[quote=« n.nemo »]ce que j’apprécie beaucoup dans les trois films c’est leur grandes différences. Chacun propose une belle métaphore de la société des années 80.
Le premier sur la course à la violence entre flics et voyous.
le second où une société d’arien cherche à fuir dans une course folle, celle du pétrole, course qu’elle a elle même déclenché, poursuivi par tout ce qui peut contrarier une belle société homogène de blond et qui ne devra son salut qu’à un brin et un handicapé.
Le troisième, adoptant le point de vue des enfants et portant sur l’impossible héritage dans une société moderne vouée aux divertissements les plus violents[/quote]
Et ce que j’aime bien dans le troisième, c’est l’émergence du George Miller parodique et métaphorique. Celui de Babe et de Happy Feet. Le gars qui fait dans l’humour histoire de faire passer une vision sans concession et sans illusion de la société.
Dans Mad Max 3, il y a une exploitation du fétichisme de la société de consommation (au bout du bout de laquelle arrive le film, obligé de faire tourner les voitures à la crotte de cochon…), passant par la télévision, l’avion et quelques autres trucs, qui est assez savoureuse.
Ça donne au film une tonalité intéressante, le discours « du pain et des jeux » prenant une tournure sérieusement caustique.
Voici la couverture de l’artiste (et co-scénariste) Brendan McCarthy pour l’adaptation comics de Mad Max: Fury Road qui ne verra jamais le jour.
A noter qu’un « motion-comic » Mad Max, scénarisé par Tom Taylor (Injustice: Gods Among Us, Earth 2, Superior Iron Man), a déjà vu le jour l’année dernière pour promouvoir le jeu vidéo des Studios Avalanche:
Je vais émettre une note discordante, mais je ne suis pas sensible à la surenchère que suggère la bande-annonce : les montagnes, la tempête, tout ça, ça m’éloigne de l’épure et de la sécheresse du deuxième Mad Max, dont j’appréciais l’aspect brutal, simple et presque naturaliste. J’irai le voir, oui oui, mais tout de même, j’ai l’impression de voir une personnalité forte céder à un style en vogue. Grmbl.
Du sable, du sable, encore du sable. Miller est un marchand de sable, je me suis endormi après la bande-annonce comme après m’être envoyé une boîte de Xanax saupoudrée de Lexomil.