Les gars, le Slaher, ça vous parle ? Mad Movies lance un HS sur le sujet, en commençant par la case Ulule :
SLASHER (n.m.) Définition :
Expression anglo-saxonne désignant un sous-genre du cinéma d’horreur apparu en Amérique du Nord au milieu des années 70. Tirée du mot To slash , verbe qui signifie taillader, balafrer, ou frapper à l’aide d’un objet coupant, la « formule » slasher repose sur des codes précis et trois éléments constitutifs :
1/ Un tueur, le plus souvent masqué, imposant et traumatisé, adepte de la pose iconique et dont les motivations personnelles oscillent entre la vengeance crasse et/ou le sadisme pur.
2/ Une arme, principalement blanche, dont la symbolique phallique n’est plus à démontrer et qui permet de pénétrer les victimes avec plus ou moins d’efficacité suivant les aptitudes physiques du meurtrier et le type de lame choisi.
3/ Une victime, féminine ou masculine, même si la frustration hétérosexuelle du tueur le dirige plus volontiers vers des cibles du sexe dit faible. Souvent volages, les proies potentielles sont le reflet de tout ce que le meurtrier ne peut être ou ne peut posséder.
Lectrices, lecteurs, regardez donc bien derrière vous…
LE SLASHER PAR MAD MOVIES
En avril 2011, un hors-série SLASHER signé Mad Movies était apparu dans les kiosques, armé de ses 116 pages aiguisées et de l’intention inflexible de réhabiliter un genre horrifique mal-aimé et parfois sous estimé, mais pourtant essentiel pour le cinéma de genre. Aujourd’hui, comme dans toute saga à base de psychopathe masqué et armé, ce hors-série SLASHER revient lui aussi dans une nouvelle édition augmentée, corrigée, remaquettée et actualisée. Encore plus fort, encore plus complet.
Epuisé depuis belle lurette, le premier hors-série SLASHER renaît donc aujourd’hui de ses cendres . Agrémenté de 32 pages supplémentaires (ce qui en fait donc un beau bébé de 148 pages ), parmi lesquelles un panorama du slasher entre 2011 et aujourd’hui, une étude des mutations télévisuelles du genre, et un rappel de ses excursions vidéoludiques. Autant de nouvelles entrées qui viennent complêter les dossiers existants, dont certains ont été revisités de fond en comble. Le tout soutenu par une maquette plus actuelleet une iconographie repensée. Enfin, une double édition de cet ouvrage sera disponible au choix, soit en couverture magazine souple, soit en Collector à reliure cartonnée .
Et comme tout boogeyman qui se respecte, ce hors-série SLASHER dispose d’une arme de prédilection : un pack avecle DVD de l’excellent The House on Sorority Row de Mark Rosman, édité par Extralucid Films et qui était était jusqu’alors totalement inédit en France. C’est la première fois qu’un hors-série Mad Movies sera présenté en pack avec un DVD. Une façon de saluer la reprise volontaire des parutions Mad Movies après la crise.
LE SLASHER, UN GENRE ULTRA POPULAIRE
Né officiellement en 1974 avec le précurseur Black Christmas de Bob Clark, définitivement intronisé en 1978 par le cultissime Halloween de John Carpenter, « industrialisé » en 1980 par le roublard Vendredi 13 de Sean S. Cunningham, le slasher a marqué les années 80 par son approche frontale et ouvertement commerciale et populaire de l’horreur. Les racines du slasher sont pourtant plus anciennes : dès 1971 dans le culte La Baie sanglante , un certain Mario Bava décimait sadiquement son casting à grands coups de meurtres ultra graphiques (qui feront de célèbres émules du côté de Crystal Lake). Et en 1960, le maître du suspense lui-même, Alfred Hitchcock, mettait en scène une mystérieuse tueuse décimant à l’arme blanche les occupants d’un motel dans le célébrissime Psychose . L’art du meurtre est cinématographique, par essence. Le slasher en a fait un produit de consommation à destination d’une jeune génération avide de frissons, avec une formule quasi immuable : un groupe de victimes confronté à un tueur insaisissable adepte de toutes sortes d’armes tranchantes, perforantes ou contondantes. Ses ingrédients les plus communs : un body count généreux, des mises à mort gore, d’habiles montées de suspense, des actrices dénudées. Un cahier des charges qui n’a pas manqué de faire réagir les ligues de vertu et les comités de censure. Et qui n’a jamais cessé de se faire le reflet de l’évolution des mentalités et des modes cinématographiques.
Le slasher a depuis fait son trou : il ne cesse de revenir, par vagues successives. Aux films cultes des années 80 ( Rosemary’s Killer , Meurtres à la St-Valentin , Carnage , Massacre au camp d’été , The House on Sorority Row …) a succédé dès 1996 une nouvelle vague menée par le Scream de Wes Craven, qui a enfanté à son tour une foule de néo-slashers plus ou moins métas, dont les plus célèbres demeurent Souviens-toi… l’été dernier ou Urban Legend .
L’avènement des séries télé a ensuite permis au genre de s’engouffrer dans la petite lucarne : les séries Scream , Scream Queens ou American Horror Story: 1984 perpétuent la tradition en maniant un langage scénaristique renouvelé.
De ses icônes les plus célèbres (Michael Meyers, Jason, Ghostface) à ses représentants les plus obscurs, de ses démêlées avec la censure à ses déclinaisons les plus exotiques, de ses racines insoupçonnées à ses avatars télévisuels contemporains, vous saurez tout sur le genre grâce à ce hors-série SLASHER révisé et augmenté, disponible en couverture souple et en édition collector cartonnée, accompagné en option du DVD The House on Sorority Row . Une plongée au cœur d’un genre horrifique majeur, 148 pages d’ultra-violence, de sexe et de pure folie !
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