MARNEY LE RENARD (Scott Goodall / John Stokes)

Je suis quasi sûr de ne pas hésiter.

Ben, je pense prendre l’originale, mais la proposition de Laurent peut-être intéressante… Et celle de Jared Cullum peut être sympa aussi…

Tori.

Tu as raison, ça peut être problématique.

SAVE THE DATE /// mardi dès 18h
https://fr.ulule.com/marney-the-fox/

L’arrivée de la campagne se fait toujours plus proche et il nous semblait plutôt sympa de vous dévoiler les couvertures de l’édition française de MARNEY LE RENARD.

De gauche à droite :
→ la couverture regular (la bleue) est l’œuvre de John Stokes.
→ la couverture collector #1 est réalisée par Laurent Lefeuvre (Fox-Boy)
→ la couverture collector #2 est réalisée par Jared Cullum (Kodi).

Ah, et nous avons travaillé également un tirage de tête que nous vous dévoilerons… demain ?

C’est bien ce que je craignais : je veux les trois T___T

Tori.

Tu m’étonnes, elles sont magnifiques !

Jim

Y aura sûrement un pack :joy:

Certainement, mais il faudra tout de même les payer !

Bon, j’ai le week-end pour faire des économies.

Tori.

D’où mon smiley !

Le tirage de tête :

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MARNEY arrive en France !

Attention : pépite !!!

J’ai le plaisir d’en réaliser une couverture variante, réservée aux souscripteurs en ligne du projet.

Ne vous fiez pas à ses faux-airs de héros de film Disney : Marney est un survival dur, réaliste, et sans concessions de 230 planches en noir et blanc.

Jugez-en : Dès la page 2, la mère du renardeau est flinguée par le brave paysan qu’elle était venue prélever d’une poule pour nourrir sa portée. Et on la voit se traîner agonisante jusqu’au terrier, où tous ses petits vont vite la rejoindre dans la mort. Tous ?

Non ! UN petit « nuisible » à échappé par miracle au massacre.

Page 3 (et les 227 suivantes), Marney est seul, affamé, glacé et terrifié.

Marney existera néanmoins en librairie (on croise les doigts, évidemment) dans sa version classique.

Car plus que jamais en cette période de péril écologique, c’est un livre important à faire connaître auprès d’un large public. Avec le loup et l’ours (autres mal aimés), le renard incarne LA menace à éradiquer (il figure toujours sur la liste des nuisibles), en dépit de son rôle de régulateur écologique et de garant de nos écosystèmes.

Puisque publier Marney chez nous est un événement personnel important (lire plus bas), j’ai sorti le grand format, les pinceaux et les tubes de peinture pour l’occasion.

Comme devant E.T., vous rentrerez dans la tête de Marney, tremblerez pour lui, et ressentirez ce qu’il ressent.

Magie des textes de Scott Goodall et des dessins de John Stokes.

Parue en Angleterre entre 1974 et 1976 dans le magazine Buster (comme un certain Homme-Léopard, dont je vous reparlerai dans les mois à venir 😉 ) cette série à nulle autre pareille est parue en France au début des années 1980. Enfant, j’ai pu lire en lire quelques épisodes, mi horrifié, mi fasciné par les dessins si expressifs et détaillés, dans les pages du petit format Bengali.

À côté d’autres madeleines de la même époque (type Goldorak ou l’Araignée), Marney est un souvenir important et fondateur de l’enfance. J’y vois même une source indirecte de Fox-Boy.

Outre cette couverture réservée à l’édition limitée de la campagne de financement de sa traduction/édition en un volume chez nous, je compte y consacrer un texte où je m’étendrai sur l’analyse du dessin, du contexte de l’histoire et du contexte écologique.

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Quelques ajouts, toujours par Laurent Lefeuvre :

Une page, pour apprécier la précision du trait, et la richesse de la représentation de la nature (souvent le point faible en BD, à part chez quelques naturalistes comme René Hausman, Hermann ou Franck Pé) :
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Marney, en couverture de Buster (1974) :

Et en France (archives perso !) :
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Tiens, tiens…

Tori.

Oui j’ai réagi pareil.

ça a l’air sympa,comme bd.

Je suis étonné que tu connaisses pas, même de loin.

Jim

C’est parti :

Je me suis un peu lâché (il n’y avait pas de pack trio)…

Tori.

Ah oui, quand même. Tu avais prévenu, cela dit !

En même temps, en prenant les trois, j’en avais déjà pour une centaine d’euros…
Là, j’ai le tirage de tête et un fac-similé d’une planche en plus.

Tori.
PS : je viens de voir que les goodies n’y sont pas indiqués… j’espère que c’est simplement un oubli !