Comédie/science-fiction/action
Long métrage américain
Réalisé par Barry Sonnenfeld
Scénarisé par Robert Gordon et Barry Fanaro d’après le comic-book de Lowell Cunningham
Avec Will Smith, Tommy Lee Jones, Rosario Dawson, Lara Flynn Boyle, Johnny Knoxville, Tony Shalhoub, Rip Torn…
Année de production : 2002
Suite au succès au box-office de Men in Black (libre adaptation du comic-book indé créé par Lowell Cunningham) en 1997, une suite a rapidement été mise en chantier par la Columbia et Amblin Entertainment. Ce N°2 est sorti cinq ans plus tard, la carrière de Will Smith ayant connu une accélération depuis les cartons de Independence Day et Men in Black (pendant cette période, le chanteur/acteur a enchaîné Ennemi d’Etat, La Légende de Bagger Vance, Wild Wild West et Ali). Le temps de coordonner les emplois du temps, l’équipe du premier volet a pu être réunie pour la deuxième aventure des hommes en noir…à une exception près…
En effet, Linda Fiorentino n’a pas repris le rôle de l’agent L, nouveau partenaire de l’agent J (Will Smith) à la fin du précédent épisode. Il se dit qu’elle n’avait jamais été considérée comme un personnage régulier (même si une version alternative de L est présente dans la série animée débutée en 1997)…et aussi que Tommy Lee Jones n’avait pas envie de retravailler avec elle (relations compliquées lors du précédent tournage ?). Le début de Men in Black II montre alors que J a du mal à garder un coéquipier, leur effaçant la mémoire à chaque fois qu’il juge qu’ils ne sont pas faits pour le travail de réglementation de l’activité extraterrestre dans les rues de New-York (amusante scène avec un Patrick Warburton complètement neuneu)…
J est envoyé sur une scène de crime impliquant deux aliens. Il découvre que la dangereuse Serleena (Famke Janssen fut la première interprète du personnage avant d’y renoncer pour raisons personnelles et d’être remplacée par Lara Flynn Boyle) est de retour sur Terre et qu’elle est prête à tout pour récupérer « la lumière de Zartha ». J apprend que la seule personne qui sait ce qu’est cette lumière et où elle est cachée n’est autre que son mentor K, maintenant à la retraite après être passé au neurolaser. K va devoir retrouver la mémoire pour arrêter Serleena et sauver l’humanité…
Si la franchise montrait déjà des petits signes d’essoufflement (l’effet de surprise s’était envolé et certains gags sont un peu fainéants), Men in Black II reste une sympathique suite menée sur un rythme soutenu (l’ensemble est emballé en moins de 90 mn, jouant ainsi sur l’aspect « compte à rebours » de la menace). Le casting est très bon (c’était notamment la première grosse production d’une Rosario Dawson encore peu connue), les maquillages du génie Rick Baker sont toujours aussi géniaux (mieux que certains trucages numériques moins convaincants) et le retour de K réinstalle une bonne dynamique avec J…
…et puis Frank le Chien a un rôle plus important dans ce Men in Black II et rien que pour ça je l’ai revu avec plaisir…



