MERCREDI ADDAMS - ICÔNE GOTHIQUE (Fleur Hopkins-Loféron)

Mercredi Addams

Inventée par le dessinateur Charles Addams en 1938, Mercredi Addams est devenue au fil des adaptations le membre le plus notable de sa famille. Si son occupation préférée est de torturer son frère Pugsley, elle se démarque des autres personnages par son intelligence froide et calculatrice, sa déstabilisante maturité, son absence d’empathie, qui en font paradoxalement un personnage attachant. Inadaptée à la vie en communauté, Mercredi Addams comprend mieux ses rouages que les adultes et est bien plus qu’une icône gothique : disruptive, elle interroge les fondements historiques erronés sur lesquels se sont construites les sociétés occidentales, questionne l’uniformisation des modes de vie américains, renverse les conceptions sociétales en offrant un regard sans concession sur le quotidien.

DOMAINE(S) : Connaissance
GENRE(S) : Essai
THÈME(S) : Science-fiction
ISBN : 978-2-39070-088-3
FORMAT : 13 x 18 cm
PAGINATION : 128 pages
PRIX : 13€
PARUTION : novembre 2023

Ah, arrivé chez ma libraire (avec une cargaison de Toriyama).
Je ne vais pas résister et y foncer demain, je le sens…

Jim

Évidemment… demain c’est mercredi.

1 « J'aime »

Le bouquin commence très fort, par un historique de la famille Addams, à partir des dessins dans le New Yorker jusqu’à la série Mercredi en passant par la sitcom, les dessins animés, les films… Belle démonstration que l’autrice connaît le sujet.
Le deuxième chapitre parle de la manière dont l’œuvre a, depuis le début, été une construction collective, en signifiant les apports des uns et des autres.
Vraiment, super débuts !

Jim

Donc, en plus, ça ne parle pas que de Mercredi (puisque tu dis ça un jeudi)
Tu fais chier.

Monk2 copie

Et donc, excellent bouquin, où l’autrice parvient à bien éclairer le personnage à la lumière des différentes époques qu’elle a traversées, sans faire l’économie de l’évocation des critiques potentielles ou des phénomènes à côté desquels l’héroïne (ou l’écriture de ses auteurs) a pu passer. C’est riche, assez éclairant, très bien écrit (quelques coquilles), sans doute l’un des meilleurs bouquins de la collection (parmi ceux que j’ai lus). Ça donne envie d’aller en voir d’autres (là où celui sur Doctor Strange avait refroidi mon enthousiasme).

Jim