Je vous livre ici l’excellente chronique de: "Diabolical Masquerade - Death’s Design " faite by Mister Ultravomit-boyz, choppée sur son skyblog: ultravomit-boyz.skyrock.com/
Le site ravira egalement les fans de Metal extreme. Bien documenté, avec de bonnes chroniques skeuds et des vidéos sympatoches.
Genre : Black symphonique
Et non, ce n’est pas parce que cet album se compose de 61 chansons que nous avons affaire à un combo de grind turque/mexicain avec des réminiscences brutal death perse … Non non non, ici, nous avons affaire au projet solo de Blakkheim, guitariste de Katatonia, secondé de Dan Swano… Blakkheim en profite donc pour nous fournir une musique plus brutale que Katatonia, mais tout de même très variée.
Voyons le cas de cet album un peu particulier… Ce qui m’a tout d’abord interpelé, c’est le petit autocollant disant « Diabolical Masquerade’s last album, the perfect symphonic horror soundtrack of blablabla… » … Alors je retourne le cd, et là, que vois-je ? 61 chansons … En fait, ces 61 morceaux ne sont que des subdivisions de 20 morceaux, appelés mouvements, chacun se détachant par son ambiance, son orchestrations, ses sonorités… Par exemple, le premier mouvement collerait parfaitement à une scène de poursuite, rien que pour son intro … En fait, l’avantage indéniable de cet album est de proposer un très large panel d’ambiance, comme vous pourrez le constatez lors d’un écoute attentive.
Les petits plats ont été mis dans les grands pour cet album, puisque Blakkheim à eu recours à l’orchestre d’Estonie pour les orchestrations, et non à de vulgaires samples … Blakkheim, quand à lui, n’a pas son pareil pour sortir des riffs acérés (1rst movement), entetants voir épiques (15th movement), violents (13th movement), se permettant parfois quelques solos, sa voix fait étrangement penser à celle d’Abbath, dans le genre gargoullis de crapaud (on le verrais bien déambuler sur scene avec un moule burne en cuir et des triangles noirs sur la gueule), la basse est très largement audible (ce qui n’est pas rien au vu de la masse d’« informations » sonores fournies), on a parfois droit à quelques nappes de clavier pour l’ambiance, et puis la batterie n’est pas martelé en permanence, et ca, ca fait du bien …
En fait, ce qu’on pourrait reprocher, c’est justement cette originalité … C’est vrai quoi, 61 chansons, on s’y perd, merde !! Pas possible d’écouter cet album par petit morceau, en picorant deci delà … Mais bon, c’est pas vraiment si grave, parce que ca s’enchaine tellement bien qu’on se rend pas compte qu’on vient de se faire l’album entier, alors on en redemande, même s’il y a parfois quelques longueurs a mon gout …
Puis petit plus, l’artwork est quand meme super beau, avec les crédits présentés facon film de la 20th century media
Note : 8.5/10
Essayé et approuvé, meme un refractaire au Black peut apprecier ce skeud qui developpe de grands moments de Metal!
Enjoy!