En amont des débuts du personnage en « live action » (dans le film Superman de James Gunn), Rex Mason alias Metamorpho va bénéficier d’une série régulière signée Al Ewing (Immortal Thor, Absolute Green Lantern) et Steve Lieber (Superior Foes of Spider-Man).
« This is 100% fun comics, delivered with total confidence, visceral joy and absolutely no winking to the camera, » Ewing said in a statement. « It’s a love letter to Bob Haney, Ramona Fradon and the spirit of superheroes at their wildest and weirdest—we’re aiming to catch the essential fab-freakiness of Metamorpho like lightning in a bottle and get groovy with it in our own special way. »
« This is our take on classic DC comics, » continued Ewing. « Done-in-ones that’ll satisfy discerning Metamaniacs month by month as they build up to something so far out that it might just be a one-way ticket to nowheresville for a certain freak of a thousand changes! Who is the menacing Mister 3? What’s the sinister secret of Sugar Sweet? Who’s the target of Vandal Savage’s million-year revenge? All these way-out mysteries and more will be answered in the New Age of Metamorpho—it’s our Xmas gift to you! »
To know him is to love him — that fab freak who can change himself into any element in the human body! He’s the one and only Rex Mason, alias Metamorpho…but can even he win out against Cy.C.L.O.P.S., the hairy eyeball of crime that gazes from the top of the pop charts to the lowest depths of evil — and even into the far-off, far-out Ra-Realm? To find out, the Element Man must survive a hand-picked assassin who can match him change for change… and that’s just the first issue! Join us for this covalent bond of friends and foes in the brand new ongoing series from superstar team Al Ewing and Steve Lieber!
Writer: Al Ewing
Artist: Steve Lieber
Release Date: December 25, 2024
Sympathique, coloré, fun, mais… mais je ne suis pas emballé, sûrement car je n’ai pas d’affect pour les personnages ni d’intérêt pour un récit bondissant les concernant. Al Ewing enclenche en effet une saga dynamique, où le mystérieux Mister 3 pénètre l’entreprise de Stagg pour apprendre des secrets sur Metamorpho. Il passe Java sans souci mais est confronté par Metamorpho, et Rex est surpris car Mister 3 peut se transformer en solide, liquide et gaz avec une lueur similaire à l’Orbe de Ra (on voit d’ailleurs au début un flashback sur le Prince Ra-Man). Metamorpho le repousse, croise Element Girl au passage qui tente de le séduire pour elle et le S.H.A.D.E., et il comprend que Mister 3 est l’Agent 3 qui a participé à l’expérience sur Element Girl. Finalement, ils le confrontent encore, le battent mais Metamorpho sent que tout ça vise à chercher à le tuer…
Objectivement, ça a beaucoup de qualités et c’est dynamique. Al Ewing me rappelle l’aspect entraînant de sa mini-série Ant-Man, et il gère bien des personnages hauts en couleur. Seul problème, je ne suis pas fan ni connaisseur réel des personnages, et leur devenir m’intéresse peu. Steve Lieber dessine bien l’ensemble mais le choix de confiner le tout dans des couloirs sombres gâche un peu l’ensemble.
Pas emballant, tu as raison, je suis content de ne pas l’avoir préco…
Al Ewing, depuis la fin de son run sur Hulk, me tombe des mains.
Son Thor m’indiffère (faut dire qu’il n’est pas aidé niveau dessins), son run sur Venom est naze, il m’a perdu.
On verra ce qu’il fera sur Absolute Green Lantern.
Ses Defenders me laissent de côté, aussi. Son Thor est bon en soi mais le graphisme est plus qu’un manque d’appui, c’est un handicap. Faut dire aussi que son propos mythologique joue sur des éléments profonds que je n’ai pas.
Du coup, vos réactions m’ont amené à aller lire l’épisode, et j’ai vraiment beaucoup aimé.
Effectivement, ça va vite, c’est un peu décompressé, et la robe de Sapphire perd ses bretelles dans certaines planches, mais autrement, c’est plein de qualités.
Déjà, j’aime la touche old school, très sixties, avec un bullage qui ressemble à ce qui se faisait chez DC à l’époque, des textes d’accroche à l’ancienne manière, et des dialogues très Stan Lee, avec des assonances partout. Et un sourire généralisé.
Et, bon, on trouve de nombreuses petites fixettes d’Ewing : un braquage, des organisations secrètes, des acronymes partout. Des flash-backs (certains renvoient peut-être à des trucs déjà publiés, mais rien ne me parle : Ewing rend tout cela très accessible), des échanges rigolos, de l’action, du sourire.
Vraiment, très agréable.
Je suis très curieux de lire la suite.