Dans les années 70, le feuilleton est l’apanage des drama quotidien (les fameux « soap ») pour le reste on est sur de la formule figé bien qu’avec des moments d’évolution nette au fur et à mesure des saisons pour relancer l’intérêt.
Mais foncièrement même en posant plus de feuilletonnesque au fur et à mesure des décennies (comme dans Ally McBeal ou Sex in the City par exemple) et jusqu’à aujourd’hui on reste dans le même ordre formel (ca se voit juste moins)
C est sur que la façon dont j approche les fictions, avec cette dimension structuraliste, a tendance à distinguer comme radicalement différent ce qui releve du cyclique et ce qui relève du à suivre et du feuilletonnant, alors que pris par un autre bout ( thématique, type de perso, historique) c est une filliation qui pourrait au contraire dominer la lecture des évolutions.
Tout ca part de la continuité marvel comme forme de narration inédite en insistant sur la différence par rapport à la continuité de dc et notamment celle de superman qu a théorisé Eco.
Dans cette approche, le personnage principal se definit non pas par rapport à ses caractéristiques propres mais par rapport à sa place vis à vis de l acte et de la coupure/fin, ce rapport pouvant par ailleurs doter le personnage de caractéristiques spécifiques et nécessaires, déterminées par la structure (notamment plusieurs caractéristiques du super heros comme la double identité, par exemple)
Mme Maisel reprend la structure d un recit initiatique avec cette particularité que le perso ne vit aucune initiation. C est cela que je vise avec le terme parfait (reference à la gnose incluse)
Et ce qui est intéressant est de voir comment les éléments d une fiction, ceux du recit initiatique, sont ici impactés et redistribués autrement du fait de ce changement, éléments dont le lecteur fait parti.
Intéressant aussi de voir comment cette redistribution est similaire à celle qui impacte des discours politiques, ideologiques, ethiques, universitaires qui peuvent se croire sans lien avec la fiction et qui pourtant sont déterminées par elle, par sa structure à elle, ce que tend à démontrer la similarité de la redistribution précisément.
Amy Sherman-Palladino writes dialogue in a very particular way; conversations tend to become dueling patter routines, with crisp, clearly defined beats that an actor must hit with precision. And Sherman-Palladino dialogue in the mouth of a stand-up comedian is doubly challenging. Midge Maisel had to emerge believably as a star who could hold the stage, and do so Sherman-Palladino-ishly. Brosnahan made Midge feel like a woman whom one might credibly meet in real life — focused to what may be a fault on her burgeoning career — but also situated her within a comic universe where she was just a degree sharper and quicker on her feet than anyone who didn’t have Sherman-Palladino writing their dialogue.