La figure de Peele jouée par Peele dans l’épisode de Twilight Zone qui se passe sur le plateau d’un épisode de Twilight Zone me semble en dire long sur le personnage…
Jim
La figure de Peele jouée par Peele dans l’épisode de Twilight Zone qui se passe sur le plateau d’un épisode de Twilight Zone me semble en dire long sur le personnage…
Jim
Ah oui ? Je n’ai pas vu « Twilight Zone » (le sien, je veux dire), mais je ne suis pas forcément surpris…
Oui. C’est peut être même là où il est bon. L’humour ne s’intègre pas forcément bien à l’ambiance de ses films (je n’en suis pas fan parce que ça arrive un peu trop comme un cheveu dans la soupe), et du coup, ça rend le tout pas très fluide.
Nope, je n’en n’attends absolument rien. La BA ne m’a pas du tout hypé, mais au moins, je ne sais pas du tout de quoi ça parle*, donc je verrai le moment venu.
*J’ai survolé les différentes interventions pour garder au moins un peu de « surprise ».
J’irai faire un petit topo sur le sujet de la série.
C’est un épisode qui m’a beaucoup plu, peut-être pas pour les bonnes raisons…
Jim
C’est pas plus mal en effet, même si le film n’est pas gâté à mon sens par le fait de savoir de quoi il retourne…
En lisant ta critique j’ai repensé au film, que j’ai vraiment adoré, et je suis pas d’accord sur l’écriture.
Pour moi la force de l’écriture c’est qu’il n’y a pas de superflue. Tout ce qui se passe, tout ce qui est conté sert à l’histoire, à la caractérisation des personnages, leurs interactions et donc au développement de ces derniers.
Par exemple et en essayant de ne pas spoiler, le singe conditionne le fermier, son utilisation de la bête pour son show qui aura le même résultat a cause d’un événement externe.
Le final, jusque dans son déploiement de « l’ovni » est clairement l’explosion d’une montée en tension et a ce petit côté jouissif block buster.
Hop, c’est le titre de son prochain film.
Je ne peux pas vraiment te donner tort car si on repense aux différents éléments scénaristiques qui sont déployés, effectivement on constate que rien n’est vraiment « gratuit » et résonne avec d’autres éléments. Mais faut quand même un peu faire le boulot soi-même ; c’est en ça que je trouve que l’écriture pêche : il y manque de l’harmonie, un côté « ça coule de source ».
Par exemple, je crois que tu as raison en ce qui concerne le singe (un truc qui a vraiment fasciné, à juste titre, ceux qui se sont risqués à une interprétation du film) ; mais finalement en quoi ça impacte tant que ça la trame principale ? Sans compter que Peele ouvre carrément son film là-dessus. On attend autre chose du coup, enfin il me semble.
Là j’en suis moins convaincu, notamment ne serait-ce que pour la longueur des séquences, déjà…
C’est justement ce que j’ai adoré, ce côté tout est décousue jusqu’à faire sens. On te donne les éléments, t’envoies dans des directions opposées (l’apparition dans la grange), te parle de choses qui n’ont l’air de rien avoir à faire ici… et pourtant une fois que tout est rassemblé le puzzle fonctionne.
Alors je vais mettre sous spoiler Le gamin qui a survécu au massacre ne porte pas un trauma grave, ça ne l’a pas dégouté du cinéma ou des bêtes, il trouve toujours cool de travailler avec les animaux, limite le massacre est un truc qu’il glorifie. Du check boom au musée etc… Sauf que c’est l’incident qui a mis fin à sa carrière qui semblait très bien partie. Donc il se retrouve dans ce lieu miteux à faire des spectacles moyen et lorsqu’il a la possibilité de lui même exploiter quelque chose comme le chimpanzé l’était, il le fait… Or c’est ce show qu’il organise toutes les semaines qui amène la découverte du monstre, il pense dompter la bête mais dès que la soeur rompt l’arrangement avec le faux cheval on repart sur un massacre parralèle à celui du chimpanzé et qui nous offre ce magnifique déluge de sang sur la maison (qui explique la mort du père également)
Je le comprends comme toi, pas de soucis… mais ce que je veux dire, c’est que ça reste cantonné à cette intrigue secondaire (hors famille Haywood, on va dire) et que ça ne fait pas progresser le film d’un iota par ailleurs. Et encore une fois, ce truc du chimpanzé, c’est vraiment ce que j’ai préféré dans le film (avec ce regard caméra en prologue, et ce plan revient sauf que là on comprend ce que le singe fixe : c’est très bien vu). C’est juste que, à mon sens, Peele a accumulé des idées cools mais sans atténuer l’effet patchwork pour moi.
Apparemment, cet acronyme est une création des fans, réfutée par Peele.
La partie floutée était plus ou moins évoquée dans la bande-annonce (au moins l’une d’elles). En tout cas, je savais qu’il en était question avant d’aller voir le film.
Oui, ce twist a fonctionné sur moi : vraiment, je ne l’avais pas vu venir.
Oui, c’est un point de vue qu’on voit assez peu au cinéma, surtout autant.
Mais ça ne m’a pas déplu, à moi.
À part pour quelques passages, je n’ai pas eu spécialement cette impression.
Je n’ai pas trouvé, moi. Ils passent beaucoup de temps à attendre, et on attend avec eux, en fait.
Oui, là, je te rejoins.
Euh, ça, on en avait l’explication un peu plus tôt… après l’épisode du faux cheval, je dirais.
Ça, c’est vrai.
Je crois que c’était mon premier Peele, et j’ai aimé ce film. Je pense qu’il mériterait un deuxième visionnage, cela dit, pour mieux comprendre tous les indices semés au cours du film.
Bon, et si quelqu’un pouvait m’expliquer le coup de la chaussure, aussi…
Tori.
D’ailleurs de mémoire, le début à un plan à l’intérieur d’un « cube, conduit » qu’on revoit plus tard pour le conduit digestif.
Je pense que tu essayes de trouver une justification au chimpanzé par rapport à l’ovni alors que pour moi j’y vois une création de l’univers, on te peint le Hollywood dans lequel ces gens évoluent, leurs visions du spectacle et à quel point ils sont prêt à tout (le caméraman à la fin…).
C’est plus un élément de liaison ou pour poser le cadre mais mis en scène comme une mythologie dans l’univers crée (le musée, tout le monde en a entendu parlé etc)
Pas d’accord. Le cheval est intégralement rejeté. La les pièces de métal sont « filtrés », d’où le coup de la pièce.
Je suis à peu près certain qu’on avait une autre occurrence d’objets régurgités, mais je ne me souviens plus quoi ni quand (mais avant la pluie sur la maison). Ah, et la pièce était accompagnée d’une clef, aussi (probablement des objets appartenant aux deux randonneurs disparus dont on entend parler au début du film).
Tori.
J’en ai pas le souvenir perso. Je lie vraiment ça avec la scène de la maison mais peut être.
Oui, il y a un peu de ça ; bon, comme ça à l’esprit, j’en ai une de connexion : la question du rapport à l’animal et son exploitation, les interactions ainsi générées par l’homme, etc… puisqu’il est clairement établi que la « chose » est un animal et que cet état de fait conditionne le « parcours du héros » d’OJ.
Mais c’est un peu tiré par les cheveux, non ? Sans compter que ça vient au milieu d’une critique du monde du spectacle, d’une tentative de réactiver la « blaxploitation » dans ce qu’elle a de meilleur, d’une réflexion sur le cinéma, etc…
Je trouve ce côté fourre-tout épuisant et pas bien géré par la densité du script. Mais bon, c’est tout à fait perso et je comprends qu’on puisse y voir une série délibérée de choix de la part de Peele, qui finissent par fonctionner. J’aurais aimé y trouver ça, en fait.