NUIT NOIRE SUR CAEN (Jean-Blaise Djian / Davide Garota)

Nuit noire sur Caen

Autrefois, Juliette Zébline s’appelait Juliette Langevin. Un nom qui ne lui avait apporté que du malheur… Elle a cogité longtemps pour que cela change. Et puis un jour, elle a échafaudé un plan pour monter dans l’ascenseur social… Mais il manquait un élément ; un complice ignorant tout de ses intentions… À l’automne 2009, par hasard, elle croise la route d’un jeune homme à la dérive… Deux morts plus tard, Juliette croit enfin être devenue la personne qu’elle a longtemps rêvé de devenir…

  • Éditeur ‏ : ‎ MOSQUITO; Illustrated édition (3 mars 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 80 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2493343247
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2493343246
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 635 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 23.2 x 1.3 x 30.3 cm

C’est la version normande de Nuit noire sur Brest ?

C’est au mieux un clin d’œil, je pense.
Je suis d’ailleurs en train de le lire (et donc, rien à voir, question intrigue)…

Jim

Donc, Juliette a participé à une tentative de chantage qui a dégénéré en double assassinat. Quelques années plus tard apparaît un jeune dentiste qui cherche à s’installer sur Caen et qui s’adresse à la jeune femme, entre-temps devenue agente immobilière. Pour cette dernière, le cauchemar commence, car elle croit voir ressurgir l’un des hommes qu’elle a tués et qu’elle comprend que ce dernier n’est pas là par hasard…

C’est un polar noir, mais ça se déroule en été, les personnages sont en tee-shirt et les rayons du soleil mettent en valeur, par contraste, la noirceur des sentiments, que ce soit la haine ou le désespoir. On suit les différents personnages, que ce soit les deux complices qui voient le fantôme de leur forfait les hanter, ou l’homme venu de Toulouse et bien décidé à se faire justice, et leurs points de vue confrontés permettent de reconstituer le puzzle.

C’est pas mal du tout. Peut-être un peu prévisible, peut-être un peu empli de personnages déjà connus (les deux lesbiennes comploteuses, le vieux pervers, le frère vengeur…), mais assez bien tricoté. Les deux femmes au centre de l’intrigue et sur la couverture montrent petit à petit leur fragilité, les fêlures qui les abîment au fil du récit. En plus, on fait un peu de tourisme, en visitant Caen et ses alentours. Le dessinateur, d’origine italienne, brosse parfois de très expressifs visages.

Seul bémol, la relecture. Faute de frappe ou d’orthographe, répétitions, l’éditeur n’a pas mis les moyens pour purger les pages de ces coquilles, et le scénariste attend impatiemment une réimpression afin d’avoir l’occasion de corriger les planches. Dommage.

Jim

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