OPUS HUMANO #1-5

Je suis moins sage que vous , je saute parfois les présentations des albums donnés dans les opus humano.
J"avais vu la gaffe mais je ne m’en étais pas souciée. J’avoue que c’est la découverte d’albums que j’avais ignoré à leurs sorties qui m’intéresse et pas vraiment ceux qui les ont fait puisque je peux trouver ces infos ailleurs.

ginevra

Je suis curieux de connaître leur histoire et aussi l’histoire de l’histoire.
Mais ouais tu peux t’en passer :wink:

Sur le compte Facebook des Humanoïdes Associés, le 6 juin 2025 :

(Re)découvrez le tome 4 de CARTHAGO ADVENTURES, la série de récits indépendants antérieurs aux événements de Carthago, dans le dernier Opus Humano 2015-2025 !

L’aventurier London Donovan et le Centenaire des Carpates sont sur les traces de l’Amorok, un loup géant du grand Nord canadien issu de la culture inuite, à travers des paysages de neige et de glace. Lorsqu’ils découvrent que l’Amorok chasse en meute, leur traque s’avère bien plus dangereuse que prévue… De l’homme ou du loup, qui sera le prédateur ? 🐺🔥

📘 CARTHAGO ADVENTURES TOME 4 : AMOROK par @bec_christophe, #GilesDaoust & @drazen224 (sorti en 2016) – à (re)lire pour une dose de suspense, d’aventure et de nostalgie dans l’univers Carthago.

Jim

Tiens, tu n’as pas parlé du Freddy Lombard (ou alors je n’ai pas trouvé).

Alors, nous avons ici le dernier (et 5ème) épisode (album) des pieds nickelés de Chaland. Je ne connais pas Chaland, et donc, je ne connais pas Freddy Lombard. Mais je n’ai pas du tout trouvé cette histoire désagréable, voire même assez rigolote. Il y a donc un mélange de Pieds Nickelés, avec du rocambolesque et de l’humour, et un peu de Tintin, puisqu’on se retrouve dans une ambiance de film d’espionnage aussi. mais pas que. Car Chaland rajoute une troisième couche, un peu plus « dramatique » si on veut, mais qui pour moi, a été la véritable intrigue. Chaland finit d’ailleurs ça assez durement, assez loin du Tintin et des personnages de Forton, dans une dramaturgie assez inattendu quand au début on prenait ça pour une simple blague. Chaland fournit aussi des perso assez peu aimable, entre le stewart qui n’arrête pas de tenter de draguer physiquement Dina, et les parents snobs qui rabaissent plus bas que terre leur fille handicapée (trisomie, si j’ai bien identifié). Donc, une ambiance quand même assez étrange et Chaland ne fait rien pour qu’on les aime. Et pour autant, j’étais bien pris dans l’intrigue.
Alors, je sais pourquoi je n’ai jamais lu ce genre de BD, de prime abord, le style de Chaland n’est pas celui vers lequel je vais naturellement. Mais ça s’est vraiment bien lu et on sent une maîtrise de son style graphique et dans sa manière d’animer les perso. Pris dans l’histoire, le dessin devient apprécié, même quand ce n’est pas ta came.

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Donc, dans ce cinquième Opus, il y a la réédition du quatrième tome de Carthago Adventures.

Je n’ai jamais lu un seul tome lié à cet univers, et je découvre qu’il s’agit d’un monde où les intrigues sont centrées autour de la cryptozoologie. Là, on parle de l’esprit lupin des Inuits, l’Amarok, qui donne son titre à l’album. On retrouver Wolfgang Feiersinger, le richissime homme d’affaires fasciné par les bestioles bizarres, et London Donovan, son chasseur personnel, sur les traces de loups géants dans le nord. Le récit est plutôt bien mené, avec de belles scènes (la révélation, dans le refuge, est efficacement chorégraphiée) et des dialogues plutôt bien troussés.

Le lettrage en revanche n’est pas génial, avec des bulles rondes qui débordent sur les bandes inférieures, brouillant le sens de lecture. Un peu plus d’habillage, notamment en collant au bord des cases, et des queues de bulles plus apparentes, bref un plus grand soin, n’aurait pas été du luxe.

C’est la grosse différence entre le lettrage américain, qui est capable de rendre lisible les planches les plus éclatées, les plus illustratives et les moins narratives qui soient, et le lettrage français, qui est susceptible de rendre incompréhensible une narration limpide.

Jim

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Il semblerait que j’aie seulement survolé le quatrième numéro d’Opus Humano, consacré aux années 2005-2015. J’ai donc repris le mag, qui était rangé (pour une fois…).

Et cela dit, je peux comprendre pourquoi. C’est un peu le numéro le plus difficile à lire de tous. Par exemple, L’Association des cas particuliers, diptyque de Philippe Riche. Effectivement, j’ai tenté de le lire à la sortie du mag. Je me suis arrêté à la scène de cul complètement inutile qui se trouve à une dizaine de pages du début. Un début incompréhensible, avec des scènes séparées qu’on raccroche avec des bouts de ficelle, et qui donne à l’intrigue un aspect décousu, confus, bordélique, sans effet particulier à part celui de perdre le lecteur en route.

Au bout d’un certain temps, un certain nombre de pages qui semble bien plus long qu’en réalité, on commence à avoir un fil rouge : des brocanteurs un peu nuls tombent sur un artefact intéressant et vont s’adresser à un antiquaire versé dans les trucs morbides. Encore beaucoup de planches avant qu’on ait un début d’enjeu et quelques rencontres musclées.

C’est toujours aussi peu clair, les enchaînements de cases, surtout dans les scènes d’action, sont plutôt maladroits, et le lettrage est illisible (sans compter qu’à plusieurs reprises, les queues de bulles semblent mal orientées, un comble pour ce qui paraît être un lettrage / bullage manuel).

Les personnages, sans épaisseur (même les trois méchantes) commencent à gagner un peu de personnalité dans le second tome (ah, Simon et son obsession pour la bouffe), ce qui permet de sortir les dialogues de leur raideur habituelle. Seules les séquences de souvenirs, traités dans une chromie différente, s’en sortent, mais souvent parce qu’elles ne sont pas dialoguées. La fin, qui se veut sans doute un peu ironique ou décalée, enfonce le trio dans sa médiocrité hésitante.

Bref, encore un truc que je n’aurais pas lu sans Opus Humano, et je m’en serais même très bien passé.

Jim

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Eh eh eh … oui je suis plus positif parce que j’aime bien ce genre d’histoire à la con le dimanche soir… même si je ne te donne pas tort. J’ai l’impression que l’auteur n’a pas été édité.
En tout cas, je suis content : j’ai cru devoir retourner chez l’ophtalmo.

(J’avais oublié la scène de cul, tiens)