OVER THE TOP - LE BRAS DE FER (Menahem Golan)

Comédie dramatique/action
Long métrage américain
Réalisé par Menahem Golan
Scénarisé par Stirling Silliphant et Sylvester Stallone, d’après une histoire de Gary Conway et David Engelbach
Avec Sylvester Stallone, Robert Loggia, Susan Blakely, David Mendenhall…
Titre original : Over the Top
Année de production : 1987

Dans les années 80, Sylvester Stallone remplissait principalement les tiroirs caisses des studios grâce aux franchises Rocky et Rambo et peinait à intéresser le public avec ses autres aventures cinématographiques. Les Faucons de la Nuit et À nous la victoire n’ont pas déplacé les foules; Staying Alive, son quatrième long métrage en tant que réalisateur, a eu de bons résultats au box-office mais s’est fait descendre par la critique et tout le monde a oublié Le Vainqueur, une comédie avec Dolly Parton. Dans cette période, c’est Cobra, sa première collaboration avec la Cannon, qui a eu le plus de succès, surtout grâce aux recettes à l’international. Les spectateurs américains avaient alors vraiment du mal à suivre Stallone ailleurs que dans les Rocky et les Rambo.

Stallone l’a répété en interview, il n’a fait Over the Top - le Bras de Fer que pour le fric. Don Johnson fut brièvement considéré pour jouer le camionneur Lincoln Hawk mais Menahem Golan, patron de la Cannon avec son cousin Yoram Globus, voulait Stallone et il était prêt à signer un beau gros chèque pour avoir l’acteur. Comme souvent, Sly a participé à l’écriture du scénario mais il a fini par désavouer le film (qui a connu un échec cinglant aux States) et les choix de mise en scène de Menahem Golan au fil des années.

Dans Over the Top, Sly est Lincoln Hawk, un sympathique camionneur adepte du bras de fer qui a du renoncer à sa famille à cause de son richissime beau-père joué par le regretté Robert Loggia. Gravement malade, son ex-femme lui demande de renouer avec son fils Michael qu’il n’a pas vu depuis dix ans. Les retrouvailles sont dans un premier temps glaciales, mais le père et le fils finissent par se rapprocher. Le grand-père de Michael, qui juge toujours Lincoln indigne de l’élever, ne compte pas le laisser faire…

Over the Top est une production qui mérite bien son titre. S’il désigne dans le film un terme de bras de fer, on peut aussi le traduire par exagéré, excessif…bref, too much. Ce qui correspond idéalement à cette démonstration tellement années 80 de bons sentiments, de psychologie à deux euros et de prouesses musculaires. Ca pleure, ça beugle et ça transpire abondamment dans cette jolie niaiserie qui trouve son point culminant dans une compétition internationale de bras de fer filmée comme un spectacle de cirque savoureusement nanar.

Winner takes it all
Till he breaks the fall
In time he’ll make it over the top
Hey

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Ah !! Subitement tout s’explique. :wink:
Dans son genre, une sacrée madeleine de Proust, quand même.

Et la VF en rajoute dix tonnes, amplifiant la jouissance de certaines répliques comme le célèbre « le second, c’est un con » et surtout la très étrange traduction de « truck » en… « tracteur » !

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Pourquoi marcher en chaussettes, aussi…

Tori.

Je ne l’ai vu qu’une fois, jeune, et j’en garde un bon souvenir. Donc pas sûr que je le regarderai à nouveau.

2 choses m’avaient marqué : le fait qu’il tourne sa casquette vers l’arrière pour se concentrer et la technique de pivotage de poignet pour gagner…

En relisant ce sujet, j’ai eu un flashback d’un épisode du Laboratoire de Dexter qui parodiait Over the Top : Dexter, une casquette à l’envers pour l’occasion, crée un bras robotique pour son père qui doit affronter un routier au bras de fer !

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