Après un film d’action/survival mémorable, McTiernan fait encore plus fort, en dynamitant les codes du genre, avec ce premier (et meilleur) opus d’une franchise de référence, où l’on retrouve ses principales thématiques récurrentes (le dépaysement, la communication, la survie, l’interaction avec l’environnement).
Celui-ci a l’avantage par rapport aux autres d’être très structuré, tout fait sens, même le plus petit élément du scénario qui peut sembler anodin ne l’est pas, les enjeux se rejoignent, tout ce qui entraîne une surenchère semble logique, rien ne parait gratuit, c’est tout simplement parfait (hormis peut être le retour de Karl qu’on croyait mort, mais bon là je chipote).
Le tout fonctionne aussi et surtout grâce au personnage génial de McClane, personnage plus humain, qui s’en prend plein la gueule en ne perdant jamais son auto-dérision, auquel on peut d’autant plus s’identifier, sans oublier Hans Gruber, un des bad guys les plus mémorables de l’histoires du cinéma.
Qu’il s’agisse de la gestion de l’espace, des scènes d’actions, des rebondissements, tout concorde pour en faire la référence du genre, qui marqua une révolution durable dans le cinéma d’action de l’époque (on pourrait dire que McT est au film d’action ce que Peckinpah est au western, il y a un avant et un après).
C’est certainement le meilleur film de McT, un réalisateur dont je reste très fan en général (de Predator à Last Action Hero, en passant par le sous estimé 13ème guerrier) mais je manque peut être d’objectivité, vu que c’est un de mes films de chevet 80’s avec The Thing et Blue Velvet.
Si on devais choisir le plus grand film d’action de tous les temps, celui-ci est un sérieux candidat au titre.