Hahahaha! Avec un caméo de Simple Jack!
« Rick. I killed one, Rick. »
« The thing I love most in the world. »
« Vivica, get off the line now ! »
« hooker. All right, you killed a hooker. »
« Calm down. Here’s what you’re gonna do. Get your hands on some bleach, some hydrogen peroxide and a shitload of lime. »
« No, a panda. I killed a panda. »
« Amanda ? Come on, dude. I mean, that’s probably not even her real name. »
« No, a panda ! »
« A panda ? »
« A sweet, cuddly, vicious little panda. »
« Jesus Christ, Tugg ! Man, don’t scare me like that ! »
Pauv’ GI Joe.
Il faut souligner que le chapeau du sgt Slaughter défi les lois de la gravité.
QUAND LE PREDATOR ETAIT AWARE !
Le chasseur extra-terrestre est l’un des monstres les plus emblématiques du cinéma de science-fiction. Mais on peut dire qu’il aura donné beaucoup de fil à retordre à son concepteur, le regretté Stan Winston.
Lorsque le tournage commence au Mexique en 1986, le Predator avait un design très différent de celui que nous connaissons. Ses créateurs ne croyaient d’ailleurs pas du tout à sa fonctionnalité dans un décor naturel.
Pour donner vie à l’alien, les producteurs avaient porté leur choix sur un jeune athlète fraîchement débarqué de sa Belgique natale, un certain Jean-Claude Van Damme. Le bonhomme avait déjà des rêves de grandeur et se voyait déployer toutes ses capacités physiques pour combattre l’une de ses idoles, Arnold Schwarzenegger, lors d’un combat au sommet. Mais sous cette carapace, cela allait se révéler bien difficile.
Les choses se compliquent pour Van Damme lorsqu’il doit enfiler un ridicule costume de couleur rouge, utilisé par le département effets spéciaux afin d’incruster le Predator dans la jungle lorsqu’il passe en mode camouflage.
À l’époque, le belge ne maîtrisait pas encore vraiment l’anglais et ne comprenant pas le concept, pense qu’il s’agit là de la vraie combinaison du Predator ! Ses nombreuses plaintes (le costume inconfortable, la chaleur, le fait qu’il ne soit finalement qu’un « simple » cascadeur) font qu’il sera remplacé par l’imposant Kevin Peter Hall, qui venait d’incarner le sympathique Harry dans Bigfoot et les Henderson. Jean-Claude Van Damme ne sera pas perdant puisqu’il passera vite à Bloodsport , l’un des premiers films d’action qui feront de lui une star.
Après ce début de production troublé (ce qui sera la marque de fabrique d’un tournage très difficile), Stan Winston va revoir sa copie, et avec les suggestions d’un certain James Cameron, finira par créer le look définitif du Prédateur extra-terrestre.
Dans cette vidéo mise en ligne il y a quelques années, le responsable des effets spéciaux Steve Johnson revenait avec beaucoup d’humour sur les débuts troublés du Predator et sur leur expérience de travail avec Jean-Claude Van Damme. On peut y voir des extraits du tournage et ce fameux costume rouge en action (en V.O.) :
T’as pas une gueule de porte-bonheur !
Francesco Francavilla :
Ah, marrant, je l’ai revu il y a deux trois jours. C’est toujours aussi bon, avec une belle tension, une belle montée. Ce qui m’a frappé, c’est la caractérisation des baroudeurs, des durs à cuire au final très sensibles, à fleur de peau, qui sont les réels vecteurs de l’émotion, des sentiments. Le pétage de plomb après la mort du vieux frère d’arme, c’est super bien vu (sans parler du plan sur la mitrailleuse qui tourne à vide). Ce sont ces gros durs qui sont pétris de pathos, et la présence de la jeune femme est en fait une diversion narrative, un leurre.
Jim