Solide, même si prévisible.
Au-delà d’un long flashback bien dessiné par Paul Azaceta (même si les effets de style commencent à me lasser, sur la longueur), où l’on voit comment Frank et Maria se sont mis ensemble, Jason Aaron montre que Frank a bien tué la prêtresse de la Main qui a fait assassiner les familles de cinq agents ayant échoué, pour qu’ils deviennent comme lui. Mais alors que Frank amène Maria en dehors de la citadelle, pour s’enfuir, celle-ci défaille ; et, au retour, la prêtresse, bien vivante (car « créature surnaturelle » avant tout), lui dit que la sortie est impossible. Frank cède, puis va affronter seul Arès.
C’est bien fait, très sombre, très dur, très froid ; surtout dans le flashback, en fait. Mais… ça reste prévisible, quand même, en tout cas sur l’issue de la fuite de Frank et Maria. Pas désagréable, d’autant que Jesus Saiz livre de très jolies planches ; mais sans surprise.
Une saga toujours solide, même si les effets scénaristiques sont ici connus.