Pas mal, pas mal.
Ici, l’intérêt de l’épisode est moins dans les passages au présent, avec un « bête » mais incontournable affrontement physique entre un Frank de plus en plus possédé par la Bête et un Daredevil moralisateur, que dans les segments du passé. Où l’on suit l’avis, la pensée de Maria au retour de la guerre d’un Frank traumatisé, mutique, froid, distant. On voit comment ils parviennent à se retrouver, avec un Frank qui s’humanise en faisant de sa famille sa nouvelle « unité », à protéger contre l’extérieur.
Jason Aaron est très bon et très fin sur ces passages au passé, pour former la psyché d’un Castle anéanti depuis toujours, qui cherche à protéger pour se protéger lui-même. Au présent, c’est un passage obligé un peu lourd, mais efficace. En tout cas, c’est passé, c’est bien, alors que, à la fin, Arès arrive avec ses troupes.
Graphiquement, Paul Azaceta est particulièrement bon dans le passé, pour montrer l’atmosphère troublante et dangereuse du quotidien. Jesus Saiz est un peu trop froid avec Daredevil, mais ça fait bien le job.
Toujours surprenant, troublant… et réussi.