Jason Aaron avance ses pions pour approcher de la fin, et elle s’annonce imprévisible et déchirante.
Alors que Maria a compris ce qu’il se passe, elle semble accepter la situation et Frank se lance pour « finir » sa mission. A savoir utiliser la Main et ses pouvoirs pour anéantir tous ceux qui semblaient hors de sa portée, entre les criminels internationaux en fuite, un général coupable de génocide caché dans un bunker, mais aussi le Bagalia voire la Latvérie. Sauf que, via une discussion avec l’Archiprêtresse et via des flashbacks, Maria se rappelle et comprend qu’elle « aime » voir Frank en action, se battre et châtier les salauds. Elle « pousse » ainsi Frank à chercher de nouveaux ennemis, via ses pouvoirs de la Bête. Mais alors que Maria découvre plusieurs tombes de ses enfants, Frank se retient face à un gamin ennemi et refuse de poursuivre. Il veut rentrer auprès de Maria, s’arrêter, mais… les super-héros sont là pour l’arrêter.
C’est bien, encore. Ca surprend encore de voir Punisher avec des pouvoirs, mais ils renforcent son côté bulldozer. Ca fonctionne bien, mais c’est surtout l’approche de Maria qui est bonne : elle est loin de la sainte épouse si souvent mise en avant, mais ses failles et troubles renforcent l’affection que j’ai pour elle. C’est bien fait, et bien géré, avec toujours beaucoup d’imprévisibilité.
Graphiquement, Paul Azaceta assure dans le passé et Jesus Saiz est superbe au présent. Toujours au top.
Encore des surprises et une très belle approche troublante. Je suis vraiment curieux de la suite et fin.