On le sait depuis un moment, Greg Capullo a pris quelques vacances loin des héros de DC Comics pour se consacrer à un projet indépendant avec le bravache Mark Millar. La question était donc de savoir sur quoi l’artiste allait atterrir, et où ?
La mini-série en six chapitres se dévoile aujourd’hui sous le titre Reborn. Elle raconte l’histoire de Bonnie Black, une vieille femme de 80 ans qui a peur de mourir. Mais lorsqu’elle trépasse, elle se réveille sur un autre monde :
Quant au « où » cette mini-série sera publiée, ce sera chez Image Comics, dès octobre, directement sous le label Millarworld.
Après quoi, Capullo retournera chez DC Comics pour un projet de « grande envergure » avec son collègue Scott Snyder (Batman). Suite aux évènements de Rebirth, on peut se demander si les deux amis ne chapeautent pas tout simplement le crossover entre la Justice League et les protagonistes de Watchmen ?
A défaut de pouvoir dessiner Diana Prince sur les couvertures alternatives de la série Wonder Woman, l’artiste Frank Cho se chargera dorénavant de celles de la mini-série Reborn de Mark Millar et Greg Capullo.
Ah ouais ? Ça s’est pas bien vendu ?
Bon, c’est pas terrible, bordélique dans sa narration, bas du front dans son approche, mais j’aurais pensé que ça s’était bien vendu.
Voir le travail de Greg Capullo me donne vraiment envie de lire cette série, mais la lecture récente de l’insipide Starlight (pourtant avec Goran Parlov aux crayons) a été comme une piqûre de rappel ; Mark Millar est définitivement (?) un scénariste qui ne me convient plus.
Son Starlight ressemble à une histoire pour enfants : déconseillée aux moins de 3 ans et interdite au plus de 5 ans ; un créneau dont l’imaginaire ne m’est plus accessible. Dommage !
Millar est considéré comme une pointure du milieu de la BD U.S. et je ne peux plus le lire : Civil War m’est tombé très récemment des mains tellement j’ai trouvé ça mauvais en termes de storytelling, de rebondissements (la révélation de l’identité de Spider-Man) ou de parti pris (le Captain America que je connais n’aurait pas choisi le camp des anti-recensement) ; Au revoir à jamais et L’Île aux pirates ont été des flops au box-office alors que ce sont des films que j’aime beaucoup, au point de les revoir de temps en temps.
Sans parler de Brian M. Bendis (voir une discussion récente), excellent scénariste si j’en crois les projets que lui confie la Maison des Idées, que malheureusement je ne peux plus lire non plus.
Et la liste est longue … bref, et en plus je m’aperçois que j’ai perdu mon regard d’enfant.
La vie est belle certes, mais qu’est-ce qu’elle est dure parfois, cruelle même.
Sur la liste des choses précises que tu cites, je partage entièrement ton avis. Et je crois que je déteste profondément la grande majorité de sa production Marvel (je trouve son Spider-Man nul, son Old Man Logan inutilement violent, son Civil War crétin, ses Fantastic Four ineptes…).
Mais j’avoue que j’accroche bien à la « manière » récente de Millar : il réinjecte une sorte de naïveté souriante, même quand il raconte des choses un peu trash. C’était déjà sensible dans 1985, que j’ai bien apprécié. Il y a un côté garnement voire portnawak dans sa production, aussi (voir Chrononauts), mais j’aime bien également.
Ça me change des délires violents et bas-du-front tels que Kick-Ass ou Nemesis (qui me semble soit creux soit incompréhensible). Et je préfère cette orientation plus « bon enfant », déjà sensible dans Superior ou Super-Crooks.