RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

J’ai récemment découvert l’existence de ce TPB, qui m’avait un peu échappé dans mes pérégrinations récentes. C’est la couverture de Joe Kubert qui m’a attiré l’œil.
Et pour moi, ça a été l’occasion de découvrir, une fois de plus, un truc dont je n’avais pour l’instant qu’entendu parler.

Bon, Andrew Bennett, les plus récents lecteurs l’ont découvert dans les pages de Justice League Dark, mais c’est un vieux personnage, datant de 1981 et dont les aventures ont été publiées dans House of Mystery, à raison d’une dizaine de pages par épisode.

Créé par Jean Marc DeMatteis et Tom Sutton, Bennett est un vampire qui transforme la femme qu’il aime en créature de la nuit, créant par là même son pire ennemi (je la fais courte). La série alterne des actions contemporaines et des aventures situées dans le passé et venues de la longue carrière de Bennett.

Graphiquement, c’est marqué par la personnalité de Sutton, qui dessine certains épisodes et intervient comme encreur sur les autres (sur des crayonnés de gens comme Paris Cullins, entre autres). C’est pas mal, un peu fouillis, les mises en cases de Sutton sont compliquées et maniérées, mais c’est chouette, ça donne une allure presque onirique au truc.

Au niveau du scénario, DeMatteis abandonne assez vite la série, pour être remplacé par Bruce Jones (c’est très bien aussi, un peu plus orienté action, avec des histoires en un ou deux épisodes et de bons cliffhangers), puis pas le tandem Dan Mishkin / Gary Cohn. Chose intéressante, la série est éditée par Karen Berger, et d’une certaine manière, on peut voir dans House of Mystery de cette époque une espèce de prototype à la collection Vertigo, avec la volonté de créer un fantastique moderne renouvelé et de développer des personnages forts et complexes. Une sorte de galop d’essai, quoi…

Le dernier épisode du recueil est extrait de la série Brave and the Bold, où Batman rencontre un héros différent à chaque numéro : celui-ci est réalisé par Mike Barr et Jim Aparo. Pas mal, nettement moins foufou que la série qui a précédé, mais très sympathique.

Jim