RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

ca donne envie

Moi j’ai raté cette série, et je suis super content qu’ils la reprennent…

Jim

Au mois de juin, l’éditeur DC Comics publiera un volume compilant les deux séries limitées Batgirl : Year one et Robin : Year one écrites par le duo de scénaristes Chuck Dixon (Batgirl, Robin, Nightwing) et Scott Beatty, et mises en image par les dessinateurs espagnols Marcos Martin (Doctor Strange : The oath, Amazing Spider-man, The private eye) et Javier Pulido (Human Target, The shade).

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Le site de l’éditeur : www.dccomics.com

Ah, du matos de très bonne qualité, surtout graphiquement. Avec une préférence pour la ROBIN, tout de même. Plus ramassée dans son intrigue et puis, Javier Pulido…

Roooh, mais c’est joli ça !

Si vous n’avez pas d’argent, ce n’est pas grave, il vous faut cet album.

Les deux mini sont très bonnes, je recommande cet album à tout ceux qui ne l’ont pas lus

Ouais, mais non, j’ai déjà Robin Year One, :frowning:.
(Et le Batgirl Year one est a des prix exorbitants en occaz’…)

Ben justement profite de cette réédition elle est pas super chère et le robin y’a que 4 zodes c’est pas comme si ça avait été l’inverse.

Qu’est-ce que j’ai écrit à la fin de ma phrase? Il vous faut cet album. evil:

La série Vertigo House of secrets, écrite par Steven T. Seagle (American Virgin) et dessinée par Teddy Kristiansen (The re[a]d diary) va faire l’objet d’une réédition complète dans un omnibus qui contiendra les 25 épisodes de la série, ainsi que l’épilogue en deux parties Facade.

Rain Harper est une adolescente à problèmes en fuite qui débarque à Seattle et découvre une maison hantée dans laquelle elle va devenir malgré elle un membre d’un étrange système judiciaire: un jury composé de revenants jugent les secrets des gens et Rain va tenter de s’interposer entre les accusés et ces spectres vengeurs.

Philippe et Philippe, de la librairie Arkham Comics, ont fait un petit spotlight sur la série en février dernier.

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Le site de l’éditeur : www.dccomics.com

Ouuuhhh je vais attendre un peu une éventuelle édition d’Urban, mais sinon ça sera mien.

Ci-dessous, les designs des personnages par Cliff Chiang:

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[size=150]INTERVIEW DU DESSINATEUR CLIFF CHIANG[/size]

La consultation des « sollicitations » pour novembre m’a fait prendre conscience qu’il existe une série de rééditions de Deadman en souple (j’en étais resté au gros hardcover avec jaquette qui reprenait les Adams…).
Je vais donc me mettre en quête de tout cela, mais en attendant, je me suis dit qu’il n’était peut-être pas inutile d’en parler ici, ça peut toujours intéresser du monde. Et je reviendrai en dire un mot à l’occasion, quand j’aurais rattrapé mon retard…

J’ai récemment découvert l’existence de ce TPB, qui m’avait un peu échappé dans mes pérégrinations récentes. C’est la couverture de Joe Kubert qui m’a attiré l’œil.
Et pour moi, ça a été l’occasion de découvrir, une fois de plus, un truc dont je n’avais pour l’instant qu’entendu parler.

Bon, Andrew Bennett, les plus récents lecteurs l’ont découvert dans les pages de Justice League Dark, mais c’est un vieux personnage, datant de 1981 et dont les aventures ont été publiées dans House of Mystery, à raison d’une dizaine de pages par épisode.

Créé par Jean Marc DeMatteis et Tom Sutton, Bennett est un vampire qui transforme la femme qu’il aime en créature de la nuit, créant par là même son pire ennemi (je la fais courte). La série alterne des actions contemporaines et des aventures situées dans le passé et venues de la longue carrière de Bennett.

Graphiquement, c’est marqué par la personnalité de Sutton, qui dessine certains épisodes et intervient comme encreur sur les autres (sur des crayonnés de gens comme Paris Cullins, entre autres). C’est pas mal, un peu fouillis, les mises en cases de Sutton sont compliquées et maniérées, mais c’est chouette, ça donne une allure presque onirique au truc.

Au niveau du scénario, DeMatteis abandonne assez vite la série, pour être remplacé par Bruce Jones (c’est très bien aussi, un peu plus orienté action, avec des histoires en un ou deux épisodes et de bons cliffhangers), puis pas le tandem Dan Mishkin / Gary Cohn. Chose intéressante, la série est éditée par Karen Berger, et d’une certaine manière, on peut voir dans House of Mystery de cette époque une espèce de prototype à la collection Vertigo, avec la volonté de créer un fantastique moderne renouvelé et de développer des personnages forts et complexes. Une sorte de galop d’essai, quoi…

Le dernier épisode du recueil est extrait de la série Brave and the Bold, où Batman rencontre un héros différent à chaque numéro : celui-ci est réalisé par Mike Barr et Jim Aparo. Pas mal, nettement moins foufou que la série qui a précédé, mais très sympathique.

Jim

DEadman est un personnage qui m’intéresse ne tant que tel, mais j’admets ne pas savoir par ou prendre ? Une saga mythique Jim ?

y a pas un run, genre totalement mythique, de adams sur ce perso ?

Alors j’avoue qu’il me manque pas mal d’info. J’ai un recueil (édition du Fromage, je crois), qui reprend les Adams, mais bon… Cette collection me donne envie justement parce que je pourrais combler mes lacunes…

Grosso modo, le personnage a été créé par Arnold Drake et Carmine Infantino, mais très vite, Adams est arrivé sur la série. Mais le peu de souvenirs que je peux en avoir me laisse l’impression que c’est très sympa question scénario, mais que c’est surtout un festival de délires graphiques. Mais j’en ai fort peu lu et sans doute dans le désordre…
Moi, je sais ce que je vais faire, en tout cas : je vais m’intéresser en premier lieu au tome 1 (parce que c’est les débuts et qu’il y a de l’Adams à foison) et au tome 4 (parce qu’il contient les histoires courtes de Garcia-Lopez, qui sont bien sympas question histoires, de petits contes moraux en histoires courtes, et terriblement virtuose question dessin).
Mais vous n’êtes pas obligés de faire comme moi !
:wink:

Jim

C’est marrant, le premier épisode de Deadman par Drake et Infantino, je l’ai lu là :

Un mag Arédit de l’époque qui contenait ni plus ni moins que « Crisis on Infinitie Earths », et même plus précisément la conclusion cataclysmique de l’event.
A relever, un choix très révélateur du sérieux papal de l’éditeur quant à la gestion de l’éditorial : passe encore que la couv’ présente Deadman plutôt que Crisis, mais la couv’ de Deadman ne correspond absolument pas au contenu ! Et les auteurs affichés ne sont pas les bons, bien sûr…

A ma connaissance, ce TPB n’a pas été évoqué dans les pages qui précèdent, j’en dis donc un mot car il me semble que c’est du matos très intéressant.

La suite du premier titre consacré au héros, rétrospectivement affilié au label Vertigo, après le run historique de Morrison : on attaque avec un court run de Milligan (6 petits épisodes et puis s’en va) suivi du début du run de Veitch, qui restera quant à lui une vingtaine de numéros.

Dur, dur de passer après Morrison qui avait conclu son cycle sur une idée un peu « politique de la terre brûlée » ou « après moi, le déluge », Milligan lui-même en plaisantant en interview. Que faire après un tel coup d’éclat ?
Milligan va intelligemment opter pour l’approche modeste. Sans occulter les évènements des épisodes précédentes (j’y reviens), il va se détourner de l’approche « cassage de 4ème mur », sans pour autant opter pour du réchauffé : Milligan reste dans la tonalité bizarroïde de son prédécesseur, voire l’amplifie, plongeant Buddy Baker dans un univers étranger proprement Kafkaïen. Et le bougre en remontrerait même à Morrison sur ce terrain-là : il ne recule devant rien, et aligne les idées à la fois malaisantes et drôles, dans le même temps, avec un humour noir et un mauvais esprit réjouissant (Animal Man reniflant des culs, impayable ; et bien sûr la scène du cheval, excellente idée…).

Il va en plus donner une conclusion ambitieuse à son intrigue, veillant à expliquer la moindre des bizarreries de son script (une des ses spécialités, son « Dark Knight, Dark City » sur Batman fonctionne de la même façon) avec un épisode conclusif certes un peu didactique, mais en l’occurrence, comme ça cause physique quantique, c’est pas inutile (y’a un petit côté « Primer » de Shane Carruth, pour ceux qui connaissent ce chef-d’oeuvre de la SF). Le célèbre chat de Schrödinger devient pour l’occasion une pizza…
Il évoque fort élégamment aussi, donc, les expériences extrêmes subies par le perso sous la plume de son prédécesseur, et en profite pour dédouaner ses successeurs d’évocations ultérieures.

Rajoutez à la sauce la galerie de perso secondaires la plus absurde de l’histoire du genre (The Green Cigarette…), et des cliffhangers ciselés de main de maître, ça donne certes pas le meilleur travail de Milligan, mais un putain de bon ride totalement dans l’esprit de ce qui a précédé sur le titre.

Pour la partie graphique, je n’ai jamais été fan de Chas Truog qui ne parvient quand même pas à gâcher le run de Morrison (son approche très premier degré du genre sert le propos du scénariste), mais faut dire que encrer par Mark Farmer, on sent quand même nettement la différence. C’en est même pas mal.
Et on notera au détour d’un épisode le passage d’un Steve Dillon sur le titre, définitivement bien plus inspiré que sur au hasard les « Thunderbolts » de nos jours.

Pas lu les Veitch : c’est un artiste que je connais ma,l mais qui me semble jouir d’une excellente réputation ; il semblerait par contre qu’il soit loin d’être au sommet ici. J’attends de lire ça pour me faire une idée et revenir en causer ici.