RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

Il y a des récits que je connais de réputation, mais qu’en fait, je m’aperçois, souvent des années après, que je n’ai jamais lus. Et c’est en parcourant les rayons de ma bibliothèque que j’ai remarqué que c’était le cas pour Underworld Unleashed.

Underworld_Unleashed_TP

Bon, l’histoire, on la connaît, justement : un démon du nom de Neron prend du grade en Enfer et vient séduire vilains et héros de l’univers DC, promettant (et tenant) de leur augmenter les pouvoirs en échange de leur âme. Une coalition de justicier finira par lui faire entendre raison.

Le TPB que j’ai réunit les trois numéros de la mini-série, qui se lisent très bien tout seuls (ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre d’entreprises) et le numéro Underworld Unleashed: Abyss, qui se focalisent sur Alan Scott alias (à l’époque) Sentinel.

C’est très agréable à lire, relire ou découvrir. C’est écrit par Mark Waid sur un concept né de discussion de son grand ami (et editor) Brian Augustyn. Waid s’y connaît en continuité, en coups de théâtre, en construction de vilains mémorables et en astuces de premier ordre. La manière de vaincre Neron fournit par exemple une excellente conclusion au récit, tout en permettant de sortir des sentiers battus (pour une fois, ce n’est pas Superman le plus noble et la clé de tout…).

Question dessin, c’est assuré par Howard Porter, encré par Dan Green puis par Dennis Janke. C’est pas aussi lisse et pur qu’avec l’encre de John Dell, mais c’est plein d’énergie. Je remarque, à la composition de la Justice League, que cette mini précède sa prestation sur JLA, ce dont je n’avais pas pris conscience.

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C’est pas mal du tout. Ça se lit très bien tout seul. Je crois que ça gagnerait à être étoffé de quelques épisodes périphériques, parce que certains trucs mériteraient un éclairage, mais dans l’ensemble, si on veut se contenter de l’événement central, ça fait une excellente distraction doublée, comme souvent chez Waid, d’un petit zest meta.

Jim