RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

J’ai jeté un œil à un recueil intitulé The DC Universe by John Byrne, dans la veine des compilations ayant un auteur pour fil rouge.

DCUniverseJohnByrne

Je ne m’y attendais pas, mais l’ouvrage est passionnant, surtout du fait qu’il rassemble plein de raretés. Que ce soit un Annual des Teen Titans écrit par Wolfman (occasion de réunir le tandem gagnant de Fantastic Four) et encré par Garcia-Lopez, un récit de Green Lantern encré par Kurt Schaffenberger, le très sympathique Secret Origins Annual mettant en scène la Doom Patrol, un épisode d’Atom écrit par Roger Stern (occasion de réunir le tandem gagnant de Captain America), la formidable histoire courte « Silent Night » encrée par Andy Kubert dans un hommage vibrant au père de ce dernier, Joe, le bouquin est plein de pépite.

ByrneTeenTitansAnnualBig

Personnellement, moi, John Byrne, je vénère son travail entre 1978 et 1982, grosso modo. On y sent une progression étourdissante, jusqu’à un niveau rarement atteint dans l’histoire des BD de super-héros, alliant perfection du trait, générosité dans le détail, compositions impeccables et narration d’une grande finesse. Aux alentours de 1983, je trouve qu’il commence à tourner un peu en rond. Les cadrages face / profil se généralisent, les décors se simplifient, la variété des plans se réduit et tous ses personnages ont le menton en galoche. Ses Fantastic Four, je les trouve renversants jusqu’au procès de Reed Richards (ou au combat contre Terrax, disons), mais ensuite, je trouve que le niveau baisse. Bon, c’était tellement énorme que l’ensemble reste d’une excellente tenue, mais graphiquement, y a de la perte.

Green-Lantern-Ganthets-Tale

Fatalement, sa prestation chez DC, je l’aime un poil moins (et je la connais moins, faut dire). Mais ça reste d’un niveau épatant, tout de même. Et là, l’impression est pas mal, la reproduction est propre, y a peu de perte, et on peut découvrir plein de trucs passés parfois sous le radar (parce que c’était un numéro exceptionnel, ou bien un fill-in, ou une histoire courte). Le recueil continue dans le temps, couvrant les différentes périodes de l’auteur, reprenant par exemple sont Ganthet’s Tale sur un script de Larry Niven, le romancier de SF, ou encore un Action Comics Annual contenant un récit « Elseworld » qui m’avait complètement échappé à l’époque (1994).
Bref, c’est vraiment riche. Même si vous êtes comme moi, à trouver que le Byrne récent n’est que l’ombre de son homologue d’il y a trente-cinq ans, ce recueil ne pourra que vous enthousiasmer.

Jim