RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

Je viens de finir le quatrième tome de la réédition de Deathstroke, version années 1990.
Cette fois-ci, les épisodes assemblés sont écrits par Steven Grant. C’est nettement plus testostéroné que Wolfman, plus orienté polar, plus vicieux et plus laconique. Les dialogues tournent parfois aux échanges de one-liners. Mais ça fonctionne carrément bien avec ce personnage.

DeathstrokeTPB4

Le premier épisode est consacré aux retrouvailles avec la nouvelle Vigilante. Les deux suivants se penchent sur le monde des agences d’espionnages, peuplées de ronds-de-cuir qui se prennent pour des durs, et les deux suivants (dont le #25, un numéro double) s’intéressent au thème de la secte (ici mâtiné d’expérience sociologique et de trafic de drogue). C’est peut-être une faiblesse chez Grant, cette volonté de trop en mettre, mais au moins, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas être généreux ou de faire traîner ses affaires.
Le souci de ces épisodes, c’est qu’ils sont nettement moins bien dessinés que le reste de la série. En comparaison, l’Annual (qui présente Gunfire), écrit par Len Wein et dessiné par Steve Erwin (avec un bataillon d’encreur) est d’une grâce inouïe.
Dommage, parce que les récits de Grant envoient du bois.
D’après ce que je sais, c’est le dernier en date de la réédition. J’espère qu’il y en aura d’autres, c’est une série qui, sans être ébouriffante, est plutôt agréable à lire.

Jim