RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

Le deuxième tome de la série Aquaman by Peter David couvre une période (de l’épisode 9 au 20) plus nerveuse. Les choses sont mises en place, et le scénariste peut dérouler son intrigue.

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Qui tourne autour d’une vacances de pouvoir et d’une possible lignée du héros. Grosso modo, la cité de Poseidonis souffre de séismes à répétition, et l’on découvre qu’elle est construite sur une structure souterraine restée inexplorée depuis que les légendes affirment qu’elles recèlent des choses horribles. Aquaman, de son côté, se met en tête de retrouver les autres cités atlantes perdues et de les unifier en prévision d’une invasion prophétisée. Là-dessus, Mera revient alors que le héros a entamé une relation avec Dolphin, et l’ancienne reine ne semble pas en possession de tous ses moyens.

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Le scénariste profite du fait qu’il y ait beaucoup de personnages pour lancer différentes intrigues. Le fils illégitime d’Aquaman, par exemple, réveille la folie des grandeurs des différents monarques qui se sentent menacés par sa présence. Mera cache des souvenirs enfouis dans sa mémoire troublée. Le trône est convoité par Thanatos (un double maléfique d’Aquaman, dont le retour dans la série n’est pas super limpide pour qui ne connaît pas les précédentes séries du héros), qui parvient à s’incarner dans ce monde, mais qui est pris pour cible par le Major Disaster, lui-même persuadé de frapper le justicier marin.

Bref il se passe plein de choses, même si parfois les motivations des personnages voire leurs raisonnements mériteraient des explications plus claires (tout ce qui tourne autour de l’Amiral Strom est un peu rapide, quand même).

Graphiquement, ça va vite, Martin Egeland et Jim Calafiore fournissant des pages pleines d’actions, mais un peu vides en matière de décors. Les designs de monstres et de races exotiques sont fonctionnels, mais pas géniaux. La série souffre d’une vraie ambition visuelle.

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