Je l’ai en tee shirt cette illustration ( il m’a valu pas mal de question d’ailleurs, personne ne connaissant le perso ).
Je rejoins votre avis, booster est une petite série dont je n’attendais rien et qui m’a bien surpris, que ce soit par John’s, jurgens ou Giffen. D’ailleurs ça sort quand le dernier tp concluant la série ?
Ha ouais, quand même, ça fait un an, la…
Flashpoint a du causer un problème, vu que la série est inclus dedans, Bosoter Gold est le seul type avec Flash venant de l’univers normal dans l’univers Flashpoint. Et il manque 10 épisodes à publiés, ça fait peut être beaucoup en un seul tome et pas assez en deux.
Et puis, en fait, il n’y a pas vraiment de conclusion en plus, vu que Booster s’échappe de Flashpoint et se retrouve dans Vanishing Point, il est donc hors du temps, en dehors de Flashpoint et même des new 52, ce qui laisserait une porte ouverte pour donner une suite, mais j’ai tendant à penser que notre plus grand héros de tout les temps que personne ne connait va rester la éternellement. .
Voilà, Nikolavitch a tout répondu à tout.
La seule précision que je donnerais, c’est autour de « graphic novel ». Au départ, soit vers la fin des années 1970 et le début des années 1980, les « graphic novels », c’était tout ce qui n’était pas « comic book », à savoir tout ce qui n’était fascicule mensuel agrafé. En gros, c’était des créations directement faites pour des formats différents. Ça avait parfois la forme de livre, comme le Contract with God de Will Eisner, soit la forme d’album grand format souple (à l’image de nos franco-belges, mais souples, comme l’étaient par exemple Les Tuniques Bleues en 1980, quoi…), comme Stewart the Rat de Steve Gerber et Gene Colan, ou Death of Captain Marvel de Jim Starlin. DC et Marvel, au début des années 1980, ont lancé des collection des graphic novels (chez DC, Julius Schwartz a parrainé une collection de graphic novels de science-fiction), dont les franco-belges ont été une influence évidente, c’est reconnu (faudrait vérifier, mais je crois aussi que c’est l’époque où Dargaud a essayé de pénétrer le marché US, les formats devenant accessibles pour les éditeurs et les lecteurs américains).
Aujourd’hui, « graphic novels » est une appellation fourre-tout, qui recouvre aussi les TPB. C’est une sorte de classification pour la distribution, pour les libraires, pour les catalogues de commandes genre Previews. Mais elle a perdu la spécificité « publié dans un format différent ». Si l’on suivait la vieille dénomination, les graphic novels étaient des créations, des récits directement publiés dans ces formats sans passer par la publication en fascicule. Mais aujourd’hui, on classe en « graphic novel » des trucs qui n’ont aucune raison d’y être classé. Watchmen est rangé dans les graphic novels, mais les éditions compilées sont des TPB (softcover ou hardcover) puisqu’il s’agit d’un recueil de douze épisodes. Pareil pour le Ronin de Miller, par exemple. De même, la seule histoire de Sin City qui soit réellement un graphic novel, c’est Family Values. Tous les autres récits sont des TPB, des compilations d’histoires en épisodes préalablement publiés en fascicules. En revanche, le récent Holy Terror est un graphic novel au sens classique du terme.
C’est un glissement de sens qui correspond à une réalité éditoriale qui a évolué, et qui s’est mutée en réalité commerciale, avec le développement du marché des librairies (et non plus des kiosques) aux USA.
10 zodes c’est faisable en un volume, ça a déjà été fait.
J’ai pas encore débuté le new 52 j’attendais de voir les titres publié par urban et les premiers tp, du coup je sais pas comment booster est traité dans la jli. Tu dis qu’il est hors du temps mais la realité même étant réécrite lui aussi logiquement.
Comme je le dis j’ai encore rien lu de ce nouvel univers, malgré ça y’a pleins de série qui vont me manquer, j’espère que dc ira jusqu’au bout ne ne rebootera pas tout dans 2-5 ans si les ventes chutes. Quoiqu’il en soit je respecte la décision qui est assez couillue.
Booster est rebooté dans les New 52 comme quasiment tout le monde.
Non, mais je pensais qu’avec la fin de la série Booster Gold, le personnage existerait en deux versions new 52 et en version prénew 52 en ayant atterri dans le Vanishing Point qui l’aurait protégé du reboot de Flashpoint.
Et si jamais, un scénariste ambitieux veux jouer sur les paradoxes qui découleraient de cela, j’en serais le premier heureux.
C’est pas un évènement c’est un lieu hors du temps, à la fin du temps plus précisément ou les règles de la physique habituelle sont modifiés, le temps ne s’écoule plus normalement et ce lieu est protégé du reste de la réalité.
Alors je viens de le prendre.
Je l’ai parcouru seulement, et au premier coup d’œil, je n’en ai pas lu la moitié. Et ceux qui me disent quelque chose, je ne me souviens plus du tout de ce que ça raconte. Mais bon, je suis content, y a des trucs sympas. Y a un épisode dessiné par Dick Giordano (et encré par lui), qui est très chouette.
Graphiquement, c’est du DC de cette période, années 1970 : c’est propre, mais mou. Curt Swan, j’aime beaucoup, c’est un mec qui dessine bien, et qui dessine tout bien. Mais c’est un peu sans saveur, quoi. Un style que Lee et Buscema brocardaient dans How to draw comics the Marvel way. Et Schaffenberger, c’est un peu pareil, en plus rond encore. Moi, j’aime bien, c’est doux, lisse, agréable, mais c’est violemment daté.
La repro ne me semble pas terrible : le trait, propre, me semble un peu empâté. J’ai l’impression que c’est du scann proprement nettoyé, mais où de la perte dans les détails est venue contrarier la reproduction. La couverture, qui n’a rien à voir avec l’image présentée ici, est fort laide, et hallucinante : une petite case agrandie et retouchée, sur fond monochrome de couvertures. Et, sérieux, vu la reproduction des couvertures en pages intérieures, ils auraient pu choisir mieux, sans déconner. C’est vraiment l’une des pires couvertures de TPB, et c’est le résultat d’un choix consternant, de mauvais goût et pour tout dire irresponsable. Ça gâche le produit.
Les aventures m’ont l’air un peu décousue, et la présentation des couvertures (un des équipiers de Wonder Woman commente ses aventures, représentées dans des cases…) me semblent reprendre la vieille structure des héros qui racontent leurs aventures, et mettre Wonder Woman un peu en retrait de sa propre histoire, le présentateur de l’épisode semblant tirer la couverture à lui. C’est un peu dommage.
Mais je vais lire ça avec curiosité, au calme.
Ca je pense que c’est dû à l’aspect « rapport » que doit rendre le membre de la Ligue, pour le retour ou non de WW dans cette même Ligue. Chacune des aventures étant supervisée par un membre différent de la Ligue, le même schéma se répète sur ces numéros.
Oui, les histoires ne me disent vraiment rien, donc faut que je me replonge dedans, mais je sais pas, j’ai un peu l’impression qu’il y a une résurgence du sexisme qu’il y avait au tout début, dans la Justice Society, quand elle était réduite à faire les rapports des autres. Mais bon, faut que je lise, parce que, au final, c’est sans doute l’inverse qui se produit : Wonder Woman prouve son caractère unique…
Décidément, je me rends bien compte que le peu de souvenir que j’ai de ces épisodes a disparu.
Je suis en train de lire l’arc « Black Ring » consacré à Lex Luthor et écrit par Paul Cornell, quelques mois avant que DC ne décident de remettre les compteurs à zéro.
Et c’est excellent.
Pour situer, c’est une saga consacrée à Lex Luthor. Lex, accompagnée d’une version robotique de Lois Lane (avec laquelle il fait des cochonneries au lit), parcourt la Terre en quête d’un anneau de Black Lantern. Du coup, il croise Mister Mind, Deathstroke, Gorilla Grodd, Vandal Savage, Larfleeze et quelques autres.
Hé bien, c’est vraiment très bon. Des dialogues efficaces, précis, et pas longs, des situations à retournements multiples, du super-héros sans trop de baston, une excellente utilisation des personnages, une vision de l’univers DC qui n’empiète pas sur les voisins…
Il y a notamment un épisode avec Death, complètement dans la continuité de Gaiman. Certes, Gaiman a « relu » derrière Cornell, paraît-il, mais quand même !
Et Lex Luthor y est présenté au mieux de sa forme, comploteur, calculateur, ambitieux. On est loin du fantoche qu’on voit parfois, ou du sadique compulsif que certains se plaisent trop souvent à mettre en scène. Là, on a le bon équilibre entre le génie du mal et le magnat tout puissant.
Récemment, j’ai pris le premier TPB de la série Green Lantern Sector 2814, consacré à la période Len Wein / Dave Gibbons. Ils le numérotent #1, j’imagine donc qu’on aura d’autres numéros consacrés cette fois-ci à la période Englehart / Staton.
Et donc, c’est pas mal : retour de Jordan sur Terre, remise en route de sa relation avec Carole Ferris (oui oui, ça fait penser à des trucs récents, hein…), attaque du Demolition Crew et du Predator, dont c’est les premières apparitions… La série choisit à ce moment de revenir sur Terre, ce qui est louable, mais ce qui freine l’élan. Le dessin de Gibbons, vachement précis mais peut-être trop terre-à-terre, rajoute à ce sentiment de frein général. En fait, c’est à se demander pourquoi ils n’ont pas commencé la série plus tôt, notamment sur la période Wolfman, qui, d’après tout ce que j’ai lu sur elle, était plus enlevée tout en ménageant la dimension humaine qui intéresse Len Wein.
Mais ça reste bien sympathique, et surtout, ici, Hal Jordan est un personnage agréable, pas antipathique.
En tout cas, hâte de lire la suite.