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Le site de l’éditeur : www.dccomics.com
Cette nouvelle collection réédite intégralement et chronologiquement la série Vertigo Hellblazer, sous des couvertures inédites d’artistes comme Dave Johnson, *Rafael Albuquerque *ou encore Brian Bolland. Six volumes sont déjà disponibles.
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Le site du label : www.vertigocomics.com
Le site de l’éditeur : www.dccomics.com
Que ce soit en VO ou en VF (cf. le « Kamandi » de Urban), le King période seventies est décidément à l’honneur ces temps-ci : qui s’en plaindra ?
là encore, faut foncer. Un concept par page! ça va très vite, et l’on découvre où est ce que morrison est allé pomper ses idées de folies de final crisis.
J’espère qu’un jour, Urban se décidera à sortir ces merveilles maintenant que DC les ressort en nouvelles éditions.
Les deux premiers tomes de cette nouvelle collection était déjà couvert par l’ancienne édition hardcover de Panini, mais la vf n’avait pas les épisodes de Swamp Thing dans lesquelles Constantine apparaissait.
Par contre, le deuxième tome était identique au deuxième tome de cette nouvelle édition (et assez dispensable s’agissant de l’annual et the horrorist, même pour le truc dessiné par Lloyd).
Enfin bon, ça fait plaisir de voir que ce bon vieux John est toujours réédité. J’ai toujours trouvé que cette série avait un charme fou.
totalement.
Je pioche régulièrement dans la série quand je n’ai pas trop de truc à me mettre sous la dent. C’est mon réservoir à bon comics.
Bien dommage que dc ai décidé de la mettre à sec
Je reviens un instant là-dessus.
Lundi, j’ai trouvé les tomes 2 et 3. Le premier d’entre eux contient encore des épisodes de Neal Adams, au découpage échevelé avec des collages de motifs un peu psyché, des visages dans les décors, ce genre de choses. Vraiment magnifiques. Complété par des petits épisodes de George Tuska : c’est toujours chouette, Tuska, même dans les années 1970.
Le suivant (donc le tome 3, c’est bon pour vous ?) est composé de récits plus disparates, souvent issus de back-ups publiés ici ou là. Graphiquement, c’est honnête et carré, mais pas virtuose. Sans doute le ventre un peu mou de la collection, en attendant le quatrième qui contiendra du Garcia Lopez.
Il n’y avait plus d’exemplaires du premier, mais j’ai demandé qu’ils m’en mettent un de côté à leur prochaine commande, ce qui me permettra de revenir sur le sujet fissa !
Jim
Jim tu es fourbe de revenir en parlé comme ça l’air de rien. Tu me donnes envie. Tu es LE MAL.
Gniark gniark gniark.
Jim
Bonjour,
Je me posais une question: Ça vaut quoi, la mini série sur Black Adam de Tomasi et Mahnke ?
J’aime bien le personnage mais j’ai pas lu grand chose sur lui sachant que j’aime bien et le scénariste et le dessinateur, ça me tente beaucoup si c’est trouvable …
http://bizarroworldcomics.com/wp-content/blogs.dir/149/files/2013/07/black-adam.jpg
edit: Merci à la personne qui a rajouté l’image !
Black Adam ? J’avais pris le premier tpb, et j’avais pas détesté, ça développait le perso dans une histoire de vengeance qui s’inscrivait dans les bouleversements de l’univers DC à l’époque. Mais ça ouvrait des portes dont je ne sais pas s’ils ont fait grand-chose par la suite (je ne sais pas si ça s’était poursuivi après ce premier trade)
De mon côté, je suis en train de lire les compléments du sommaire du TPB consacré à World of Krypton.
Je connais la série depuis une vingtaine d’années, que je considère comme l’un des meilleurs morceaux du travail de Byrne sur la reconstruction de Superman à partir de 1986. Peut-être même ce qu’il y a fait de mieux : excellente histoire de SF, cette mini-série se permet d’évoquer des vrais sujets passionnants (les droits des clones, la place de la religion dans la politique…) tout en approfondissant les bases de la nouvelle Krypton, plus froide et plus deshumanisée que l’utopie du post-Crisis.
Qui plus est, c’est dessiné par Mignola, quoi. En pleine transition, d’ailleurs, quittant son style post-Ploog pour commencer sa stylisation (qui le mènera où l’on sait).
Cependant, ce n’est pas pour cette mini-série (un incontournable) que je vous parle du TPB, mais pour le reste du sommaire.
Chose étonnante, alors que le TPB se consacre d’abord à la Krypton redéfinie en post-Crisis (donc, à partir de 1986), le reste du sommaire est composé d’histoires courtes dédiées à la Krypton pré-Crisis (la version d’avant 1986, donc, développée surtout grâce à des histoires des années 1970).
Graphiquement, c’est très sympa, du Dick Dillin, du Dick Giordano, du Gray Morrow, du Gil Kane (« moderne », comprendre encré au feutre, mais ça reste quand même impressionnant), du Marshall Rogers, du Dave Cockrum, bref, super carré.
Question scénario, c’est également le rendez-vous de tout plein d’artisans besogneux de l’époque, Paul Kuppergerg, Elliot S! Maggin, Martin Pasko, Denny O’Neil, Marv Wolfman… On retrouve les constructions lourdement démonstratrices d’O’Neil (mais Pasko fait assez fort également avec sa fable sur la préservation de l’eau, en mélangeant allègrement fanatisme religieux, pertes des repères culturels, exclusion et racisme avec l’absence de conscience écologique…), ainsi que les obsessions de la continuité chez Maggin. Mais l’ensemble se lit bien, malgré parfois quelques tics d’écriture un peu datés.
Surtout, on y trouve des récits importants pour la construction de la « vieille » Krypton. Et l’on s’aperçoit que c’est super pensé, super cohérent. Les différents modèles de fusées construits par Jor-El (de la grande arche spatiale au modèle réduit qu’utilisera Kal-El, en passant par la fusée familiale qui ne décollera jamais), l’irruption de Brainiac qui emporte Kandor, le rôle (en filigrane) de Krypto, cobaye des expériences de Jor-El… Deux épisodes sont à ce regard intéressants, « the Golden Folly of Jor-El », qui s’attarde sur le couple qu’il compose avec Lara et sur la variété et l’opiniâtreté de ses travaux, et « Last Scoop on Krypton », qui décrit les rapports conflictuels entre Jor-El et le Conseil Scientifique de Krypton.
Enfin, le gros morceau de cette compilation, c’est « The Greatest Green Lantern of All ! », qui explique pourquoi le corps des Green Lantern n’a pas pu empêcher la destruction de Krypton et donne la vedette à Tomar-Re (un personnage que j’aime beaucoup).
À l’heure où l’univers DC a une fois de plus été réinventé, il peut sembler bizarre de conseiller la lecture d’un TPB centré sur une version passée de Krypton, et complété par des extraits d’une version plus ancienne encore. Mais l’ensemble du bouquin, outre ses qualités purement formelles, me semble intéressant aussi par sa description d’un concept qui, quoiqu’en perpétuelle évolution, n’en demeure pas moins cohérent.
Qui plus est, plein d’idées ont été reprises dans les titres de la « Super-Famille » de l’actuelle version de l’univers DC, notamment tout le rapport au clonage (voir Superboy), mais également le rapport conflictuel qu’entretiennent les Kryptoniens avec la conquête spatiale. Le travail de Lobdell, notamment, prend appui sur plein d’idées posées dans les récits rassemblés ici.
Jim
De rien.
Ah ouais, j’y aurais jamais pensé mais le jeune Mignola dans la lignée de Mike Ploog c’est tout à fait ça.
C’est assez frappant, mais je dois avouer que j’ai vu ça dans une de ses interviews, je crois (ou dans un commentaire de chroniqueurs), il y a plus de vingt-cinq ans, à une époque où le nom de Mike Ploog n’évoquait pas vraiment grand-chose pour moi (je crois que je ne le connaissais que par ses Ghost Rider, ce qui n’est pas sa meilleure carte de visite).
Jim
DC semble avoir décidé d’exploiter son patrimoine Green Lantern. Après trois tomes des Tales of the Green Lantern Corps (les deux premiers consacrés à des one-shots ou des back-ups, le troisième à Green Lantern Corps #201 et suivants, c’est-à-dire la seconde partie du run de Steve Englehart), ils ont lancé Green Lantern Sector 2814, qui commence avec les épisodes de Len Wein et Dave Gibbons.
J’en parle ici.
Récemment, j’ai pris le premier TPB de la série Green Lantern Sector 2814, consacré à la période Len Wein / Dave Gibbons. Ils le numérotent #1, j’imagine donc qu’on aura d’autres numéros consacrés cette fois-ci à la période Englehart / Staton. [image] Excellent : c’est une période qui me semble très riche, et que je connais for mal. Mais en tout cas, elle contient plein d’éléments qui sont la base de nombreuses histoires récentes de Geoff Johns : conseillé aux lecteurs qui ne connaissent pas …
Dès le deuxième volume (celui dont au sujet duquel que je vous cause), on entame le début de la première partie du run d’Englehart, ce qui est un peu bordélique dans la collection, mais bon, les Englehart sont en passe d’être en grande partie réédités, donc c’est cool…
GREEN LANTERN: SECTOR 2814 VOL. 2 TP
Written by LEN WEIN, STEVE ENGLEHART and PAUL KUPPERBERG • Art by DAVE GIBBONS, JOE STATON and others • Cover by DAVE GIBBONS
On sale AUGUST 21 • 232 pg, FC, $16.99 US
Over the course of these 1980s tales from GREEN LANTERN #182-183 and 185-189, John Stewart becomes the new Green Lantern of Earth, only to face the threats of Eclipso and Star Sapphire. Plus, John Stewart battles his predecessor as Green Lantern of Earth, Hal Jordan!
Donc, voilà.
J’avais bien aimé le précédent, un peu planplan, mais tout sympa : l’éditorial a décidé à ce moment de la série (après des épisodes par Wolfman, il me semble, mais pareil, ça fait partie de trucs que je n’ai lus que de manière fort parcellaire) de ramener Hal Jordan sur Terre. Il y affronte de nouveaux vilains et d’anciens ennemis, et l’ensemble est un peu terre-à-terre, sans envergure épique. La relation avec Carol Ferris est pas mal, mais ça reste un peu mou. D’aucun diraient que c’est dû au dessin trop classique de Dave Gibbons, mais ce n’est pas tout à fait vrai : Len Wein donne l’impression de ne pas trop savoir quel enjeu donner à la série.
Ce tome 2 marque donc la fin de la période Wein et le début du règne d’Englehart. Ce dernier est rapidement rejoint par Joe Staton (formidable encreur de plein de Hulk de Sal Buscema, et dessinateur venu de Charlton, qui commençait à se faire remarquer sur Green Lantern, auquel il sera attaché de longues années).
La transition se fait notamment autour du Predator, un nouvel ennemi de Green Lantern qui est présenté comme un rival de Jordan dans le cœur de Carol. Len Wein a lancé le personnage en suivant le modèle du Green Goblin dans Spider-Man : il laisse entendre que le Predator est un personnage de la série que les lecteurs connaissent bien. Mais il quitte la série sans révéler qui il est (je ne sais pas s’il avait une idée précise de qui il envisageait), et parmi les premières missions d’Englehart, il y a l’affaire Predator à régler, et ça sent clairement le « dis, coco, si tu pouvais régler ça, ça serait pas mal ». Ce n’est pas la première fois qu’Englehart arrive sur une série et « range le désordre » de ses prédécesseurs. Déjà, sur Captain America, Roy Thomas l’avait chargé d’expliquer qui est le Captain America des années 1950, ce qui avait occasionné l’une des meilleures histoires de la série. Là, en un gros épisode dense bardé de flash-back (peut-être un peu trop copieux, même si, à la lecture, ça passe assez bien), Englehart nous propose une de ses explications capillotractées dont il a le secret, un retournement de situation étonnant, bourré de connotations et de sous-entendus sexuels comme il adore. Qui plus est, tous les concepts qu’il avance à cette occasion serviront de tremplin à plein d’idées et de sagas par la suite (notamment chez Geoff Johns). Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous laisse découvrir de quoi il retourne, je m’en voudrais de gâcher la surprise.
Autre truc vachement bien dans son run, Englehart décide de pousser Jordan dans un coin et de donner la vedette à John Stewart. L’événement est doublement intéressant : d’une part il donne avec Stewart un ton différent de celui porté par Jordan. Stewart est plus bravache (sans doute porté par son idylle avec la jolie Katma-Tui) et rompt avec la tradition de l’identité secrète, par exemple. D’autre part il ne lâche pas pour autant Jordan, qui n’a plus d’anneau et n’exerce plus en costume vert, mais demeure présent dans la série. On peut comparer ce qu’il fait avec Jordan, à ce qu’il a également fait avec Henry Pym dans West Coast Avengers, travaillant sur le héros même quand ce dernier n’est pas « super ».
Très très intéressant : continuité forte, personnages en mouvement, réflexion sur le passé de la série, l’univers DC n’avait pas attendu Crisis on Infinite Earths pour être moderne.
Visiblement, la fin de cette première partie du run d’Englehart va être rééditée dans le troisième volume.
GREEN LANTERN: SECTOR 2814 VOL. 3 TP
Written by STEVE ENGLEHART
Art by JOE STATON and others
Cover by WALTER SIMONSON
On sale JANUARY 15 • 200 pg, FC, $16.99 US
In this new collection of GREEN LANTERN #194-200, John Stewart clashes with Guy Gardner to see who will be the Green Lantern of Earth. And while Stewart battles Harbinger during the Crisis on Infinite Earths, Gardner recruits enemies of the Green Lantern Corps to stand against an evil that could destroy the entire universe—including The Shark, Hector Hammond, Sonar, Goldface and more!
En plus, sous une couverture de Walt Simonson !
Comment voulez-vous que je ne cède pas à la tentation ?
Jim
Mon portefeuille voudrais que tu cède en silence car moi tu me tentes à chaques fois.
Damn you JIM Damn you
[size=50]s’en va en pleurant de bonheur devant une nouvelle découverte.[/size]
[size=50]s’en va en pleurant de bonheur devant une nouvelle découverte.[/size]
Voilà, j’aime illuminer l’esprit de mes contemporains !
Jim
Tiens à propos de Green Lantern, puisque dans la série animée, on dans un peu sur les deux pieds, on dit comment? « secteur deux huit un quatre? » ou « secteur deux mille huit cents quatorze »?
Moi j’aurais tendance à dire deux mille huit cent quatorze, étant donné que l’univers est découpé en 3600 secteurs (en base 10? ).
Tiens à propos de Green Lantern, puisque dans la série animée, on dans un peu sur les deux pieds, on dit comment? « secteur deux huit un quatre? » ou « secteur deux mille huit cents quatorze »?
Moi, je dis « Secteur Vingt-Huit Quatorze ».
Jim