Y a pas de ça ici.
Ça se saurait.
Jim
Me manque les trois derniers, tu m’as donné envie de me replonger dedans, pareil faut que fasse le point sur nightwing de Dixon puis Grayson
Sur Nightwing, je n’ai pas non plus suivi la réédition récente, parce que j’ai plein de TPB d’il y a une vingtaine d’années. Excellente série. Je devrais regarder le contenu, tout de même, afin de voir si ça va plus loin que ce que j’ai.
Jim
J’ai un mix des deux éditions, j’étais trop content d’avoir trouvé pas mal d’anciens tpb de la série à Bruxelles au prix normal y’a une dizaine d’années, avant que dc ne sortent la dernière version qui me semble plus complète.
Raaahhh ça donne envie tout ça. Dixon je suis assez fan, c’est convenu, mais toujours bien foutu.
Je plussoie.
J’avais eu un vague espoir quand urban à sorti un mag kiosque avec son début de run malgré un format quene n’apprécie guère j’aurais soutenu l’initiative
Après, ça serait idéal pour la collection « Chronicles », je pense. Comme Robin.
Sauf que cette collection demande énormément de boulot (et puis, moi, je ne suis pas pressé d’avoir plein de titres batmaniens en plus, dans une collection où, pour une fois, Superman se vend pas si mal…).
Jim

DC semble lancer une collection comparable aux Epic (softcover, assez gros) avec un prix de départ à 34,99$. Cela commence en novembre. Il semble par contre que ce ne soit pas complet (le volume sur Flash me semble trop petit pour 6 années entières mais je peux me tromper.





Génial !!!
Showcase #4 est daté de septembre 1956. Showcase #8 de mai 1957. Showcase #13 et 14 de mars et mai 1958.
Flash #105, premier numéro de la relance, est daté de février 1959, et la série est bimestrielle et le reste, peu ou prou, jusqu’à 1966 (avec les cahots de périodicité que connaissent tous les titres DC ou presque dans ces années).
Donc, somme toute, ça ne m’étonne pas tant que ça.
Moi, je suis très intéressé par des séries des années 1980 et 1990. Genre, la série Catwoman : malgré les dessins racoleurs de Jim Balent, j’ai bien envie de la lire dans l’ordre, par exemple.
Jim
Ha le Wonder Woman ca m’intéresse. C’est cool en tout cas, les epic avaient remplacé les Essentials mais il n’y avait pas eu d’alternative à l’arrêt des Showcase
L’omnibus Amalgam ne reprendra pas les deux histoires de Gerard Jones, reconnu coupable et emprisonné pendant 4 ans pour détention et partage de matériel pédopornographique.
Dans ce genre de cas, je trouve qu’il faudrait que les condamnations comportent une clause indiquant que les droits d’auteur (ou une partie) vont à des associations… Ça permettrait que les lecteurs aient tout de même accès aux œuvres d’auteurs condamnés.
Tori.
Dans les recueils couvrant la première période Greg Rucka sur Wonder Woman, il me manquait un tome : Land of the Dead, qui présente la particularité d’avoir une héroïne aveugle et, surtout, de montrer le grand talent du trop rare Rags Morales. Voilà, j’ai récupéré ce tome.
Le recueil, édité en 2006, soit une bonne année après la publication en fascicules, dispose d’un chouette papier offset, doux au toucher et au regard, qui absorbe un peu la luminosité des couleurs.
Le sommaire s’ouvre sur un cross-over avec Flash, série à l’époque écrite par Geoff Johns, et dont je n’apprécie guère les aventures, même si j’ai relu récemment le dernier arc, avec le nouveau Zoom, que je trouve pas mal du tout. C’est justement Zoom qui est au centre de cette rencontre, allié à la Cheetah.
La suite des aventures de la Princesse Diana (l’autre) la conduit dans un long périple mythologique jusqu’à rencontrer Hadès, dans une version modernisée qui semble préfigurer quelques réinterprétations à venir.
En plus de mettre en scène une héroïne au caractère inaltérable (chose à laquelle le scénariste nous a habitués), il met en valeur sa vaillance malgré le handicap. Le récit est également l’occasion de détailler ses relations à ses proches (le personnel de l’ambassade, Wonder Girl…).
Morales, quant à lui, fournit un travail soigné, aux ombres riches, aux personnages souples et vivants, dont les expressions faciales sont sans cesse renouvelées. Un des sommets de cette prestation. Et une série qui va d’autant plus pâtir des gros ravalements intempestifs imposés par Didio avec Infinite Crisis qu’elle parvient à se développer de belle manière, assez indépendamment du reste du catalogue.
Jim
Je n’avais jusqu’à maintenant jamais lu Joker: Last Laugh, une mini-série très sympa tournant autour du célèbre ennemi de Batman. Voilà qui est réparé.

Le principe est simple : le Joker apprend qu’une tumeur au cerveau le condamne à court terme, et décide d’emporter avec lui un max de monde. Il s’évade de la prison pour super-vilains appelé le Slab et entraîne dans son sillage une meute de méchants jokérisés. Batman et ses alliés vont s’unir pour arrêter tout ce petit monde.
Dans le même temps, on suit les aventures de Shilo Norman, que les lecteurs de Mister Miracle connaissent bien. Ici, il officie comme gardien et chef de la sécurité du pénitancier et, allié à la marshal Dina Bell, il se retrouve dans une prison téléportée quelque part dans une autre dimension. Il devra s’allier au Multi Man et à Mister Mind pour revenir sur Terre.

Les six épisodes de la série centrale sont écrits par Chuck Dixon et Scott Beatty, qui apportent chacun leurs forces au récit : le premier permet une caractérisation forte avec de bons dialogues percutants tandis que le second se plaît à animer de nombreux personnages bigarrés et à organiser les idées foldingues liées à la mission de Shilo. Les six chapitres sont trépidants et le recueil de 2008, qui ne reprend ni les épisodes spin-offs contenus dans d’autres séries (dont JLA) ni le Secret Files qui y est associé, reste très lisible et facile à suivre.

Particularité de la mini-série : chaque épisode est pris en charge par un dessinateur différent. C’est Pete Woods qui ouvre la marche avec un premier chapitre faisant la part belle au couple Dick / Barbara. Puis suivent Marco Martin, Walter McDaniel qui officie dans un style proche de Howard Porter, Andy Kuhn, Ron Randall et Rick Burchett. La disparité de traits ne nuit pas à la lisibilité de l’ensemble.
L’ensemble se tient plutôt bien, avec un bon sens du suspense. Les deux premiers épisodes se concentrent sur l’évasion. Les chapitres quatre et cinq sont plus drôles et délirants, notamment grâce à la présence de Harley Quinn. D’ailleurs, l’un des charmes de la mini-série, c’est de passer en revue le microcosme batmanien, qui permet de croiser jusqu’à Jean-Paul Valley ou Kirk Langstrom.
Le récit est peuplé également de super-vilains de seconde voire d’énième zone, certains tellement obscurs qu’on les a oubliés. La saga offre son lot de surprises, mais aussi de pouvoirs insolites ou de costumes colorés, mettant en valeur le côté grandiloquent et bigarré des univers de super-héros. La parution date e 2001-2002, à une période où les séries Batman commencent à devenir plus sérieuses encore, et cet événement constitue une belle bulle de nawak multicolore.
Jim
Avant la traduction pour Urban ? ^^
Urban a annoncé Alex Nikolavitch… a moins qu ils ne soient qu un… qui les a déjà ensemble (et puis un LMD ou un superrobot…)?
Complètement : je ne savais même pas qu’ils le faisaient, et il m’a fallu du temps pour comprendre que « les derniers jours d’un clown », c’était le titre français.
(Et là, en rangeant quelques comics hier soir, j’ai découvert que j’avais quatre épisodes sur six en fascicules : c’est sans doute pour cela que je n’avais jamais lu la mini-série, j’attendais sans doute de tout compléter pour m’y lancer. Le TPB a rempli cette fonction.)
Jim
Tiens d’ailleurs en parlant des Showcase
Dégotté il y a quelques mois chez le copain du Cube à comics et lu il y a quelques semaines.
Alors je sais pas pourquoi je trainais un peu des pieds à le lire, il est probable que c’est la lecture de l’épisode faisant le crossovers avec les Teen Titans qui m’avait un peu refroidi parce qu’il y avait un gap entre Pèrez et Aparo (et pourtant dieu sait que j’ai dévoré les Brave and the Bold). Donc je commence un peu avec recul…
…et en fait c’est le kiff
D’abord j’étais étonné du sommaire avec un épisode plus ancien placé après des épisodes récent mais j’ai découvert qu’il s’agissait en fait d’une technique de DC. Faire découvrir une série via une autre (donc là Brave and the Bold #200 soit le dernier de la série) avant de lancer la revue régulière. Ça fonctionne bien car l’épisode de B&B est une bonne présentation de l’équipe et se place judicieusement après la première aventure.
Une première aventure qui voit donc une scission entre Batman et la Ligue de Justice sur fond de désaccord idéologique sur le rôle du groupe. Voulant sauver son ami, Lucius Fox, Batman est confronté au refus de Superman et des autres car il ne faut pas intervenir dans un pays en guerre par peur de faire dégénérer les choses et par refus d’interférer.
Mine de rien la série de Mike Barr et Jim Aparo questionne déjà sur l’interventionisme des super-slips. Pour Batman c’est plié donc, il faut y aller et au cours de cette aventure en Markovie il sera accompagné de Black Lightning et croisera la route de Geo-Force (prince de Markovie), Katana (guerrière décidé à tuer ceux qui ont assassiné sa famille), Metamorpho (qui passait par là) et Halo (jeune femme amnésiqu).
Au final Batman créera donc un nouveau groupe avec ces nouveaux compagnons plus prompte à âgir comme il le souhaite. Mais la série se démarque très vite en n’étant pas, justement, une série sur Batman et ses soldats. Très vite les Outsiders prennent le devant de la scène et Batman sera au final bien plus en retrait comme une sorte de figure bienveillante la plupart du temps. Les Outsiders forment une nouvelle famille qui fonctionne très bien avec un bon équilibre entre les personnages âgés faisant leur vie (Métamorpho), la plus jeune essayant de tout ré-apprendre (Halo) et ceux entre-deux qui seront à la fois compagnon et tuteurs des autres.
La série distille un très bon équilibre entre aventure et vie privée qui fait qu’on s’attache très vite aux personnages. Le duo Katana/Halo fonctionne parfaitement, la noblesse de Geo-Force fait mouche, Black-Ligthning est passionnant etc. C’est rythmé et le dessin d’Aparo assure d’autant plus que le noir&blanc de cette édition le met encore plus en valeur.
Le volume se conclu sur la révélation de l’origine d’Halo. Je m’en vais découvrir la suite avec l’arrivée d’Alan Davis au dessin.
J’ai aussi de très bons souvenirs de la série. Comme tu dis, le côté interventionniste est là, avec une chouette caractérisation, des humains qui restent présents sous le masque… Une excellent série de groupe, un peu éclipsée par New Teen Titans et c’est immérité.
Il y a un tome 2 ? En Showcase ?
Jim









