RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

J’avais gardé un souvenir très mitigé de la série Immortal Iron Fist. Recemment, j’ai été amené à chercher des références dedans et donc à relire le premier TPB.

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Et c’est bien meilleur que dans mon souvenir.
Bon, certes, c’est complètement connecté au passé, l’intrigue puisant à fond dans les épisodes de Claremont et Byrne (Aja cite tantôt Byrne tantôt Miller et s’inscrit dans cette lignée). Mais les scénaristes s’arrangent pour développer plein de choses intéressantes : les précédents Iron Fist, la révélation (auprès du héros et des lecteurs), les différentes cités… C’est bien troussé, très cohérent par rapport à ce que l’on sait du personnage, donnant du corps au premier épisode de Thomas et Kane, par exemple).

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Le personnage d’Orson Randall est très rapidement attachant. La gestion des flash-backs est bien structurée, mais surtout les scènes dans le présent, qui nous montre un personnage usé, sont plutôt réussie.

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L’autre bon point est la gestion de l’univers contemporain à la série. Le monde Marvel est hanté par l’enregistrement des héros et par l’ambiance Civil War. Mais ceci ne dépasse pas le stade de quelques dialogues ou récitatifs. C’est léger, éclairant mais pas encombrant.

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Dans une récente conversation sur ce forum, quelqu’un expliquait que Brubaker avait fourni l’intrigue et Fraction les dialogues. Cela se sent, et la série profite des forces respectives des deux auteurs. La structure bien construite facilite l’entrée dans l’intrigue, et les dialogues, modernes et plein de références et de jeux de langage, dynamisent les relations entre les personnages. Une bonne alliance.

Le TPB se conclut sur une première intrigue, celle d’Orson Randall, et ouvre sur celle du tournoi. J’espère avoir le temps de relire ce tome 2 et de venir en parler ici.

Jim