RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Le deuxième tome de la rééditions s’intitule Captain Britain: A Hero Reborn (ici, l’édition que j’ai, datant de 2007). Il entame une partie de l’histoire du magazine où celui-ci, sans doute pour des raisons économiques, propose des histoires en noir & blanc.

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Mais on ne perd pas au change puisque les aventures imaginées par Gary Friedrich sont illustrées par nul autre que John Buscema. En plus, il est encré soit par Tom Palmer soit par Fred Kida, qui travaille dans la même optique que le précédent. Autant dire que c’est assez magnifique à regarder.

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L’intrigue d’ouverture du recueil, « The Fall of the Fourth Reich », continue sur la lancée des récits précédents, avec le Red Skull, Captain America, Nick Fury, et quelques personnages propres à la série, comme l’agent Lance Hunter, à la tête de l’organisation S.T.R.I.K.E.

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L’épisode 27 est une étape, dernier chapitre de l’intrigue autour du complot nazi, court instant de calme et tremplin pour une nouvelle histoire autour d’un nouvel ennemi, Lord Hawk. Le personnage, retors, mettra Captain Britain dans une situation difficile auprès des autorités et notamment de l’inspecteur Thomas (un personnage créé par Claremont dans Marvel Preview et qui sera développé tout au long de la carrière de Captain Britain), au cours de développements très marvéliens. John Buscema est remplacé par Ron Wilson (toujours encré par Fred Kida) à partir du numéro 31, qui voit le héros entretenir des doutes de plus en plus sérieux sur son rôle, et à générer des tensions entre lui d’un côté et Merlin et Roma de l’autre.

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La série finira cependant par s’arrêter. Le personnage, sans domicile fixe, intègre alors le sommaire de Super Spider-Man & Captain Britain Weekly #231 à 238. La revue est consacrée à des éditions anglaises d’aventures tirées d’Amazing Spider-Man ou Spectacular Spider-Man, et le feuilleton consacré à Brian Braddock complète le sommaire, toujours en noir et blanc. La teneur des scripts, rédigés par Bob Budiansky et Jim Lawrence, oscille entre des histoires de super-vilains (le Manipulator) et des récits fantastiques à base de serpent géant ou de loup-garou, pour une série qui semble s’éparpiller mais ne ménage pas son lecteur.

Jim