RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Bon, je suis passé devant et… j’ai oublié.
Faut que je le note.

Jim

Merci, encore. :slight_smile:

Le contenu du deuxième : Super Spider-Man and Captain Britain (Marvel UK, 1976 series) #233-247, Marvel Team-Up (Marvel, 1972 series) #65-66, Hulk Comic (Marvel UK, 1979 series) #1 and #3-46, The Incredible Hulk Weekly (Marvel UK, 1979 series) #47-55 and #57-58, and The Incredible Hulk (Marvel UK, 1980 series) #59-63.

Sources : GCD :: Issue :: Captain Britain #2 - Siege of Camelot et Captain Britain: The Siege of Camelot #1 - Captain Britain: The Siege of Camelot (Issue)

Et l’autre contient HULK COMIC #42-63, MARVEL SUPER HEROES #377-388 and DAREDEVILS #1-11. (source : Captain Britain: The Siege of Camelot #1 - TPB (Issue)).

Tori.

7 New Marvel Omnibus in 2021:

Golden Age Captain America Vol. 2
Captain America Vol. 3
Captain America by Dan Jurgens
Captain America by Rick Remender
Savage Sword of Conan: The Original Marvel Years Vol. 5
Cosmic Ghost Rider Vol. 1
Star Wars Legends: Knights of the Old Republic Vol. 1

Papy Steve à l’honneur, 80 ans oblige (Omar les bons tuyaux grâce à ses contacts avec David Gabriel). Rien ne me tente dans cette liste.

Star Wars: KOTOR, c’est une très bonne série. Drôle, enlevée, pleine d’idées.

Jim

Faudrait que je la termine … y a des tomes qui ont fini dans le dégât des eaux …

J’ai perdu le fil du feuilleton : tu as eu un dégât des eaux ?

Jim

Oui, il y a plusieurs années dans mon appart en région parisienne.
J’ai perdu quelques BD, dont 3 KOTOR que je n’ai pas encore remplacés.

Ah d’accord.

Jim

Bon, j’ai ressorti mes recueils, afin de raviver mes souvenirs (parce que ma lecture des tomes remonte à loin, même si j’ai remis plus récemment le nez dans les épisodes de Moore et de Delano, mais ça ne concerne pas ta demande).

Le premier tome, Captain Britain: The Birth of a Legend (ici, l’édition de 2007, celle que j’ai) assemble les chapitres contenus dans Captain Britain Weekly #1 à 23. En couverture, les noms de Chris Claremont et Herb Trimpe sont crédités, même si le scénariste ne rédige pas toutes les intrigues.

Captain_Britain_Vol_1_1

Après une intro signée Claremont et datant de 2006, dans laquelle l’auteur évoque surtout son complice dessinateur, le lecteur peut retrouver directement les aventures du héros, qui commencent en pleine baston (dans l’intro, le scénariste donne les raisons d’une telle entrée in medias res : la première version du scénario ne mettant pas le héros en costume et se contentait de présenter une histoire d’origine, à l’issue de laquelle Brian Braddock n’a toujours pas son costume, et les deux auteurs ont donc dû rajouter cette séquence d’ouverture à l’exigence des responsables éditoriaux, ce qui donne cette ambiance à cent à l’heure), avant d’arriver à la scène que l’on connaît bien, durant laquelle Braddock, fuyant à moto les troupes de Joshua Stragg, se retrouve confronté à Merlin et à sa fille, qui le somment de choisir entre l’amulette du pouvoir et l’épée de la force (à l’époque, en 1977, l’alternative se résumait aussi en termes de vie et de mort).

Captain-Britain-1-2-extrait-Brian-fuite-moto-falaise

Le recueil compile donc les différents épisodes, qui compte sept ou huit pages, et qui entraînent le jeune britannique dans des aventures rocambolesques. Dès la seconde livraison, on sent que le rythme s’installe et que les auteurs reviennent à une narration moins soutenue, ils ont trouvé leurs marques. Claremont va lentement développer l’univers autour de Brian Braddock, avec sa sœur Betsy, sa petite amie Courtney.

Captain-Britain-1-2-extrait-Reaver-et-ses-mercenaires

Il s’évertue également à donner au nouveau héros britannique une galerie de vilains, souvent peu mémorables (et marqués déjà par les fixettes du scénariste : Betsy est possédée, par exemple), mais qui ont le mérite de faire évoluer son univers, d’en constituer la personnalité, le caractère unique.

Captain-Britain-1-2-extrait-baton-extensible

Il est en cela assez bien servi par Herb Trimpe, un dessinateur classique, compétent, énergique, qui sait cadrer et raconter. Le trait est parfois un peu lourd, et profondément marqué par l’influence de Jack Kirby, à qui l’illustrateur emprunte davantage les tics superficiels que la réelle vivacité. Mais ça fait bien la blague, ça remplit son office en matière de feuilleton dynamique plein de coups de théâtre, destiné à séduire un lectorat qu’on espère retrouver la semaine suivante. L’encrage de Fred Kida, un vétéran des strips (qui dessinera pendant un temps celui consacré à un certain Tisseur de Toile) lui donne un aspect très vivant, pour un résultat des plus agréables.

the-debut-of-dr-synne

Au numéro 11, c’est Gary Friedrich qui prend le relai, donnant une conclusion assez enlevée à l’intrigue autour du Doctor Synne, et convoquant par la même occasion quelques images intéressantes renvoyant aux chasses aux sorcières, ce qui renforce la dimension fantastico-religieuse de la série.

captain-britain-vs-mastermind

Il ne dédaigne cependant pas la technologie et la science-fiction, puisque Friedrich introduit le personnage du Mastermind, ordinateur fou créé par le père du héros et appelé à revenir à plusieurs reprises enquiquiner ce dernier (jusques et y compris dans les Excalibur de Ben Raab).

Mais cette orientation ne durera pas, puisque le nouveau scénariste, peut-être sous l’injonction de Larry Lieber, le frère de Stan Lee officiant ici comme editor, va connecter davantage la série au reste de l’univers Marvel. C’est ainsi que s’invitent Captain America ou Nick Fury dans une intrigue voyant le retour du Red Skull, qui lorgne vers l’insaisissable terre anglaise.

Le recueil contient également toutes les couvertures, qui souvent ne sont pas signées. La première l’est, puisque le nom de Larry Lieber apparaît en bas du dessin. Pour les autres, c’est plus difficile. On reconnaît la patte de John Romita, qui officie alors en qualité de directeur artistique, mais les composition et la massivité de certains personnages me laissent penser que les crayonnés ont été réalisés par quelqu’un d’autre. Parfois, ça ressemble à du Ron Wilson… Mais dans l’ensemble, elles ont ce parfums des comics classiques aux couvertures généreuses en costumes colorés et en ramponneaux sonores.

Jim

Le deuxième tome de la rééditions s’intitule Captain Britain: A Hero Reborn (ici, l’édition que j’ai, datant de 2007). Il entame une partie de l’histoire du magazine où celui-ci, sans doute pour des raisons économiques, propose des histoires en noir & blanc.

711bAm0QgaS

Mais on ne perd pas au change puisque les aventures imaginées par Gary Friedrich sont illustrées par nul autre que John Buscema. En plus, il est encré soit par Tom Palmer soit par Fred Kida, qui travaille dans la même optique que le précédent. Autant dire que c’est assez magnifique à regarder.

rj7Uyv96_1101190710401gpadd

L’intrigue d’ouverture du recueil, « The Fall of the Fourth Reich », continue sur la lancée des récits précédents, avec le Red Skull, Captain America, Nick Fury, et quelques personnages propres à la série, comme l’agent Lance Hunter, à la tête de l’organisation S.T.R.I.K.E.

lf

L’épisode 27 est une étape, dernier chapitre de l’intrigue autour du complot nazi, court instant de calme et tremplin pour une nouvelle histoire autour d’un nouvel ennemi, Lord Hawk. Le personnage, retors, mettra Captain Britain dans une situation difficile auprès des autorités et notamment de l’inspecteur Thomas (un personnage créé par Claremont dans Marvel Preview et qui sera développé tout au long de la carrière de Captain Britain), au cours de développements très marvéliens. John Buscema est remplacé par Ron Wilson (toujours encré par Fred Kida) à partir du numéro 31, qui voit le héros entretenir des doutes de plus en plus sérieux sur son rôle, et à générer des tensions entre lui d’un côté et Merlin et Roma de l’autre.

sdCaptBritain35pg

La série finira cependant par s’arrêter. Le personnage, sans domicile fixe, intègre alors le sommaire de Super Spider-Man & Captain Britain Weekly #231 à 238. La revue est consacrée à des éditions anglaises d’aventures tirées d’Amazing Spider-Man ou Spectacular Spider-Man, et le feuilleton consacré à Brian Braddock complète le sommaire, toujours en noir et blanc. La teneur des scripts, rédigés par Bob Budiansky et Jim Lawrence, oscille entre des histoires de super-vilains (le Manipulator) et des récits fantastiques à base de serpent géant ou de loup-garou, pour une série qui semble s’éparpiller mais ne ménage pas son lecteur.

Jim

Merci pour ces supers retours, Jim. :slight_smile:

Wahou, merci !
Donc le deuxième volume que j’ai trouvé, d’une autre collection, comprend bien ce que je cherche du quatrième volume vu dans la première collection, trop cher pour moi ?

Apparemment, il contient tous les Hulk de l’autre, sauf le 56.
En revanche, il n’y a pas les Marvel Super heroes ni les Daredevils.

Donc si ce qui t’intéresse n’est que dans les Hulk, ça doit être bon !

Tori.

Oui, je cherche les Hulk Comics.
Donc, normalement, le volume moins cher peut me convenir. Merci !

Si Gary Friedrich et Bob Budiansky signent chacun une introduction au tome 2, c’est Dez Skinn (connu avoir lancé Doctor Who Weekly et, bien entendu, Warrior, une revue qui abrita quelques travaux d’un certain… Alan Moore) qui signe celle du troisième tome, intitulé The Lion and the Spider. Responsable éditorial chez Marvel UK, Skinn aura son mot à dire concernant le sommaire d’un nouvel hebdomadaire, Hulk Comics, au sommaire duquel figurera un certain Chevalier Noir et un héros britannique bien connu.

81iLrVK7JqL

Sorti en 2009, le recueil reprend la compilation des aventures de Captain Britain là où le tome précédent s’était arrêté, réimprimant les aventures parues dans Super Spider-Man & Captain Britain #239 à 247.

Slaymaster

Les scripts de Jim Lawrence, illustrés par Ron Wilson ou Pablo Marcos (ou parfois les deux, le deuxième encrant le premier), tournent autour du thème de la chasse, à l’occasion d’une première intrigue qui voit le héros et ses amis se retrouver dans la ligne de mire d’un émule du Comte Zaroff en fauteuil roulant, puis d’une seconde dans laquelle le héros britannique affronte le Slaymaster, dans une intrigue qui parle de vieux comics Marvel inestimables.

Mais bientôt, la revue cesse toute publication de récits inédits. Les numéros 248 à 253 proposent une réédition en noir et blanc des Marvel Team-Up #65 et 66 (que ma génération a découverts dans Spécial Strange il y a presque quarante ans), auxquels l’équipe éditoriale ajoute des pleines pages d’introduction à chaque chapitre (les premières sont dessinées par Byrne lui-même). Le recueil de 2009, quant à lui, reproduit les épisodes avec les couleurs américaines, entrecoupés desdites pages de chapitre, ce qui constitue un travail éditorial de qualité et confère à l’ensemble une dimension historique bienvenue.

Good-Boy-Brian

Les aventures inédites de Brian Braddock, alias Captain Britain, semblent terminées. Mais c’est compter sans Dez Skinn, qui a pour tâche de constituer le sommaire de Hulk Comics, un nouvel hebdomadaire dans lequel il décide de passer des séries à épisodes courts (il appelle ça des « strips », et je trouve que l’expression, même si elle est ici fautive, n’est pas si déplacée). Outre Hulk par Dave Gibbons ou Nightraven par David Lloyd, entre autres, la revue propose également un feuilleton consacré au… Black Knight.

IMG_9521

Récupéré par Skinn avec l’assentiment de Stan Lee, le héros chevaleresque quitte les gratte-ciel des métropoles américaines pour adopter les terres de la légende arthurienne ce qui, selon le responsable éditorial, lui correspond mieux. Dès le premier épisode, il est lancé dans une quête dictée par Merlin (enfin, Merlyn the Mystic). Je n’ai pas d’explication pour l’absence du strip dans le numéro 2, mais la bande revient régulièrement dès le numéro 3. Le premier chapitre nous présente un « étranger », solitaire et ténébreux, qui contemple l’horizon balayé par les vents. On apprendra dans le deuxième chapitre (du numéro 3, donc), qu’il s’agit de l’objet de la quête du chevalier.

unnamed

Le scénariste, Steve Parkhouse, applique au héros déchu une recette qui fera des miracles pour les personnages Marvel dans les années 1980. Mais rappelons que nous sommes ici en 1979, et que les déchéances et autres « descentes aux enfers » n’étaient pas encore monnaie courante. Là, le Black Knight retrouve un Brian Braddock en partie amnésique et farouchement opposé à toute approche. Leur rencontre ne se passe pas de la manière la plus amène.

unnamed

Au dessin, on retrouve John Stokes, un dessinateur classique œuvrant sur le marché anglais depuis le début des années 1960, sur des titres de guerre ou d’humour. Son dessin minutieux, parfois expressionniste à la Lloyd, fait des merveilles dans cette édition en noir & blanc. Les intrigues de Parkhouse entraînant les personnages de forêts touffues en landes battues par les bourrasques, le style de Stokes fait merveille à décrire les décors naturels, les personnages de fantasy et les animaux qui emplissent les épisodes. N’oublions pas que Stokes est également le dessinateur de Marney the Fox, que les lecteurs français vont bientôt pouvoir découvrir grâce à Komics Initiative, et qu’il excelle dans la représentation de la nature.

vNv2bz9G_1810161550341gpadd

Le long feuilleton mis en branle à cette occasion court jusqu’à Hulk Weelky #90 (précisément de la page 112 à la page 199 du recueil). La plupart des couvertures sont des remontages d’illustrations provenant des éditions américaines, mais il arrive que quelques numéros disposent de couvertures originales (le 20 met Captain Britain en vedette, le 22 Black Knight…)

BKCB1-903x480

Héros du feuilleton, le Black Knight est confronté à l’échec quand l’objet de sa quête, Captain Britain, meurt. Une fois de plus, on voit les audaces éditoriales permises par Dez Skinn, qui ose sacrifier un héros, poussant ses auteurs à animer un strip dont l’enjeu a disparu. Bien entendu, ce n’est pas le cas, puisque le décès du porte-drapeau mobilise les forces de Merlyn et cache la révélation d’enjeux plus grand. On devine, en parcourant la série, à quel point le flair éditorial de Skinn a pu faciliter la constitution d’un terreau fertile dans lequel Alan Moore a pu s’épanouir. La série consacrée au Chevalier Noir en est un exemple précoce.

BKCB2

Reparcourir ces trois tomes donne aussi au lecteur français, qui n’a eu accès, longtemps, qu’au versant américain de la carrière de Braddock, une vision toute autre du personnage. On voit combien des éléments du personnages sont posés dans ses incarnations britanniques, dans son destin éditorial un brin ballotté. Les liens entre Captain Britain et le Black Knight, par exemple, dont Paul Cornell a tiré un certain sel dans Captain Britain and the MI-13, plongent leurs racines dans ce serial. L’enracinement dans une mythologie néo-arthurienne remonte aux épisodes de Claremont et Trimpe. Bref, pour ceux qui l’ont connu dans Spécial Strange et qui l’ont retrouvé, des années plus tard, dans les épisodes d’Alan Davis (et sous un autre costume), ces recueils constituent une plongée dans un contexte historique bien lointain…

Jim

Oh, merci pour ce retour ! Ça a l’air super !

Merci pour ces résumé Jim, ça donne très envie de s’y plonger ! On en vient à espérer à voir ces personnages dans les films pour que Panini nous sorte tout ça en Intégrale !

Et dans ses oubliables New Excalibur !

Allez là un p’tit tpb (ou épais plutôt) Black Knight pour coïncider avec le film Eternals (suffit de recycler cette variante d’Epting pour avoir une couverture toute prête).

steve-epting-black-knight-epting-varaint

Sachant que Sersi a droit à son propre recueil.

https://www.amazon.co.uk/Eternals-Sersi-Avengers-Jack-Kirby/dp/1302925334

Oh, j’espère même une nouvelle série après le one-shot King in Black.