RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Ouaip, parce que, pour une fois, je ne dévore pas… je goûte chaque page ! :slight_smile:
Je suis à la moitié, et c’est vraiment super.

En fait, je trouve que Bob Harras arrive autant à illustrer clairement les thèmes et l’ambiance des 90s (les looks, les attitudes badass, les complots, les frères cachés, etc.), tout en jouant aussi sur la continuité. Autant la sienne, en faisant de Galactic Storm le pilier de son run, mais aussi la générale, avec plusieurs rappels et repères.
J’apprécie aussi que Bob Harras ne prenne pas faits et causes pour les 90s : j’ai en mémoire un passage où Cap’, revenu dans les Avengers, tique et grogne sur les attitudes violentes, notamment Hercule qui gifle un Vision maléfique envoyé par Proctor pour piéger l’équipe. Et, dans le même épisode, Black Knight s’en prend à Cap’, d’abord verbalement puis physiquement, sous l’influence de Proctor ; mais l’idée est clairement de dire « tu es dépassé, tes méthodes sont nulles, BAGARRE! ».
Sauf que c’est un échec brutal, et Black Knight est un peu utilisé pour « illustrer » le fait qu’être bourrin ne sert à rien. C’est un beau renfort pour le « camp Cap’ », notamment après Galactic Storm où, en creux, Bob Harras dit clairement que tuer l’Intelligence Suprême n’a servi à rien, mais provoque surtout pire avec la vengeance Kree.

C’est bien et plus fin que je ne le pensais, d’autant que l’auteur souligne régulièrement les autres atouts de Black Knight, en dehors de sa férocité guerrière. Plusieurs personnages soulignent ses qualités scientifiques, actant en creux que, s’il passait moins de temps à la BAGARRE, il serait plus utile.

Oui, c’est plus fin que je ne le pensais, et ça sert intelligemment tous les personnages. Et c’est dynamique, quand même !

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