On parle bien de Panini ?
Oui.
https://comicbook.com/marvel/news/marvel-original-thunderbolts-pitch/
Here’s the first page to the original @KurtBusiek Thunderbolts proposal and my color design for Songbird.
Un petit pavé de temps en temps, ça ne fait jamais de mal. On a un peu trop tendance (en France, ailleurs je ne sais trop) à réduire la période Layton/Michelinie/Romita Jr à la fameuse histoire Le Démon en Bouteille. C’est ne pas rendre justice à la richesse de cette période incontournable.
En passant, et comme j’ai pu le voir avec ailleurs (je pense à X-men : Days of future past de Chris Claremont et John Byrne), je suis toujours fasciné par l’impact qu’une histoire d’une vingtaine de page peut avoir dans le temps et sur l’esprit au point qu’on en arrive à penser que celle-ci fait plusieurs numéros. C’est à la fois la grande qualité de ce numéro (Iron Man #128) qui comprime une phase de prise de conscience, de sevrage puis de guérison le tout en quelques pages pour en renforcer l’impact sur le lecteur mais aussi sa limite (admettre que Stark soit guéri en quelques semaines à peine, demande une grande suspension d’incrédibilité).
Quoiqu’il en soit, la période du trio Layton/Michelinie/Romita Jr est vraiment une des meilleures (et pour ma part, ma préférée) période du personnage au delà de cet épisode/arc. Reprenant après Bill Mantlo à partir du numéro 116, Michelinie et Layton (Romita Jr officiant déjà sur le n°115) s’emploient à actualiser le personnage tout en s’inscrivant dans la continuité des prédécesseurs. Ainsi si les origines d’Iron Man sont redéfinie à l’occasion du numéro 122 (dessiné par Carmine Infantino) pour le placer dans la guerre du Vietnam, le duo décide aussi d’entourer Stark de personnage rendant vivant la vie de l’entreprise et renouant quelque part avec le duo Happy/Pepper. C’est ainsi que s’ajoute entre autres la compétente Ms Arbogast, la directrice Yvette Avril et un pilote d’hélicoptère qui allait prendre de plus en plus d’importance : James Rhodes.
Tout cette clique font rende vivant la vie de l’entreprise Stark et sont la source d’histoire (telle celle où l’on découvre le passé du chef de la sécurité) voire de gag récurrent (cette femme moult fois poussée par Tony Stark dans différent épisode dont on découvrira qu’il s’agit de la soeur de Mrs Arbogast).
Au delà de ce microcosme qu’on a pas de peine à imaginer évoluer en dehors de Tony, la série est un sans temps mort en terme d’aventure et de bastons. Ça ne s’arrête jamais et propose des aventures folles dans laquelle le beau Tony trouve toujours le moyen pour s’éclipser et vêtir une armure rangée dans sa mallette. Ma préférée ? Iron Man #118 dessiné par John Byrne dans lequel Stark se confronte à des agents traitre du SHIELD qui arrive à la balancer hors du fameux héliport mais qui revient vêtu de son armure qu’il est arrivé à mettre alors qu’il tombait dans le vide.
Parmi les autres aventures citons une confrontation avec Namor puis avec Hulk, un voyage dans une station spatiale secrète construite par Roxxon, un quête arthurienne avec Fatalis et surtout deux grandes batailles face à un double négatif : Justin Hammer. Un personnage dont la folie des grandeurs n’a rien à enviée à celle des méchants de James Bond. La première confrontation entre Iron Man et la multitude de super-vilains employé par Hammer reste un de sommet du cycle.
Et puis il y a Bethany Cabe. La garde du corps au cœur d’or et à la main de fer qui va tisser peu à peu une romance avec Stark sortant des sentiers battus et mettant de coté l’habituel conflit avec l’identité secrète. C’est bien jouer que de poser l’idée que Bethany comprend peu à peu que Tony est Iron Man juste parce qu’elle est de plus en plus proche de lui. Cette compréhension culminera dans la scène, habituelle, d’habillage de l’armure vu par Bethany et à laquelle cette dernière donne le casque à Tony. Apogée de leur relation qui se terminera peu après par une déchirante rupture.
Le trio tirera sa révérence peu après et peu à peu laissant ensuite la place à Dennis O’Neil pour une autre période d’anthologie.
Big up au « CPL/Gang-Charlton Connection » (Roger Stern alors à la fois editor sur les X-Men de Claremont/Byrne et sur le Iron Man de Michelinie/Layton/JRjr ; le genre de truc qui en jette sur le CV).
CBA: Did you maintain contact with Bob Layton and John Byrne after the end of CPL and Charlton Bullseye?
Roger: Oh, sure. Once I had landed at Marvel, it was actually easier to stay in touch. John was already penciling Iron Fist, and was visiting New York on a more regular basis. And I eventually became his editor (on X-Men, Avengers, and Marvel Two-In-One) and Bob’s (on Iron Man). Of course, I worked with John as writer on Captain America, we all worked on a Hulk Annual, and in the Fall of '99, Bob penciled part of an Iron Man story that I wrote.
https://twomorrows.com/comicbookartist/articles/12stern.html
GK: How strange (or difficult) was it for you to be the editor for two CPL alumni when John Byrne was on X-Men and Bob Layton was on Iron Man ?
RS: Wasn’t strange at all. It was more like old home week. I was assured of a couple of good-looking books, which in turn made me look good. And it gave me an excuse to gab about comics with John. Long distance. And Marvel picked up the tab!
John Byrne : « If you want to get technical, the real credit for making Rhodey a Black man should probably go to Roger Stern. I drew the issue in question sitting at a small drawing board in what was then Roger’s office at Marvel. When I came to the part in the plot where Rhodey first appeared I asked Rog « shall I make him Black? » and Rog said « sure! » As editor of IRON MAN at the time, Roger was the only one who could really make that call. »
http://m.byrnerobotics.com/forum/forum_posts.asp?TID=39020
« When I first started Iron Man , I asked them if we could change a few things. They said « We don’t care, we’re going to cancel it ». So, we set off a bomb on page 5 and killed EVERYBODY and by the next five issues we had created James Rhodes, the Hall of Iron, the variant armors, and… the book took off. The next thing I know, they put a contract under my nose and I’m on contract with them. Another weird coincidence: my editor for Iron Man ? Roger Stern . »
C’est en constatant ce genre de choses, il y a des années, que j’ai commencé à comprendre l’importance d’un editor.
Jim
Les epics de fin d’année :
Coming October 2021
Amazing Spider-Man, Vol. 6: The Death of Captain Stacy
Fantastic Four, Vol. 22
Killraven, Vol. 1
Silver Surfer, Vol. 8Coming November 2021:
Avengers, Vol. 20
Deadpool, Vol. 1
Star Wars Legends: Clone Wars, Vol. 5
X-Men, Vol. 8: I, MagnetoComing December 2021:
Avengers West Coast, Vol. 5: Darker Than Scarlet
Conan the Barbarian Marvel Years, Vol. 4: Queen of the Black Sea
Daredevil, Vol. 16
Thor, Vol. 7: Ulik Unchained
Venom, Vol. 2
Thor ulik unchained = suite & fin du run de Conway
Daredevil volume 16 = suite du run de Chichester
Avengers west coast darker than Scarlet = suite & fin du run de Byrne
X-Men i magneto = période du #150
Avengers volume 20 = run d’Hama
Silver surfer volume 8 = suite du run de Marz
Fantastic four volume 22 = suite du run de DeFalco
Spider-Man death of captain stacey volume 6 = période du #100
On ne dira jamais assez l’importance qu’a pu avoir Stern chez Marvel durant cette période.
Passionné par Dane Whitman / Black Knight, « crispé » par l’attente de la sortie des volumes Epic pour Avengers, toujours en quête des manques dans ma lecture de la longue saga The Gathering de Bob Harras (qui met beaucoup en avant mon chouchou), je viens de craquer :
1152 pages. 35 épisodes. Et TOUTE la saga, hormis Galactic Storm que j’ai toujours en Epic.
Une masse. Une somme. Un monstre.
Un gros plaisir à découvrir bientôt entièrement.
Pas mal.
Jim
Ah bon ? ~___^
Tori.
Oui, je fais mon coming-out.
Je regardais el contenu du futur Marvel-Verse She-Hulk en VO et il contient Solo Avengers 14 avec une histoire de She Hulk contre Titania par Claremont et Davis.
Je suis persuadé de l avoir lu en vf mais ni cvf ni comics and heroes référence ne le liste
Ça vous dit rien?
Celui dont Marko parlait ici ?
Tori.
Oui
Perso, ça ne me dit rien du tout. Je ne crois pas qu’on l’ait eu en V.F. à l’époque…
Les commentaires tardent à venir, cela dit…
Jim
Ouaip, parce que, pour une fois, je ne dévore pas… je goûte chaque page !
Je suis à la moitié, et c’est vraiment super.
En fait, je trouve que Bob Harras arrive autant à illustrer clairement les thèmes et l’ambiance des 90s (les looks, les attitudes badass, les complots, les frères cachés, etc.), tout en jouant aussi sur la continuité. Autant la sienne, en faisant de Galactic Storm le pilier de son run, mais aussi la générale, avec plusieurs rappels et repères.
J’apprécie aussi que Bob Harras ne prenne pas faits et causes pour les 90s : j’ai en mémoire un passage où Cap’, revenu dans les Avengers, tique et grogne sur les attitudes violentes, notamment Hercule qui gifle un Vision maléfique envoyé par Proctor pour piéger l’équipe. Et, dans le même épisode, Black Knight s’en prend à Cap’, d’abord verbalement puis physiquement, sous l’influence de Proctor ; mais l’idée est clairement de dire « tu es dépassé, tes méthodes sont nulles, BAGARRE! ».
Sauf que c’est un échec brutal, et Black Knight est un peu utilisé pour « illustrer » le fait qu’être bourrin ne sert à rien. C’est un beau renfort pour le « camp Cap’ », notamment après Galactic Storm où, en creux, Bob Harras dit clairement que tuer l’Intelligence Suprême n’a servi à rien, mais provoque surtout pire avec la vengeance Kree.
C’est bien et plus fin que je ne le pensais, d’autant que l’auteur souligne régulièrement les autres atouts de Black Knight, en dehors de sa férocité guerrière. Plusieurs personnages soulignent ses qualités scientifiques, actant en creux que, s’il passait moins de temps à la BAGARRE, il serait plus utile.
Oui, c’est plus fin que je ne le pensais, et ça sert intelligemment tous les personnages. Et c’est dynamique, quand même !
Sauf que galactic storm c est gruenwakd derrière
Et que la confrontation cap/90’s voire 80’s c est aussi une thématique gruewaldienne.
Harras dans la réalité à plutôt été dans le camp image boys d ailleurs à chaque fois.
Ceci dit tout cela n enlevé rien à son run sur avengers
Et qui l’ont bien remercié en échange en se tirant
(Harras t’es un winner)