RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Ouais, j’ai même vu traîner une image, suite à ta remarque précédente.

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Miam miam.

Jim

C’est intéressant à observer avec le recul, cette façon dont John Jameson est ballotté dans différents rôles, au gré des tendances et des envies des scénaristes/editors : astronaute à ses débuts et ensuite par intermittence, super-héros brièvement au tout début de la période Romita Sr, Man-Wolf lors de la vague horrifique des titres des 70’s, des aventures plus typées « cosmique/sword & sorcery » à la fin de cette même décennie dans Marvel Premiere, la première rencontre avec She-Hulk/Walters sa future compagne, pilote de Captain America chez Gruenwald, chef de la sécurité à Ravencroft dans les 90’s (associé aux histoires à base de Carnage et autres symbiotes depuis lors, y compris pour l’origine de Venom dans la série animée), rival amoureux au cinéma, etc…

C’est le Rick Jones de l’univers Spider-Man ^^

Je viens de le recevoir en cadeau et il y a de jolis bonus dedans et pour un omnibus il est à peine plus gros qu’un album standard chez panini ou urban.

Oui sans les « bonus » ej pense que j aurais attendu un epic… mais là 2 numeros entiers de Satana plus les crayonnés d un 3eme…
A l epoque, j etais pas sur internet… j avais précommandé la mini… et j ai su qu elle était annulé car les numeros n arrivaient jamais…
Avec cette mini, la collection Strange Tales auraient surement été plus reconnues… même si je continue de penser qu il est incroiyable que les séries man-Thing (dematteis/Sharp) et Werewolf By Night (Jenkins/Manco) (pousruivie dans Strange Tales puis Man-Thing finie dans un annual SPiderman traduit en VF) soit aussi ignorée… Certes Werewolf n a pas de fin… mais c est un excellenete série et a mon avis la meilleure sur le personnage.

A new look for Strange - but will it be his last? The Sorcerer Supreme has a youthful appearance, yet he’s still taking care of business - including Nightmare’s hunt for an heir! But long hair and dark glasses don’t suit a man as urbane as Stephen Strange. It’s time for a dapper new wardrobe and a new source of power: catastrophe magic! Which is fi tting, given what arch-foe Baron Mordo has in store. Mordo has had a profound impact on Strange’s life - and now the villain is plotting his death! Plus: In an award-winning classic, discover what disturbs Stephen! And a particularly Strange Tale unites the Sorcerer Supreme with the Thing and Human Torch!

COLLECTING: VOL. 13: STRANGE TALES (1994) 1; DOCTOR STRANGE, SORCERER SUPREME 76-90, ASHCAN EDITION; DOCTOR STRANGE: WHAT IS IT THAT DISTURBS YOU, STEPHEN?

  • Broché: 496 pages
  • Editeur : Marvel; Édition : 01 (17 octobre 2017)
  • Langue : Anglais
  • ISBN-10: 1302907891
  • ISBN-13: 978-1302907891
  • Dimensions du produit: 16,8 x 2,2 x 26 cm

J’ai enfin récupéré un exemplaire de ce tome de la collection « Epic », qui reprend une période de la vie éditoriale du personnage que je connais fort mal (la fin de la série lancée par Gillis puis Thomas). Ce recueil reprend les derniers épisodes de David Quinn (dont j’ai entendu la mauvaise réputation, que semble confirmer le survol rapide de ces chapitres).

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Puis il y a les épisodes de Warren Ellis. Plus précisément, Ellis signe un épisode complet, assez hallucinant par la manière dont le scénariste fait table rase de ce que son prédécesseur a fait, avec une ruse de Sioux imparable : Strange se matérialise sur Terre, hirsute, barbu, vêtu de haillons et ne sentant guère la rose. Il peste, sur le mode « non mais sérieux, ils ne savent même pas où est Greenwich Village ? Il va falloir que je fasse le reste à pied ? », avant d’entreprendre d’acheter des vêtements, de se raser et de prendre un bain au détergent afin de se débarrasser des parasites dont le long exil duquel il semble revenir l’avait gratifié. On comprend qu’il a passé un temps incalculables à lutter aux côtés des Vishanti, épuisant son pouvoir. Afin de le récompenser, les divinités ne l’ont fait vieillir que d’un an (explication qui permet de se débarrasser du look de jeune benêt que Quinn avait affublé au magicien), et l’ont remis dans sa continuité quatre mois plus tard (ce qui permettra de justifier que Wong en a un peu ras la casquette). L’astuce est ingénieuse en diable, et permet aussi d’amener une autre idée : ayant épuisé son pouvoir durant la guerre des Vishantis, Strange a trouvé une nouvelle source de puissance, la « magie du changement », ou « magie de la catastrophe ». Sauf que cela a des conséquences qui seront explorées dans les trois épisodes suivants. Ces derniers, en revanche, s’ils sont découpés par Ellis, sont dialogués par Dezago et Skolnick, qui sont plutôt doués mais qui ont une approche bien plus classique. Donc pas de blagues de braguette et peu d’idées scabreuses. Dommage. Ellis devait être occupé par un autre projet, mais on se rend compte de l’importance des textes et des dialogues dans son travail.

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Après un épisode de remplissage par Dezago (tout à fait honnête, et qui finit de faire un sort aux résidus de la période Quinn), arrive Jean-Marc DeMatteis, qui livre pour l’occasion un travail comparable à celui qu’il établit sur Daredevil, grosso modo à la même époque, à savoir une remise à plat du personnage. Je suis en train de lire les épisodes, donc je n’ai pas fini son arc, mais ça démarre très bien. Strange décide de retourner au Tibet pour refaire un parcours comparable à celui qui a fait de lui le Sorcier Suprême. Ce qui lui vaut un ramponneau de première catégorie de la part de Wong. Non mais. L’une des couvertures (la première de sa prestation, je crois), montre les autres versions de Strange, y compris celle du hippie cher à Quinn, mais c’est surtout l’enfant, le jeune étudiant et l’arrogant chirurgien qui intéresse DeMatteis. Ce dernier explique que la psyché du magicien est encombrée de monolythes noirs, comme autant de murs masquant des souvenirs enfouis. L’exploration de ces moments oubliés conduira le héros à savoir quel adversaire a pu ainsi manipuler sa mémoire. L’astuce est classique, mais c’est plutôt bien fichu, et on assiste clairement à une reconstruction du personnage, un retour aux sources bien ficelé. J’attends de tout lire, mais ce premier contact confirme la bonne réputation que j’ai entendue.

Le recueil est complété par Strange Tales de Busiek et Villagran au début, et pas le prestige de Craig Russell, en conclusion. Ce dernier, mise à jour d’un récit datant des années 1970, est une pure merveille.

Ah j’aime bien cette collection, qui permet de lire des périodes entières qui ont échappé à mon radar. Et là, c’est une bonne pioche.

Jim

Warren Ellis avait connu le « job » de réécrire et relancer des personnages, à l’époque.
Thor, Strange, Druid, Hellstrom…

Jusque-là, de cette période, je n’avais lu que son Thor, plein de bonnes idées mais trop vite abandonné. Et c’est dommage qu’il n’ait pas dialogué les trois autres épisodes de Doctor Strange qu’il a écrits, parce que le premier est vraiment succulent.

Jim

Tu as lu Druid ?

Non, pas encore.

Jim

J’en garde un bon souvenir, même si sa réputation l’a précédé et me l’avait peut-être survendu.
On va dire que c’est une bonne lecture de son époque, un peu « grunge » ou « punk » dans l’esprit, même si je n’ai pas les capacités pour forcément définir le style et valider le parallèle ; mais c’est l’idée qui me vient en tête. Un truc énervé, méchant, désespéré et sale.
Mais c’était cool.

Le souci de Druid est que la série est arrétée aussi vite qu elle est lancée… donc ca va vite par rapport a cela…

Bon moi j ai connu l époque.
J aimais bien le doc strange de Thomas et Guice (que j ai pas en entier) puis Marrinan m a fait fuir et j ai pas vraiment accroché plus que cela à Isherwood. Je suis revenu avec Quinn… mais justement au moment de ce tp (car Quinn arrive avant avec déjà cette guerre des Vishantis… j ai un trou de memoire sur le pourquoi du comment)… puis Ellis que j ai pas aimé… comme j ai pas aimé ses DD… et moyennement ses Thor… J attendais tellement de lui aprés Hellstorm (qui était ma série Marvel du moment) puis Druid (moins bien mais quand même… et puis Manco est au top).

Bon j adore par contre la periode Dematteis… c est comme DD et Surfer au même moment où il rassemble des versions disparates du même personnage et le rend neuf a nouveau… sur DD, il y a quelques maladresses, surfer ca se tasse avec le temps (mais la periode garney est superbe … la meilleure periode du perso avec le début d englehart)…
Mais Doc Strange c est une franche reussite!! Bon c est pas Ditko ou strern ou englehart… mais c est juste derriere!

et j ai relu ce epic a sa sortie donc j ai revu cela avec mon oeil du présent (comme hellstorm que j adore toujours autant)

Druid 4

Je découvre et je trouve ça très bon.

Jim

Jamais lu Hellstrom d’Ellis. C’est vraiment bien ?

Ben moi j adore… On dit que Ellis faisait son Hellblazer mais déjà c est post punk (manco!!!) et avec le fils de satan…
ce n est plus du tout ce que fait Ellis depuis qui est plus dans la science que le surnaturel…
Moi en fait apres Druid j ai pas aimé ce que faisait Ellis… jusqu a Stormwatch (et encore je me suis fait prier pour le lire…)

Pareil, je trouve que Werewolf By Night de Jenkins et Manco est la meilleure série sur le personnage du loup garou… elle n a pas de fin mais est superbe… j aime bien aussi le man-thing de Dematteis/Sharp… un peu plus … barré mais sympa.
Bon apres moi je suis un fan de Doc Strange, Man-Thing, Son Of Satan, le scarecrow (celui du tableau), Morbius, Gabriel devil hunter, Satana, Swamp Thing…

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Merci.
J’hésite sur le gros recueil qui est sorti récemment, dessus.

l omnibus est chouette… tu as les 2 # de Satana jamais sortis…

Vil tentateur.

J’ai fini la lecture du recueil, et effectivement, c’est très chouette. La confrontation avec Mordo m’a fait penser au duel des papys dans Captain America #300, il navigue sur les mêmes thèmes. De même, sa Midwife, apparue dans son avant-dernier épisode et nommée dans le dernier, est une préfiguration de sa Nightmare Nurse qui évolue dans ses Justice League Dark. C’est intéressant de découvrir cette période, à mi-chemin dans une carrière prolifique.
Après, DeMatteis range magnifiquement les jouets. Quatre épisodes pour remettre le personnage sur pied, deux épisodes pour balayer le bazar de Quinn, et un dernier pour une mission d’ampleur planétaire, et paf, la série s’arrête. J’en aurais bien repris une louche, pour ma part.
Très content de cette découverte tardive.

Jim