Ouais, Arno m’a dit : je suis passé une semaine trop tôt.
Jim
Ouais, Arno m’a dit : je suis passé une semaine trop tôt.
Jim
Va chercher bonheur : PROMO! GRAPHIC NOVELS SUMMER 2025 | Pulps.fr
J’ai pris l’option livraison, fdp gratos.
J’ai ajouté l’omnibus Spidey 2099, ça fera ça de moins à transporter depuis le mag !
Tu es trop en avance sur ton temps.
Tu m’as encore fait cramer de la thune cette nuit… Merci pour l’info, ce matin je vois déjà que certaines figurines sont plus dispo
Pour les fig, j’ai vu passer des soldes sur amaz, j’ai pu choper un truc que je recherchais… Je vais poster sur le trède dédié.
Tu vas lui mettre sa tête classique ou black ?
J’ai pris le pack pour la tête de la version originale.
Quelques prix sur des Epic collection aussi comme Rom, deadpool, Moon Knight, Hawkeye… toujours amazon allemagne
Quoiiiii ?!
Mais qu’allons-nous devenir ?
Ne t inquiete pas: regarde
Vendredi prochain
May - July 2026 Epics Friday 11th
6 Classic
6 Modern
1 Ultimate
1 Star Wars
EDIT: 1 ReprintX-Men material in there …
EDIT 2:
No new lines
1 gap filler
MORE stuff people want
Enfin (en espérant que ce ne soit pas la recolorisation de l’omnibus, sinon je boycotte).
De la part de @Fred_le_Mallrat qui s’était trompé d’endroit (parce qu’il s’est fait une fixette sur Superman, en vérité )
Merci à @Le_Doc pour la correction du lieu.
Hop parfait. Noté pour la commande
Merci
Le second Epic consacré à Ant-Man et à ses déclinaisons est tout de même un régal, une petite boîte à bonbons où se bousculent plusieurs séries qui témoignent de l’évolution du personnage (et, d’une certaine manière, de la liberté plus grande dont disposent des personnages qui ont cessé d’être des vedettes).
On commence par la fin de la série initiale, publiée dans les pages de Tales to Astonish. Jack Kirby est déjà parti depuis longtemps, la série est aux mains de Dick Ayers, Steve Ditko, Carl Burgos, Bob Powell ou Al Hartley, ces deux derniers nettement moins à l’aise ici que sur des romance comics. C’est toujours sympa, jamais génial, le couple Hank / Janet perd en dynamisme et ne profite plus des idées tordues de Jack et des dialogues marrants de Stan. On sent la série en déshérence, malgré le fait que le héros utilise surtout ses pouvoirs de géant, et non sa discrétion de fourmi.
On passe ensuite à un épisode en solo qui a servi de back-up à un numéro d’Iron Man, précisément le #44. Celui-ci, j’en ai déjà parlé il y a quelque temps, je vais donc me contenter de recopier mes propos :
Il n’est pas impossible de voir dans ce récit, qui permet de donner du lest aux auteurs d’Iron Man, une sorte de tour de chauffe pour une éventuelle série Ant-Man. En effet, Iron Man #44 est daté de janvier 1972, et Marvel Feature #4 de juillet 1972 : or, c’est là que revient Hank Pym, pour une nouvelle série d’aventure dont j’ai lu des morceaux dans les publications de poche chez Artima / Arédit, mais que je n’avais jamais relu dans l’ordre, et encore moins en anglais.
Le feuilleton alors mis en place par Mike Friedrich, d’abord avec Herb Trimpe (où son approche pseudo-kirbyenne fonctionne plutôt bien) puis par un jeune Craig Russell, est typique de ces séries sans réelle direction, qui existent afin de remplir des magazines et de faire vivre des licences, et qui au final avancent au doigt mouillé. Cela n’enlève rien au plaisir de la lecture, pour peu que l’on accepte avec bienveillance les hésitations, les remords et les virages à angle droit d’un épisode à l’autre.
Friedrich ne recule devant aucun cliché mais parvient à concocter une salade composée qui fonctionne assez bien. L’action se déroule après l’apparition de la personnalité « Yellow Jacket » dans la vie de Pym, et c’est un savant en quête de tranquillité que se retrouve confronté à des criminels dans une introduction qui n’est pas sans rappeler les événements à l’origine de Swamp Thing et Man Thing (le second est arrivé avant ces épisodes, le premier après). Le scénariste n’a pas peur d’idées saugrenues : si Peter Parker apparaît dans le premier chapitre afin d’attirer les fans de Spider-Man, on notera que le héros a… un chien, qui ne fera pas grande carrière, mais qui est son acolyte pendant quelques scènes. Très vite, le héros est coincé dans sa taille de fourmi, note d’intention très claire démontrant que les auteurs veulent revenir aux bases.
La série va vite, Hank Pym étant confronté à Egghead et à sa nièce, à Whirlwind (j’ai l’impression que c’est là qu’apparaît l’idée que ce super-vilain est obsédé par Janet : ou bien cela avait été évoqué avant ?), à l’androïde fou appelé Para-Man, à la métamorphose de Janet en femme-guêpe et au Doctor Nemesis, un super-vilain qui ne fera que d’occasionnelles apparitions par la suite.
La série s’interrompt assez brutalement à l’épisode 10, laissant une petite fournée d’aventures trépidantes : on retrouve Hank enregistrant les souvenirs qu’il garde de ces aventures (ce qui justifie la voix off des épisodes). À la fin du recueil, des crayonnés inutilisés de Russell laissent entendre que la fin prévue (les Vengeurs retrouvent leur allié minuscule qui se dresse dans la paume de Thor) était différente, ouvrant peut-être sur d’autres péripéties.
Friedrich joue à fond la carte de L’Homme qui rétrécit, avec un héros minuscule utilisant un clou en guise d’épée. D’une certaine manière, il préfigure l’aventure de Ray Palmer dans la série Sword of the Atom.
Un détail notable vers la fin de la série, c’est la présence de Bill Foster, qui enquête sur la disparition de Pym. Visiblement, Marvel a quelques plans en vue pour le personnage, que le lecteurs connaissent depuis de vieux épisodes d’Avengers, mais il faudra attendre Luke Cage, Power Man #24 et 25 pour en savoir plus. Le mercenaire y affronte un géant à la peau noire appelé Black Goliath, pour les beaux yeux de la même femme (certes, elle est divorcée, mais il règne comme un parfum d’adultère sur l’histoire, où l’on sent que l’insistance sur le divorce est le fruit de demandes éditoriales).
La publication de ces deux épisodes amène donc celle de l’éphémère série Black Goliath, lancée par Tony Isabella et George Tuska. Dès le deuxième épisode, c’est Chris Claremont qui se charge du scénario, amenant avec lui quelques signes reconnaissables : la présence de femmes fortes, l’exploration presque johncarterienne de mondes lointains…
Hélas, la série s’arrêtera à sa cinquième livraison, et si le héros et ses alliés reviennent du monde où ils ont été projetés (dans un épisode très joli à regarder signé Keith Pollard), l’intrigue tournant autour d’un mystérieux artefact ne sera résolu ni dans cette série ni par ce scénariste. Moi qui avais lu quelques épisodes (mais pas tous) de cette série Black Goliath, ce tome Epic m’a permis de raccrocher les wagons avec ce qui va suivre.
Car la suite se trouve dans la série Champions, un titre qui connaîtra une longévité guère plus impressionnante, et qui verra arriver un dessinateur bientôt associé au nom de Claremont : John Byrne.
On a déjà évoqué ces épisodes ailleurs, mais je ne résiste pas au plaisir de republier mes commentaires :
Le recueil se conclut par la réédition des Marvel Premiere #47 et 48, qui marquent le début de Scott Lang dans le costume d’Ant-Man. Le scénario est écrit par David Michelinie, qui sera toujours là pour mettre son nouveau héros en vedette, et illustré là encore par John Byrne.
L’histoire est bien connue : le voleur Scott Lang dérobe le costume de Hank Pym dans le cadre de sa quête d’une guérison, sa fille Cassie étant affligée d’un mal cardiaque. À la fin, le père guidé par de nobles sentiments recevra la bénédiction de celui à qui il a dérobé le costume.
Le récit est plein d’idées visuelles et empreint d’une générosité incroyable, tant en matière de bons sentiments que de cases spectaculaires. Et il constitue un idéal bouclage de boucle pour ce recueil qui couvre la deuxième partie de carrière de Pym : celle de ses héritiers.
Jim
Tiens, avant même The Crossing ?
Je me suis fait la même réflexion en tapant la phrase !!!
Jim