RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Je pense aussi qu’il doit exister des moyens de monétiser tout cela.
Je suis le premier à m’appuyer sur le boulot de tas de gens qui bossent dans l’ombre, et je me dis qu’il serait normal qu’ils en tirent rétribution, d’une manière ou d’une autre.

Méfie-toi : désormais, tu vas faire partie des gens que je vais enquiquiner !

Jim

On a tous quelqu un qu on enquiquine…

Ah, au temps pour moi, j’avais mal compris ton besoin.

Je ne partage pas ton avis. Dans notre cas, le premier besoin des personnes est de pouvoir référencer leur comics, de voir qu’il a untel dans sa collection et qu’il lui reste à acheter X numéros, etc. etc. Donc forcément, nous on va tout d’abord répondre à ces besoins primaires (d’ailleurs comme le dit Fred répond avant tout à nos besoins perso) qui répondent au besoin principal. Le contenu, les liens, c’est surtout secondaire qui a de valeurs surtout pour les passionnés. A mon sens le pro qui est payé pour ça, il se doit de remplir à 100% quitte à fouiller plus loin pour compléter ses informations, l’amateur, faut pas oublier que c’est un un plus, il peut faire (Hop je sors la culture entreprise) 70% d’abord et 100% plus tard. Le problème reste toujours… C’est quand le plus tard ? :smiley:

Pourtant :

:wink:

Tu vois, c’est ça dont je rêve, un site qui me dise, par exemple, quelles sont les histoires dans les anthologies d’Urban, dans quel ordre, combien de pages, quels auteurs et quels titres français. Pareil pour les « Nous sommes » de Panini, tu vois.
En gros, c’est tout bête : ce dont je rêve, c’est ComicsVF à jour.
:wink:

Mais après, je me débrouille, hein.
Et je vais arrêter de râler, je sens que ça énerve tout le monde.
:wink:

[quote=« Blackiruah »]
Je ne partage pas ton avis. Dans notre cas, le premier besoin des personnes est de pouvoir référencer leur comics, de voir qu’il a untel dans sa collection et qu’il lui reste à acheter X numéros, etc. etc. [/quote]

Ça, c’est un truc que je ne comprends pas.
Je veux dire, moi, j’ai ma liste de recherche, comme ça, je sais ce que je veux quand je suis en boutique. J’ai pas besoin de me faire une base de données sur ce que j’ai ou ce qui me manque, et encore moins besoin de la partager, personnellement.
Ça m’échappe qu’on ait besoin de ça, mais bon, je ne juge pas, je m’en fous.

Voilà, je comprends très bien que ça soit fait plus tard. Je ne comprends pas que ça soit mal fait, ou fait à moitié.

Jim

Très intéressant comme débat.

En ce qui me concerne, je comprends le point de vue de Blacki (puisque l’objectif premier est que les personnes référencent et gèrent leur collection sur MS), mais je partage plus celui de Jim.

Etant plutôt perfectionniste, lorsque je complète la base de données j’y mets le maximum d’infos que je possède/trouve. D’abord pour moi, car ça me permet aussi d’apprendre des choses lors de mes recherches, et aussi pour les autres car je me mets à leur place, et lorsque je vais sur un site où je suis sensée trouver une info, j’aime y trouver l’info recherchée.
Je fais principalement les WW (en VO et VF), et j’y indique les différentes personnes qui ont travaillés sur le volume, les titres des histoires contenues, ainsi que quelques petites infos lorsque je les connais ou trouve (sur le net mais après avoir recoupé l’info). Là je vais revenir sur la V1 pour compléter les intervenants justement, car à l’époque j’avais rentré ça « au kilomètre ».
Faire tout ça c’est long, très long, et encore j’ai la possibilité de faire directement ces ajouts/modifs dans la base, en contribution ce serait encore plus long.

C’est pour ça que je comprends que Blacki n’ait pas forcément le temps de revenir sur chaque titre pour compléter, il y a déjà énormément de nouveaux titres à rentrer chaque mois (plus toutes les autres choses qu’il fait à côté pour le site). Certains me diront peut-être que lorsque les nouveautés sont rentrées rien n’empêche de compléter toutes les infos. Oui effectivement, rien ne l’empêche, sauf si on veut voir toutes les nouveautés rentrées (toujours dans l’objectif du site qui est de permettre sa gestion de collection), car comme l’a dit Blacki plus haut, il a un vrai travail et ne passe pas sa journée à travailler sur la base de données (ce qui est valable pour moi aussi et surement les autres qui bossent sur la base).

Rien qu’en travaillant sur les WW et quelques autres titres ça me prend beaucoup de temps (attention je fais ça parce que j’en ai envie, je ne suis pas maso !). C’est dommage que les personnes qui détiennent des mines d’infos dans leur collection n’en fasse pas toujours profiter les autres, mais chacun est libre de faire comme il l’entend, si ça n’est pas leur truc c’est comme ça ! :wink:

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Afin de me décider à acheter l’omnibus qui regroupe l’ensemble du run, j’ai relu quelques classiques de la série signés Roger Stern, et en particulier cet arc que j’affectionne, qui est sans doute mon diptyque favori des années 80 à égalité avec le mariage de Wolverine au Japon par Paul Smith.
La simplicité du pitch et l’importance des enjeux amènent une dimension presque de l’ordre du conceptuel à propos de cet affrontement, qui pourrait se résumer à la question suivante: que se passe t’il lorsque l’on oppose la force incommensurable d’une brute épaisse impitoyable et cruelle à l’esprit ingénieux voire brillant de quel qu’un qui est réputé pour ne jamais renoncer ?
Le scénariste se sert de ce postulat pour user d’une certaine surenchère dans l’affrontement, un peu comme si le blockbuster lambda rencontrait Bip Bip et le Coyote, le tout axé autour d’un récit façon David et Goliath avec des super-pouvoirs en supplément, où l’outsider essaie tant bien que mal de stopper son assaillant, l’aspect dramatique prépondérant n’étant pas oublié, étant donné que la survie de Madame Web dépend de l’issue du combat.

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Concernant le choix de l’ennemi, il ne s’agit pas d’un échange un peu gratuit d’adversaires façon Acts of Vengeance (quoique Red Skull vs Magneto c’est assez logique) car Stern se sert d’une menace peu commune dans l’univers de la série afin de montrer ce qui caractérise Peter Parker en tant que héros, à savoir quelqu’un qui n’abandonne jamais tant qu’il y a un maigre espoir de réussite, et cela peu importe l’envergure du défi et les dangers encourus, sa ténacité étant finalement récompensée (grâce à sa « Parker luck ») rappelant ainsi son serment du « no one dies » utilisé plus tard par Dan Slott.

L’utilisation du frangin du Professeur Xavier est pertinente à plus d’un titre, puisque il incarne véritablement un obstacle en apparence insurmontable, un élément récurrent des meilleures histoires de la série (la saga du Master Planner qui fonctionne sur des caractéristiques similaires) et qui permet d’instaurer une réelle impression de dangerosité lié au personnage, plus encore que dans la plupart de ses apparitions précédentes et suivantes dans les séries des mutants (cette scène mémorable où il sort des flammes à la façon d’un Terminator modèle T-800 avant l’heure).

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Malgré tous les actes accomplis et les vies sauvées, Peter semble toujours motivé par son besoin de rédemption, sa culpabilité liée à la mort de son oncle, qui le pousse à surmonter tous les dangers pour éviter un autre drame, symptomatique de son angoisse de répéter les erreurs du passé, et à ce sentiment de culpabilité et de faute à expier, qui ne le quitte jamais vraiment (d’ailleurs en feuilletant le Strange 186, je me suis rendu compte qu’une scène pourtant cruciale liée à cela avait été enlevé en raison de la censure).

Au niveau de la partie graphique, JRjr (qui était alors encore très influencé par le style de son père et aidé par Jim Mooney sur les finitions) fait du très bon boulot, notamment dans la représentation du Fléau, sa version étant celle que je préfère car il arrive remarquablement à illustrer l’aspect massif et imposant du personnage, sa dimension de colosse kyrbien, qui fonctionne très bien dans cet arc par effet de contraste par rapport à une figure relativement plus frêle à la Ditko/Romita Sr.

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Il y fait déjà preuve d’une gestion efficace du storytelling, grâce à un scénario qui va à l’essentiel tout en ménageant des pauses dans le récit qui permettent de se consacrer au développement du supporting cast (le retour de Betty, la rivalité entre Peter et Lance Bannon) et qui permettent de mettre en avant un point de vue global sur les divers éléments de l’intrigue.

Cet arc est bien représentatif je trouve de l’orientation choisie par la scénariste lors de sa reprise du titre, qui consiste à partir dans une nouvelle direction tout en regardant dans la rétroviseur, sans oublier ce qui a précédé, dans une logique similaire à ce que faisait Simonson sur Thor à savoir apporter du sang neuf tout en puisant son inspiration dans les débuts du titre, essayant de renouer avec ce qui fait l’essence du personnage et ce qui constitue les fondamentaux de la série, s’instaurant ainsi dans une démarche de droit d’inventaire et d’une volonté manifeste de revenir à un certain type d’intrigues influencées par l’ère classique (tout le mystère autour de l’identité du Hobgoblin qui renvoie à l’ère Ditko).

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En ce sens, Stern n’oublie pas que Peter Parker est quelqu’un de profondément humain, et donc une figure faillible et vulnérable, mais aussi un héros qui mérite amplement le qualificatif d’amazing vu ses exploits, et cette histoire en est un des exemples les plus mémorables, montrant bien ce qui fait la force de caractère de Spidey face à l’adversité.

J etais comme toi… jusqu a ce que je rachete des reeditions que j avais déjà… (le coté partage est compris dans le prix pour moi… donc je l utilise pas sauf pour consulter ailleurs que chez moi).
L autre coté était de retrouver facilement une info.
et enfin ma collection étant dessiminée en 3 endroits differends : de savoir où était quoi.
Depuis je m en sers pour savoir ce qui est dédicacé ou avec un sketch.
Enfin ca me permet de stats completements fanboys du style combien de marvel, combien de DC…

Là tu pourrais être déçu.
Vu que CVF avait peu de news sur les nouveautés; je leur envoie mes infos… mais mes infos n’ont ni l’ordre, ni les titres VF, ni les auteurs…

Pas moi et j ai pas l impression que Blackie et les autres le soient. T inquiète!

Tout depend de qu on entend par fait en entier.
Je n ai jamais eu besoin par exemple des titres français ou de l ordre dans le mag donc c est pas une info que je note et donc pas que je donne.
Les auteurs ensuite ne sont pas classés par histoire dans mon logiciel…

C est bien ca le souci.
Qui le fait et pourquoi?
On a pas tous les mêmes attentes.
Et il y a un coté exhaustivité qui est important pour un site… Malheureusment la quantité est souvent importante car le plus grand nombre veut juste la couverture et le bouquin en lui même avec peu d’infos.

Je sais pas.
Dans mes recherches de ces dernières années, quand ça concernait les productions années 1970, ComicsVF m’a été d’un secours considérable.
Genre (prenons un exemple qui parle bien), je bosse sur une encyclopédie Batman. Je tombe sur le titre VO de (mettons), Detective Comics #408. Je vais pas laisser le titre comme ça. Donc zou, j’ouvre comicsVF, je regarde où a été traduit l’épisode, et je finis par trouver son titre français. Et là, je saute au plafond.
Tu vois.
Mais récemment, je traduis un bouquin sur Bruce Timm, et je cherche le titre VF d’une de ses histoires. Comme c’est « récent », j’ai un mal fou à trouver.
Je te jure, comicsVF mis à jour avec la qualité d’info pour les nouveautés à hauteur de ce qu’ils font pour les parutions françaises des années 1970, je suis preneur. S’il y a des oublis dans cette tranche-là, ils sont rares. S’il y a des erreurs, elles sont minimes.
Tu vois le truc ?

Moi, j’ai beaucoup de choses rangées dans la tête, mais pas tout. Une bonne grosse banque de données, je suis preneur. Pour le boulot, par exemple. Quand j’ai une grosse encyclopédie à traduire, je sais que je vais consulter le truc genre cinquante ou cent fois.
Je suis admiratif du boulot de comicsVF, et ça ne fait qu’augmenter ma frustration de ne pas avoir cette qualité pour les trucs récents.

Jim

Moi, j’aime bien le run de Stern sur Amazing, je considère que c’est l’un des grands sommets de la série, et j’aurais tendance à dire la dernière grande période du titre… avant Dan Slott.
Mais je conserve peut-être une petite préférence envers son run sur Spectacular, qui officie un peu comme un tour de chauffe par rapport à la prestation que tu commentes, mais qui a l’avantage d’être un cycle achevé. Et il y a notamment cette poignée d’épisodes contre le Beetle, qui sont vraiment renversants.

Saurais-tu, d’ailleurs, si cet omnibus contient aussi les Spectacular ?

Jim

Oui ils y sont tous, d’ailleurs c’est la principale raison pour laquelle j’ai envie d’acquérir ce volume, vu que je n’ai dû lire qu’une poignée d’épisodes de cette période de Spectacular.

Le sommaire de l’omnibus : SPECTACULAR SPIDER-MAN (1976) 43-61, 85; AMAZING SPIDER-MAN 206, 224-252 & ANNUAL (1964) 16

(purée je regrette de pas l’avoir pris à sa sortie celui-là. Il est encore disponible à un prix correct mais tout de même)

Qui a nourri Jim après minuit ?

(t’as raison Jim, le BDM, c’est merdique. Le premier que j’ai vu, c’était y a au moins 15-16 ans et il était truffé d’âneries sur la VF !)

BDM, ça ne veut pas dire « Base de Données Merdique », d’ailleurs ? ~___^

J’ai, personnellement, toujours trouvé ça mal foutu, moi aussi.

Tori.

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Après la relecture de l’arc initial, j’en profite pour lire la suite tardive toujours orchestrée par Stern.

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L’histoire se situe pendant la période du « Gauntlet » mais les mentions relatives à la continuité sont tellement peu nombreuses qu’elle aurait très bien pu se dérouler à une autre époque, ce qui accentue le côté intemporel de ce fill-in de luxe, vu que la partie graphique est assurée par Lee Weeks, dont le style toujours très classe et élégant apporte une plue-value visuelle certaine, surtout que sa version de Spidey semble s’inscrire un peu dans la lignée de JRjr (sa version des années 2000 avec une musculature plus fine).

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Stern réutilise l’idée originale pour inverser la problématique (il ne s’agit plus de stopper le Fléau mais de savoir qui a bien pu y arriver et dans quel but) et changer la dynamique de l’affrontement avec l’introduction d’un nouveau Captain Universe, dont les motivations sont la conséquence directe du premier opus.

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L’arc est plutôt efficace sans arriver toutefois à se hisser au niveau de son illustre prédécesseur, contrastant par son aspect « old-school » avec les autres histoires de la période Brand New Day.

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Je n’en gardais que peu de souvenirs, et cette série de Steve Gerber co-écrite avec Mary Skrenes est vraiment une chouette redécouverte.

Il s’agit d’une série super-héroïque atypique aussi bien pour les standards actuels que pour ceux des années 70, portant bien la patte de son scénariste, qui en profite pour faire revenir un de ses personnages fétiches à savoir le Foolkiller (apparu au début de son run mémorable sur Man-Thing).
Le « Grant Morrison des années 70 » (quoique il aurait été plus juste de dire l’inverse) créé à cette occasion une série avec un aspect vraiment en avance sur son temps, avec une vibe presque de l’ordre de l’underground et des séries Vertigo parfois, annonçant d’une certaine façon les prémisses de la déconstruction du genre.
Le scénariste fait preuve d’un style d’écriture remarquable, que ce soit dans la prose ou dans la gestion de la voix off, qui apporte une atmosphère bien particulière, à l’image de ses meilleurs récits sur Man-Thing.

L’histoire est assez variée dans les multiples directions qu’elle prend, abordant ainsi divers sujets, la chronique sociale, la dimension sf, le portrait de l’Amérique des laissés pour compte et des marginaux (une constante chez Gerber après tout Howard the duck s’inscrit dans cette optique) grâce à son intrigue qui se situe à Hell’s Kitchen la plupart du temps, l’occasion de dépeindre les spécificités du New-York de l’époque, via sa violence urbaine quotidienne.
De prime abord les liens entre le gamin et l’alien mutique restent mystérieux, rappelant une situation analogue à celle de Captain Marvel (et aussi le cas de Mar-Vell lorsque il était lié à Rick Jones) à tel point que les fortes similitudes font croire que le récit va se conclure avec un twist tendance paradoxe temporel digne de celui du film Les Maîtres du Temps de René Laloux, mais ce n’est pas du tout le cas.
La série prend une direction inattendue, avec une fin abrupte dont Gerber n’était visiblement pas fan, écrite par quelqu’un d’autre dans les pages de la série Defenders, bien après la fin de son très bon run sur cette même série.

Omega, je ne connais que via le dernier chapitre (et les Defenders 76 et 77 : ces trois chapitres sont dans le numéro 24 de L’inatendu, qui comportait également L’assassinat de Nick Fury par un Bullseye qui n’est pas celui qu’on connaît)… Ça n’aide pas à comprendre le truc !

Tori.
PS : Blacki, ce n’est pas la bonne série d’Omega qui est associée à L’inattendu (en même temps, je n’ai pas l’impression que la bonne série soit dans la base)…

Justement un petit article sur les traductions de la série Omega the Unknown par Arédit/Artima est lisible ici. :wink:

Dans le même registre (mêmes qualités d’écriture et même ambiance si particulière), la reprise du titre datant de 2007 et écrite par le romancier Jonathan Lethem est à ne surtout pas négliger, sans compter qu’on retrouve l’excellent Farel Dalrymple (« John Prophet ») aux crayons.
On en parlait ici :
comics-sanctuary.com/forum/omega-l-inconnu-lethem-rusnak-dalrymple-t48638.html

La connexion avec le « feeling Vertigo » est évidente dans cette reprise bien barrée, donc fidèle à l’esprit de la saga d’origine…

De tout temps, les éditeurs (donc Marvel) ont commandé des histoires à des auteurs afin d’avoir du matériel au cas où la série prendrait du retard. Ces bouche-trou, ces fill-ins, représentent un cauchemar comptable (de la trésorerie qui sort), mais aussi administratif et logistique : pour peu qu’un editor change, qu’une série soit annulée, et ça fait du matériel inexploitable. Et parfois même, tellement lointain qu’on ne sait plus qui l’a écrit et dans quel cadre.

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Le TPB From the Marvel Vault rassemble cinq histoires créées dans ces conditions. Certaines ont fait leur petit bonhomme de chemin dans le cœur des lecteurs (une histoire de Doctor Strange par Roger Stern et Neil Vokes), l’une d’elles a trouvé sa place en VF (l’histoire des Defenders par Kurt Busiek et Mark Bagley a été traduite dans un Marvel Classics de Panini, il me semble), mais dans tous les cas, ce sont des petites histoires sympas, qui ont leur propre périple éditorial, expliqué par des textes d’accompagnement au sein du recueil (l’histoire de Human Torch et Hulk a été scriptée par Karl Kesel qui n’est pourtant pas le scénariste d’origine, et l’histoire de Gambit et des Champions a été dialoguée par Scott Lobdell, alors que les circonstances de la commande et le nom du scénariste semblent perdus).

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Pour les vieux de mon genre, le recueil comporte une autre raison de s’intéresser : la présence de planches de Steve Ditko (encré par Kesel, ça fonctionne à plein) sur ce qui semble être un projet à la Marvel Team-Up, et du regretté George Tuska, sur l’aventure de Gambit.

L’ensemble est pas mal du tout, complètement anecdotique et sans doute uniquement destiné aux fans purs et durs et aux complétistes acharnés (vous comprendrez donc que ce soit moi qui vous en parle).

Jim

Le Gambit par Tuska a aussi été publié en V.F. il n’y pas si longtemps (en bouche-trou dans un mag X-Men, mais je ne sais plus lequel). Sur ce que j’ai lu, je les ai également trouvés assez sympas, ces histoires…