RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

oui mais pas que… ca se fait encore…
Y a eu des spidey avec slott et Gage en intrigues et gage aux dialogues…
mais la plupart des #1 des seventies avaient ca aussi … pas sur a 100% des exemples mais souvent Thomas ou Lee faisaient des intrigues que Conway ou autres dialoguaient…
je pense que skull the slayer a pas mal eu de dialoguistes sur les intrigues de wolfman…
dans les 70’s c est parfois indiqué chez DC sur du Ditko je pense.

Mon logiciel de gestion sépare les choses quand ce ne sont pas les mêmes qui font l intrigue et les dialogues… et ca arrive plus souvent qu on le pense.

Apres c est souvent aussi pas dit (genre Secret Warriors ou bendis ne fait qu une partie des intrigues et surement aussi Iron Fist où Brubaker ne participaient a priori qu aux intrigues…)

c est aussi le cas sur les back up de batman ou sur Batman eternal… où Snyder ne participe qu à l intrigue générale.

D’ordinaire, le writer écrit tout. C’est ce qui est admis.
Quand il y a une division des tâches, on reconnaît d’ordinaire le plotter, qui signe l’intrigue, et le scripter, qui signe les dialogues. Le writer, lui, il fait les deux.
L’opération se fait, chez Marvel en tout cas, en deux temps. C’est d’une part lié à la fameuse « méthode Marvel » promue par Stan, mais aussi et surtout aux habitudes comptables. En effet, un scénariste, dans les années 1970-1980 (je ne sais pas si c’est encore comme ça de nos jours), était payé en deux temps. Il recevait une première moitié de son pognon quand il livrait l’intrigue page à page (le plot). Il recevait le reliquat quand il faisait les dialogues (le script), soit après l’arrivée des planches.
Ce qui pouvait expliquer que, souvent, le plotter et le scripter ne soient pas les mêmes.

Jim

C’est ton côté lecteur de *manga * qui parle.
Dans l’industrie U.S il n’y a pas autant de segmentation du travail ou peu souvent.
D’ailleurs aucun exemple ne me vient en tête.
Celui qui fait le *storyboard * c’est parfois le scénariste (Moore avec ses scénario genre annuaire de téléphone), parfois le dessinateur (qui a dit **Kirby ** ? mais pas que).

Je sais que pour la série sur un **Japon ** imaginaire avec un ronin chasseur de démons (que j’aime bien mais dont le nom m’échappe) c’est le scénariste qui est d’ailleurs crédité (je crois).

Sinon aux U.S.A c’est arrivé avec les premiers **Fury ** de **Kirby ** et Steranko, si je me souviens bien c’est **Kirby ** qui faisait le découpage.

D’autres ?

Ah, merci Jim pour ces précisions. J’y vois un peu plus clair.

Tori.
Edit : Et merci à Artie, qui a dû poster son message pendant que je rédigeais le mien : c’est vrai que mon habitude des mangas fait que je n’appréhende pas forcément les comics sous le bon angle… C’est vrai que les comics, les mangas ou les BD franco-belges ne sont pas fabriquées d’une seule et même façon.
Cela dit, le découpage (pas forcément le storyboard complet, mais au moins le nombre de pages attribuées à chaque partie du récit) me semble être du ressort du scénariste et non du dessinateur.

Tori.

Giffen a souvent fait du découpage (52 par exemple)
Miller pour Janson sur la fin de son 1er run de DD
c est arrivé récemment sur une série …
C est assez répandu aussi aux USA … plus qu on ne le croit quand on a une BDD…

Sur la méthode Marvel
Mais avant Kirby… Ditko ou Mannely travaillaient déjà selon al marvel Method.
Ditko avait la main sur spidey et surtout Doc Strange avant que lee ne lache Kirby sur FF et Thor.

Oui Giffen, voilà !

j’ai commencé à lire. Je n’en reviens pas non plus.

Le coup de ditko voulant que gg soit un inconnu, pour question de réalisme, c’est ce que j’ai toujours entendu.

Le portrait qui ressort de lee du premier lien est assez terrifiant.

Giffen faisait aussi JLI comme ca (je crois)

Kirby a aussi fait Ayers sur Sgt Fury, et d autres sur Thor, Iron man ou Cap…
jusqu a Trimpe sur hulk (je crois) quand tous ont commencés chez marvel.

perez sur superman…
Jurgens sur JLDark (28 par xemple), derenick sur JLD 29

[quote=« n.nemo »]

toujours cru, mais j’ai l’impression que c’est cuit pour le coup, que c’est Stan Lee qui voulait que le Bouffon vert soit **Osborne ** et que **Ditko ** ne le voulait pas et que c’est l’une des raisons qui a fait partir Steve Ditko de chez Marvel.

:slight_smile: :wink:

Eh bien il semble que l’Histoire telle que je la connaissais, oui celle avec une grande hache, n’était pas celle que je croyais.
Non !

Les liens que l’on m’a communiqués donne un autre son de cloche.
Voyez-vous même : Ici John Romita Sr. confirme que c’est **Ditko ** qui voulait faire d’Osborne le Green Gobelin, et là on en discute aussi.

Ma source.

Le monde est fou :open_mouth:

j’ai commencé à lire. Je n’en reviens pas non plus.

Le coup de ditko voulant que gg soit un inconnu, pour question de réalisme, c’est ce que j’ai toujours entendu.

Le portrait qui ressort de lee du premier lien est assez terrifiant.[/quote]

j ai tout entendu… je sais meme plus ec qui est vrai sur ce sujet.

Ha !
J’imagine qu’Alain Resnais a dû secrètement s’étrangler en entendant ça, lui qui tenait le medium bande dessinée en très très haute estime.
Dans un entretien, il explique qu’il le tient pour un art bien plus difficile que le cinéma, sur la base d’un critère simple et très pertinent à mes yeux : le nombre de décisions d’ordre artistique à prendre…

Ceci dit ce n’est pas une pratique si courante sur la masse de BD qui est produite.

c’est sur
mais ca existe toujours et ca arrive plus souvent qu on le croit.

Ça arrive encore assez souvent. Scott McDaniel a fait le découpage des planches de quelques numéros de Worlds Finest. Cameron Stewart fait celui de Batgirl. C’est deux exemples qui me viennent à l’esprit parce que je les ai vus passer récemment. Mais y en a d’autres.
Pour peu qu’il y a un plotter, un scripter, un inker et un colorist, ça fait déjà du monde. Rajoutons le letterer et les editors, et faut un minibus.

Jim

Et un mec qui fait les décors derrière !

Oui, ceci dit si on prend non pas des exemples sur 70 ans de comic book mais sur un mois de parution, de ce que je lis je retrouve les schémas habituels : un editor, un scénariste, un dessinateur, un encreur, un coloriste.
Petit rappel :

Pour ma part j’ai vu des BD U.S où celui qui avait l’idée était crédité, de ce que je lis aujourd’hui le dialoguiste est le scénariste, celui qui fait le storyboard, ça dépend forcément, mais de là à ce qu’il y ait un *storyboarder * en plus du scénariste et/ou du dessinateur, je ne sais pas si c’est aussi courant que ça.
Et si c’et le cas, c’est souvent mentionné. Exemple frappant **Giffen ** sur **52 **.

Ça dépend le dessinateur et/ou l’encreur.
Qu’il y ait un gars qui fait les « décors arrières » ou qui dessine les voitures et un autres les oiseaux ça me semble plus être du côté du *manga * que du comics.

ça existe ! Je crois que Pat Lee et Deodato l’ont fait !
D’ailleurs, dans ces cas-là, il y a souvent aussi deux coloristes !

Oui, c’est la configuration habituelle. Qui peut varier. Aujourd’hui, on a souvent deux editors crédités, et l’editor in chief est parfois mentionné (alors qu’on se doute bien qui est toujours là).

En franco-belge, du temps de la prépublication et du règne des magazines, les auteurs de grosses séries (voire de moins grosses) avec des encreurs, des finisseurs de décors, tout ça. Mais c’était pas souvent mentionné. Certains scénaristes travaillaient dans l’anonymat, aussi (le désormais célèbre Van Melkebeke). Aujourd’hui, le phénomène semble avoir disparu, mais c’était très présent.
Après, il arrive, sur des projets qui nécessitent une parution rapide, que les gens travaillent à plusieurs mains. Il me semble que Luca Erbetta a fait du storyboard pour une série chez Delcourt (mais je ne sais plus laquelle). Comme pour les cas comics ou manga, c’est dicté par des impératifs de rythme de production.

Jim

Des gens comme Leloup, DeMoor ou Dupa ont commencé comme assistants de Hergé ou de Greg. Leloup dessinait les véhicules, par exemple.

Pareillement, Frankin se faisait aider par Jidéhem, Will ou Jean Roba sur certains albums des Aventures de Spirou & Fantasio.

En *comics * il me semble que c’est plus rare, et actuellement en franco-belge aussi.

Non ?