Suite aux événements du crossover Flashpoint qui a vu le héros Flash (Barry Allen) confronté à la troisième Guerre Mondiale entre Aquaman et Wonder Woman sur une Terre parallèle (sous la menace constante de son Nemesis, le Nega-Flash) l’éditeur DC Comics a décidé de relancer son univers, justifié par la réécriture de certains Super-Héros qui n’étaient plus en adéquations avec leur époque. Le New 52 c’est la politique agressive de DC Comics en réponse au marché actuelle, 52 nouvelles séries en perpétuel évolution.
Le New 52, c’est aussi l’occasion pour DC Comics de lancer de nouvelles séries sur des héros moins connus de l’éditeur. C’est le cas pour Resurrection Man qui retrouve ses deux créateurs, les scénaristes Dan Abnett et** Andy Laning**, et le dessinateur Fernando Blanco.
La série Resurrection Man raconte les tribulations de Mitch Shelley, un méta-humain qui, après chaque mort, développe un pouvoir en fonction de son trépas.
je suis un peu partagé sur cette série (bon j’ai lu 4 numéros seulement), content de retrouver les personnages de la série, content de retrouver DnA. Le dessin est bien aussi. La série part dans une nouvelle direction ce qui est pas mal car la série précédente tournait un peu en rond sur la fin.
Par contre, l’histoire mets vraiment du temps à se mettre en place, l’un des côtés drôles justement, c’est que Mitch Shelley mourrait quasiment à tous les épisodes, or là à part trainer son amnésie on ne sait où et avoir des personnages qui lui courent après pour des raisons inconnus, il ne se passe pas grand chose dans ces épisodes.
J’ai lu le premier tp la nuit dernière.
J’étais un peu paumé au début, je savais pas si le peso avait subi le reboot ou non, il aura fallu attendre que je croise hooker pour comprendre que oui la série avait bien été rebootée.
Faut dire que le début est un peu confus, mitch y est amnésique, poursuivi par les double body, et qu’on a pas une once d’explication ( c’était déjà le cas sur la première série mais ça ne m’avait pas dérangé ). Le duo DnA reprend un peu la même construction dans le déroulement de l’histoire, à savoir on prend le film en cours de route et quand on arrive à un cliff intéressant on retourne en arière et on explique le début de l’histoire.
La série me parait un poil en dessous de la précèdente série ( y’avait un petit côté fun ) bien que la partie graphique relève bien le niveau.
Je prendrais la fin de la série et j’espère toujours que dc sorte la fin de la première série en même temps.
Après lecture du second tpb, difficile ne pas souligner que l’avis de Brodie se confirme jusqu’au fameux numéro qui clôture l’intrigue. Qui est Shelley? Que lui ait-il arrivé? 12/13 épisodes pour nous le dire. C’est beaucoup.
A force de tirer sur la corde, à intégrer du persos à gogo, les scénaristes se sont perdus. Il aurait mieux fallu développer les origines dans un arc et lancer des séries de one-shots ou de mini-arcs.
Bref, ça tire, ça ne rompt pas certes mais on aurait voulu voir autre chose aussi. Un second Tpb à prendre si vous avez la première partie du run.
Sinon la double page du numéro #0 (dans les previews) vous révèle qui est donc Mitch Shelley…
J’avais bien aimé le recueil contenant les débuts de la première série, que je ne connais pas réellement au-delà de cet album. Mais quand l’occasion s’est présenté de lire la nouvelle série, qui date de la période nioufiftitou, j’ai sauté dessus. Et c’est très sympa. On a un personnage amnésique, astuce facile mais permettant de remettre en quelque sorte les compteurs à zéro et de proposer une énigme aux lecteurs, même ceux qui connaissent l’ancienne version.
Ça va vite, les péripéties s’enchaînent agréablement, on n’a pas le temps de souffler. C’est peut-être un peu décompressé, et le tandem de scénariste m’a habitué à des moments de calme et de discussion plus riches en dialogues : ici, je me tournerais sans doute vers le dessinateur, qui livre des pages spectaculaires et éclatées, mais se montre peut-être difficile à commenter quand il s’agit de placer les dialogues après la réalisation des crayonnés.
L’un des trucs cools, c’est que cette série nous donne à découvrir Mitch Shelley. L’un des épisodes nous propose d’explorer un cauchemar vécu par le héros, qui le renvoie dans son passé. Sort de récit d’origine, ce chapitre nous brosse le portrait d’un homme franchement pas sympathique. C’est aussi l’occasion de voir se tisser des liens qui le rattachent aux Body Doubles, ce genre de choses. Des réponses arrivent, mais qui ne font qu’apporter de nouvelles questions.
Les deux scénaristes mélangent surnaturel, guerre entre le paradis et l’enfer et science de pointe. Le mix fonctionne plutôt bien à mes yeux, d’autant que le rythme soutenu permet d’offrir quelques pistes assez vite. Ça s’éloigne un peu de la série précédente (si j’en crois mes souvenirs) mais ça reste bien sympa.
Je découvre qu’il y a un second TPB pour cette version : il va falloir que je me penche sur la question.