Sanctuary: La légende du chevalier Yume_San

Bonjour à tous membre de la communauté Manga Sanctuary. Voici l’histoire de nos ancêtres, les premiers habitants de Sanctuary :smiley:
J’ai essayé de faire paraître nombre de membres du forum. Certains font des apparitions brèves, d’autres seront les stars de ce récit. :wink:
Là, ce n’est que le premier chapitre, sachez que j’ai déjà rédigé le second et qu’un troisième est en cours d’écriture.
J’ai même essayé de créer une carte de ce monde. Mais la chose ne fût pas aisée. Soyez indulgents ^^
Pour ce qui est des noms de lieux, mon imagination m’a fait défaut, et j’ai donc repris certains noms tirés de mangas ou de lieux réels. Bonne lecture… enfin, j’espère :wink:

Chapitre 1

[spoiler][size=150]SANCTUARY: La légende de Yume_San[/size]

An 19 de l’ère Onizuka. Château du Roi Onizuka 1er. Sanctuary-ville. Capital de Sanctuary

1° Sanctuary en danger

« Sir chevalier! Sir chevalier! Un messager des avants-postes des frontières du nord vient d’arriver en ville ». Le jeune chevalier Yume_san, dix-neuf ans, qui fixait l’horizon du haut d’une des tours du château du Roi Onizuka se retourna vers son écuyer Substitute.
« Et où se trouve-t-il? »
« Il est actuellement en train de se restaurer Sir. Le voyage semble avoir été rude. Son cheval est mort quelques minutes après son arrivée. Il n’a pas dû le ménager. Il va bientôt être présenté au Roi et aux autres généraux pour faire son rapport. Vous y êtes attendu Sir! » Yume_san souriait. Enfin les choses allaient bouger. Quoi de pire pour un guerrier tel que lui que d’être confiné entre quatre murs?
« Très bien! Allons-y! J’ai hâte de savoir à quelle point est grande la menace qui se présente à nous ». Substitute partageait lui aussi l’enthousiasme de son maître et ami!

Le rapport du frontalier aurait lieu non pas dans la salle du trône, mais plutôt dans une salle de réunion plus modeste. Une énorme table y siégeait en son centre. L’on pouvait aisément y placer autour quarante convives. Mais elle ne servirait pas pour un repas de fête aujourd’hui. Non. Aujourd’hui, elle sera témoin de biens mauvaises nouvelles… Les autres généraux de Sanctuary étaient déjà arrivés. Chacun assis à sa place autour de la table. Lorsque Yume_san fît son entrée, les discussions qui allaient bon train ce turent. Les généraux et autres chevaliers de haut rang le dévisageaient. Comme si Yume_san étaient un intrus parmi eux. Ce que d’ailleurs nombre d’entre eux ne se cachaient pas de penser. Mais Yume_san n’avait cure de ce que pensait les autres de lui! Lui aussi avait mérité le droit de siéger à cette table.

C’est alors que l’arrivée du Roi Onizuka 1er fût annoncée par le chambellan TecAgnès. Toute l’attention dont faisait l’objet Yume_san retomba. Tout le monde se leva. Le Roi fût précédé dans la salle par ses gardes Rouges. Un corps délite, tout spécialement affecté à la protection du roi. Là où il allait, ils y allaient eux aussi. Armés de leur grande hallebarde ainsi que d’une épée à leur ceinture, quatre d’entre eux le précédèrent. Eux seuls avaient le droit de porter une arme en présence du Roi. Celui-ci entra dans la pièce, suivi du Général en chef, le seigneur Damss. Le roi se dirigea vers son siège, resta debout devant la table et avant de s’asseoir, dévisagea chacun des hommes debout, présents autour de lui. Son regard resta un peu plus longtemps sur Yume_san, juste quelques secondes de plus. Puis il s’assit, imité par tous les autres membres de cette assemblée.

« Mes chers amis, nous voici rassemblés ici pour connaître l’étendu de la menace qui se présente à nous! Faites entrer le frontalier pour qu’il puisse nous éclairer sur les dangers que nous aurons bientôt à affronter »
Une porte s’ouvrit, un homme entra. Tous les visages se tournèrent vers lui. Il portait la tenue verte typique des gardes frontaliers. Il avait l’air épuisé par son long parcours à cheval. Quelques égratignures ornaient son visage et ses mains. Il posa un genou à terre, en signe de respect envers le Roi.
« Tu peux te relever frontalier. Comment te nommes-tu? »
« Luke Lobster Seigneur ».
« Bienvenue dans ce château Luke Lobster. Alors. Qu’as-tu à nous annoncer qui valait la peine de te presser au point de faire crever ton cheval » La voix du Roi était douce, afin de mettre en confiance cet homme fatigué.
D’une voix las et d’un ton monocorde, le frontalier répondit:
« Mes seigneurs, des troupes du tyran Skeet-le-fou débarquent à plusieurs lieues de notre frontières, dans la ville d’Alabasta.
« Skeet-le-fou! En es-tu sûr? » Le roi semblait surpris!
« Oui Seigneur! Nos éclaireurs ont pu identifier les pavillons des navires. Ce sont bien les siens Seigneur! »
Le général Damss s’exclama: « Raaa le fourbe! Alors qu’il existe un accord de paix entre nos deux nations, il attaque quand même!! Je savais que nous ne pouvions point faire confiance à ce démon » Le général regarda son Roi, puis se rassit sur son siège en lâchant quelques jurons.
« Tu as raison sir général Damss » dit le Roi. « Mon frère Skeet a perdu la raison. Nous aurions dû l’éliminer lorsque nous en avions eu l’occasion il y a de cela dix-huit ans. J’ai été faible en le prenant en pitié car il est après tout mon frère ».
« Ne dites pas cela Sir. Vous avez fait preuve d’indulgence envers lui. Dieu en est témoin, vous êtes un bon Roi »
« Mmmm » Le roi Onizuka ne semblait pas convaincu. « La clémence envers mon frère dans le passé risque de coûter la vie à de nombreux innocents aujourd’hui et demain… Hum… Je te prie de continuer ton rapport frontalier Lobster »
« Bien mon Roi. Où en étais-je? Ah oui! Cinq à six navires semblent accoster chaque jour dans la ville portuaire d’Alabasta, déposant une centaine d’hommes à chaque fois. Ils avaient avec eux ce qui semblaient être des vivres. De quoi subvenir aux besoins d’une armée! Etrangement, nous n’avons pas aperçu de chevaux ». Ce détail fît hausser un sourcil de Sir Damss. « Puis, une fois les bateaux déchargés ils repartent aussitôt, laissant la place à d’autres navires et ainsi de suite, toute la journée, jusqu’à ce que la nuit empêche les navires d’approcher la côte. »
« Et qu’en est-il de la population de la ville? De sa garde? »
« La garde a été anéanti rapidement. Des troupes ont certainement débarquer plus au nord à l’aide de barques pour accoster sur les plages. Nous n’en savons pas beaucoup à ce sujet. La ville est totalement bouclée. Nul ne rentre ni ne sort de la cité. En théorie, nous avons des hommes à l’intérieur de celle-ci. Ils étaient partis y faire du commerce. Nous ne les avons jamais revu »

Un petit silence s’installa… Silence rompu par le général Damss.
« Combien de navires avez-vous déjà comptés? »
« Au moment de mon départ, il y a de cela dix jours, nous avions répertoriés l’arrivée de cinquante-sept bateaux »!
A l’annonce de ce nombre, beaucoup de membres de l’assemblée sifflèrent de stupéfaction. Yume_san écarquilla les yeux en entendant cela. Il avait hâte de livrer bataille face à ces envahisseurs! Avec ces informations, on pouvait déjà déduire qu’il y avait déjà plus de cinq mille sept cent hommes qui se massent tout près de la frontière. Et si ce va-et-vient de bateaux a continué au même rhytme pendant le voyage jusqu’ici du frontalier, le double d’ennemis étaient maintenant regroupés aux portes de Sanctuary. Une véritable force d’invasion se préparait à passer à l’attaque.
«As-tu pu apercevoir de quelles types d’armes ils disposent?»
«Les soldats ennemis semblent armés d’épées, très longues. De haches, de lances. Plusieurs sections d’archers ou d’arbalètriers ont aussi débarqué. Puis il y a un autre corps d’armée assez insolite Sir, on aurait dit que des dizaines de sculpteurs faisaient partie du voyage. Nous les avons reconnu grâce à leurs outils très distinctifs, des ciseaux à bois ou à pierre par exemple. Difficile à dire ce qu’ils font là.
« Oui, c’est étrange, pourquoi Skeet-le-fou emmènerait-il en campagne des sculpteurs? » Dis à voix haute le général Damss. « Veut-il faire ériger une statue à sa gloire? Il est encore plus fou qu’on ne croie semble-t-il! » Lobster repris la parole.
« Nous l’ignorons encore Sir général. Nos éclaireurs ont préféré garder leurs distances. Nombre d’entre eux ne sont jamais revenu d’ailleurs…» Lobster Luke baissa la tête, un signe de fatigue certainement. Yume_san l’observait attentivement car plus qu’un signe de fatigue, Yume_san détectait de la peur dans le comportement de Lobster. C’est alors qu’il lui posa une question:
«Que nous dis-tu pas frontalier?» Tout le monde y compris le Roi se tournèrent vers Yume_san, chacun d’eux se demandant ce qu’il voulait dire par là! Le général Damss lui jeta un regard furieux. Le protocole n’autorise pas les jeunes chevaliers à prendre la parole dans cette assemblée. Une règle complètement archaïque selon l’avis de Yume_san. C’est alors que le Roi intima l’ordre à Lobster de parler s’il avait encore quelque chose à dire, à révéler!
« Parle Lobster Luke, ton Roi te l’ordonne »
Lobster avait le regard figé. Son corps commençait à trembler. Yume_san se demandait ce qu’il pouvait l’effrayer autant!
« Allons frontalier, tu es en sécurité dans ces murs, parle » Le ton du Roi se faisait plus dur.
Lobster ravala sa peur, puis se mit à parler. « Voilà mes seigneurs, nos éclaireurs disent avoir vu… » Nouveau silence de sa part! « Hé bien!! Qu’ont-ils vu » Le général Damss perdait patience!! « Ils disent avoir vu des créatures… des monstres des légendes, des Spyds en l’occurrence!! » Damss s’emporta: « Allons!! Ne te moque pas de nous Frontalier, ne te moque pas de ton Roi où il t’en coûtera. Ce ne sont que des racontards de paysans! »
« Mais je vous dis la vérité. Les nuits après les premiers débarquements de troupes, on pouvait entendre des cris de bêtes sauvages, des cris horribles! Et non, ne me dites pas que c’étaient des cris de loups, je suis un frontalier, les hurlements de loups, je connais, et s’en étaient pas, je vous l’assure. Une patrouille dit avoir rencontré ces monstres, pas un seul d’entre eux n’a survécu. Le seul qui a réussi à rejoindre le camp, couvert de blessures mortelles nous a décrit les monstres qui les ont attaqué, il s’agit de créatures mi-troll, mi-ours! Ce sont bien des spyds!! Tout comme dans les histoires, dans les légendes du temps passé!! Ces monstres légendaires existent bien!! »

L’assemblée était abasourdie par ces révélations! Elle était partagé sur la véracité des dires du frontalier au sujet des spyds!!
Puis le Roi se leva, les discussions cessèrent, l’assemblée attendant fébrilement ce que le Roi allait décider!
« Sir Yume_san, vous allez vous rendre à Konoha. Il y a là-bas une garnison. Vous en prendrez le commandement. Mon sceau vous sera donné pour prouver au capitaine déjà sur place que vous venez en mon nom. Lobster Luke vous accompagnera. Vous serez chargé de créer une première ligne de défense. Pendant ce temps là, le général Damss se chargera de regrouper tous nos corps d’armée. Vous devrez tenir bon chevalier Yume_san!! Vous avez la journée pour faire vos préparatifs. Vous partez demain matin à la première heure! » Yume_san était fier d’avoir été désigné pour une mission aussi périlleuse. C’était l’occasion qu’il attendait pour ce faire un nom dans la chevalerie!! « Bien mon Roi. Il en sera ainsi selon vos ordres ». Puis le Roi sorta de la salle, deux gardes rouges le précédant, deux autres à sa suite! Les membres de l’assemblée pouvait aller vaquer à leurs occupations en vue d’une guerre sanglante!![/spoiler]

Chapitre 2

[spoiler]2° Souvenirs

Yume_san était l’un des derniers à sortir de la salle, quand il entendit qu’on appelait après lui. « Sir Yume_san, attendez quelques instants je vous prie ». C’était le chambellan du roi, TecAgnès. Un homme qui ne faisait pas son âge. Il paraissait vraiment plus âgé qu’il ne l’était réellement. Cela était certainement dû au poids de sa position au sein de la cour du Roi Onizuka. Un poste exigeant, pour lequel il fallait être les yeux et les oreilles du roi parmi les courtisans!!
« Le roi vous attend dans son bureau sir Yume_san »
« Très bien chambellan, je vous suis. »

Les deux gardes rouges qui gardaient la porte du Roi, s’écartèrent suite à un ordre silencieux de TecAgnès. Yume_san poussa la porte et vit le Roi Onizuka assis derrière son bureau. Il avait l’air plus détendu que quelques minutes auparavant.
« Je suis à vos ordres Seigneur »
« Entrez donc chevalier Yume_san. J’imagine que vous vous demandez pourquoi je vous ai confié une mission aussi délicate. En premier lieu, afin que vous puissiez faire vos preuves aux yeux des autres généraux et chevaliers. Vous n’êtes pas sans ignorer qu’ils ont très mal pris que je puisse nommer chevalier, un homme qui n’a pas le « sang bleu » comme eux ». Oh oui, pour le savoir Yume_san le savait! Ces années d’entraînement à la chevalerie furent longues et douloureuses. Mais avec sa force de caractère, il a su faire face aux obstacles qui avaient été dressé sur sa route par ces soi-disants sang-bleu!
« Mais tu as mérité cette opportunité que je t’ai donné en récompense de ta bravoure lorsque tu as sauvé ma fille Miaka d’un terrible danger »

An 9 de l’ère Onizuka.

La princesse Miaka, neuf ans, envoyé rendre visite à sa tante, par son père, dans la ville côtière d’Harujion, est escortée par une troupe de vingt hommes. Elle chevauchait déjà à son jeune âge une jument que son père lui avait offert à son dernier anniversaire. Au bout du troisième jour de voyage, la compagnie atteignit la forêt de Montgeon. Ils y passèrent une première nuit. Puis dans le second jour de la traversée de cette forêt, lorsque l’escorte de la princesse arriva dans une clairière, celle-ci fût attaquée par ce qui semblait être un groupe de détrousseurs de voyageurs.
Les attaquants étaient au moins une cinquantaine, ils surgirent de plusieurs côtés à la fois! Mais d’où sortaient tous ces hommes?! La forêt était réputé pour être sûre!
L’escorte de la princesse se mit en cercle autour d’elle afin de la protéger le mieux possible, mais malgré un meilleur équipement, les gardes de la princesse ont fini par être débordé! Les chevaux tombaient dans des pièges camouflés par des branchages. Les cavaliers, bloqués sous leurs montures furent massacrés rapidement, certains hérissés de flèches, d’autres se retrouvant avec des lances plantées dans leurs flancs! Le sang jaillissait de toute part, recouvrant la verdure de la forêt d’une teinte écarlate, les corps inanimés des hommes des deux camps s’amoncelaient sur le sol. Hélas, les défenseurs de la princesse perdaient du terrain. Miaka remarqua que personne ne cherchait à l’attaquer directement, que les attaquants s’en prenaient à ses gardes en premier lieu.

Les assaillants prenaient un net avantage, malgré des pertes sévères dans leur camp. Le capitaine de la garde se retourna vers la princesse et lui dit de fuir vers l’Est pendant que lui et ses hommes tenteront de retenir ces brigands! A peine lui avait-il indiqué la direction à prendre, qu’une éclaboussure de sang recouvrit le visage de Miaka qui était en face du capitaine. Son visage transpercé par une flèche rentré par l’arrière de la tête et ressortie par l’orbite droit, le globe oculaire plantée dans la pointe de la flèche meurtrière! Miaka pris ses jambes à son cou, terrorisée mais encore lucide! Elle sauta sur sa jument et l’éperonna violemment!! Elle partit au triple galop à travers la forêt, chose dangereuse car elle prenait le risque de percuter une branche d’arbre à sa hauteur!!

« Yume! Yume! Viens m’aider à relever les pièges »
« Oui père, j’arrive! » Yume arriva près de son père. Celui-ci pris son arc, son couteau puis un autre couteau qu’il tendit à Yume.
« Tiens, n’oublie pas ton couteau, tu vas en avoir besoin »
« Merci père »
Yume suivi son père, vers la première série de pièges posés la veille! Cela faisait à peine un an que son père l’emmenait à la chasse avec lui! Il avait eu à ce moment là l’impression de passer du statut d’enfant à celui d’homme. Il en était très fier! Ce jour là, son père lui offrit un couteau de chasse, une lame longue de quinze centimètres de long. Il en prenait grand soin, l’affûtant régulièrement.
« Bon, Yume tu vas voir ceux posés près du lac, moi je vais voir ceux près des ruines! »
« Très bien, à tout à l’heure »
« On se retrouve ici dans un cadran, sois à l’heure fils ».

Les deux compagnons se séparèrent, partant à l’opposé l’un de l’autre. Yume se dirigea vers le premier piège, rien à signaler de ce côté. Il vérifia si le piège avait été déclenché, parfois les animaux arrivaient à s’en extirper. Non, pas de problème, il est prêt à servir.
« Bon, je vais aller voir dans les buissons près du lac ». Yume une fois dans le buisson près de l’étendu d’eau, commençait à entendre comme des chevaux lancés au galop. Ils semblaient se diriger dans sa direction. Quelques instants plus tard, un premier cheval était visible de son buisson. Le cavalier était apparemment une jeune fille qui devait avoir son âge. Mais que faisait-elle seule ici. Yume remarqua que le cheval saignait abondamment, à cause de trois flèches plantées sur lui. Une dans la croupe, deux autres dans le flanc droit. Il perdait beaucoup de sang et sa course effrénée semblait l’avoir très affaibli. La jeune fille descendit de sa monture, paniquée, voyant que son cheval n’irait pas plus loin.
C’est alors que trois cavaliers arrivèrent, ils descendirent de leurs chevaux. L’un des trois hommes resta près des équidés, en tenant leurs rênes. Les deux autres se dirigèrent vers leur proie, celle-ci était acculée, le lac semblait être sa seule option de fuite! Mais avant qu’elle n’arrive à se décider, l’un des hommes lui attrapa le bras, elle hurla jusqu’à s’en époumoner, puis frappa l’homme de toutes ses forces. Excédé, il lui décocha un coup de poing sur la tempe. Sa tête se mit à tourner, son oreille bourdonnait.
Yume qui était toujours caché, invisible se dit qu’il ne pouvait pas rester là sans rien faire. Il sortit lentement son couteau de son étui à sa ceinture, il était décidé à agir. Mais il était seul face à trois hommes, des adultes. Malgré le danger, l’honneur lui dictait de lui venir en aide.
Yume se prépara à surgir du buisson, il aurait l’effet de surprise pour lui. Il avait l’impression de chasser un tout nouveau genre d’animal. L’homme qui tenait la jeune fille se tourna vers ses acolytes, lui tournant le dos! C’est là qu’il se décida à agir. Il se trouvait à dix mètres de sa cible, il surgit à toute vitesse, seul celui qui tenait les rênes eu le temps de le voir, mais trop tard. L’homme qui tenait la fille captive eu à peine le temps de se tourner que Yume lui planta sa lame au niveau de l’aine, en plein dans l’artère fémorale. Il avait appris avec son père les meilleurs façons de tuer, de chasser les animaux, tels que des cerfs. Mais c’était la première fois qu’il s’en prenait à un homme. Sa victime le regarda, éberlué par ce qui lui arrivait. Les deux autres restèrent figés par la surprise. Yume retira sa lame, une énorme gerbe de sang suivie, éclaboussant Yume ainsi que la fille encore sonné par le coup pris à la tempe. Elle tomba sur le sol, au même moment que l’autre corps exsangue.
Yume recouvert de sang fît face à son prochain adversaire. Il devait avoir l’air d’un démon recouvert de tout ce liquide couleur vermeil!!
« Mais d’où tu sors toi?!! S’exclama-t-il! »

Pas le temps de parler, le second opposant se rua vers lui, une épée à la main. Yume ne pouvait rien faire face à une telle arme. Il ne pouvait qu’esquiver les coups d’estoc et de taille que son ennemi voulait lui infliger, tandis que son acolyte qui avait attaché les chevaux à un arbre s’approcha de la fille, qui reprenait ses esprits peu à peu, pour empêcher qu’elle s’échappe de nouveau. Yume continua à esquiver les coups, sa petite taille, sa rapidité et son agilité lui facilitaient les choses. De plus, son adversaire n’était pas un grand bretteur. Il était d’ailleurs exaspéré par ce gamin. Il prit appuie sur sa jambe droite, mais celle-ci se déroba sous lui, il avait glissé dans la flaque de sang de son camarade. Il mit un genou à terre, ce qui permis à Yume qui se trouvait à la hauteur de la gorge de son ennemi de lui trancher la carotide. L’homme lâcha son épée, plaqua ses mains au niveau de la plaie béante. Du sang jaillit de cette dernière,! Des bulles de sang sortaient de sa bouche, puis il finit par s’affaler sur le sol, raide mort!
« Allez Yume, il n’en reste plus qu’un » pensa-t-il. « Mais où est-il passé? ». Le troisième se tenait juste derrière lui. Yume s’en rendit compte trop tard! « Je suis mort » se dit-il. J’en aurai eu au moins deux. » se consola-t-il. Yume se retourna pour affronter la mort en face et vit l’homme, les yeux exorbités, tomber sur lui. Yume, dos au sol, l’homme couché sur lui, se demanda ce qu’il se passait. Etait-ce dû à une intervention de la jeune fille? Puis il vit une flèche qui sortait du cou du dernier guerrier adverse. « Mais comment? Que s’est-il passé? » Yume n’en revenait pas, il était encore en vie et les trois autres non. Il avait remporté son premier combat. Mais qui avait tiré la flèche?
« Yume! Yume! Tu n’as rien fils ». Mais oui, ce ne pouvait être que son père!!
« Père! Non, je n’ai rien »
« Ô par la sainte Fleya!! Mais que s’est-il passé ici? Qui sont ces hommes? Est-ce toi qui as tué les deux autres Yume? Et qui est donc cette jeune fille? ». Yume, encore sous les effets de l’adrénaline, raconta à son père ce qu’il c’était passé.
« Bon très bien. Nous allons nous rendre au poste des gardes forestiers du roi. En prenant ces chevaux, nous irons plus vite. Son père se dirigea vers la jeune fille qui avait repris conscience. Meudah l’observa, elle était recouverte de sang. Pas le sien apparemment. Pas de blessures notable sur elle. Excepté un mal de crâne épouvantable certainement dû au bleu qui commençait à se former sur sa tempe.
« Moi je me nomme Meudah. Voici mon fils Yume. Il t’a sauvé de ses trois brigands ». Miaka regarda le jeune garçon. Il était recouvert de sang lui aussi.
« Et toi, comment t’appelles-tu? » Elle garda le silence.
« Bon, ce n’est pas grave. Nous allons te conduire auprès des forestiers du Roi. En selle jeune fille» Meudah la hissa sur l’un des destriers, puis elle se pencha vers lui:
« Mon prénom est Miaka » dit-elle d’une voix éteinte.
« Nous allons te ramener chez toi Miaka. Tu ne crains plus rien dorénavant. » Lui dit-il en souriant. Puis il regarda son fils qui était déjà en selle. Il ignorait que Yume était capable de telle chose. Il était fier de lui, mais aussi inquiet.

Une fois arrivé chez les gardes forestiers du roi, Meudah leur expliqua les évènements passés.
Puis Yume et son père retournèrent chez eux dans leur village qui se nomme Monju, après avoir confié Miaka aux forestiers. Une dizaine de jours plus tard, une énorme compagnie de soldats du roi débarquèrent au village de Monju. A la grande surprise de Meudah et de Yume, le Roi Onizuka faisait partie de la troupe. Ainsi que Miaka. La princesse Miaka. La seule héritière du trône de Sanctuary!! Ils eurent du mal à la reconnaître sans le sang sur elle, avec des vêtements propres, les cheveux coiffés. Yume l’observa longuement. Il avait sauvé une princesse. Il n’en revenait toujours pas!
Le Roi qui avait appris toute l’histoire décida de récompenser le jeune garçon qui avait volé au secours de sa fille. Il proposa à Meudah d’emmener son fils à la capitale afin qu’il puisse devenir apprenti chevalier. Un honneur auquel n’avait pas le droit les gens du commun. Puis il offrit à Meudah la régence de l’île de Sumo. Et un cadeau du Roi ne se refuse pas! Une fois les documents officiels remplis, Yume repartit avec la troupe du Roi, en route pour un nouvel avenir, après avoir dit au revoir à son père.
« C’est une grande opportunité qui s’offre à toi Yume. Fais honneur à ton Roi.»
« Oui père. » Puis Yume ne dit plus rien, son corps était secoué par des sanglots, car il savait qu’il ne reverrait pas son père avant longtemps. Il ne sut jamais qui avait cherché à enlever la princesse.

« Yume! Es-tu avec moi? Arrête de rêvasser!»
« Pardon seigneur, j’étais parti dans mes pensées.»
« Bien… je dois t’annoncer que tu vas avoir un compagnon de plus pour ta mission. Tu vas emmener ma fille avec toi!»
« Sir! Est-ce bien prudent. Nous serons proche de la ligne de front.»
« Je sais tout cela, mais tu n’ignores pas qu’en tant qu’unique héritière du trône, elle se doit d’être formée aux arts de la guerre. Si je ne la laisse pas partir, mes détracteurs ne lui feront jamais allégeance lorsque je quitterai ce monde».
« Bien seigneur. Il en sera ainsi selon votre volonté.»
« Veille sur elle comme tu l’as fait pas le passé. Tu peux aller te préparer à présent. Bonne chance Sir Yume_san."

Yume_san retrouva son écuyer et ami Substitute.
« Alors Yume_san? C’est vrai ce qu’on dit en ville? Une guerre se prépare? Il avait l’air ravi de cette nouvelle! »
« Tout à fait mon ami. Et nous serons au plus près de l’action. J’ai hâte de voir de mes yeux des vrais spyds! » En entendant le nom de ces monstres qui faisait figure de croque-mitaine pour enfants, Substitute pâlit!
« Allons Yume_san, ne te moque pas de moi… »Yume_san ne répondit rien, il se contenta de sourire. L’écuyer ne savait plus quoi penser, en tout cas, son enthousiasme était vite retombé!
« Hâtons-nous Substitute, nous partons demain matin pour Konoha. Allons en ville voir le maître métallos. Je vais avoir besoin d’un peu de matériel. »[/spoiler]

Chapitre 3

[spoiler]3° L’invasion peut commencer

Skeet-le-fou débarqua à Alabasta après avoir voguer à bord de son vaisseau amiral. Il se tenait à la proue, admirant la frénésie du port et de ses environs.
«Ah! Alabasta enfin. Cette ville est la porte d’entrée du futur royaume sur lequel je règnerai en maître. » Il se mit à éclater de rire. On aurait dit le rire d’un dément. Il attira sur lui quelques regards inquiets mais furtifs des marins qui préparaient le débarquement des marchandises. Puis il regarda la mer, une tempête s’annonçait, le ciel devenait gris et le vent se levait.
Son bras droit ainsi que son bras gauche l’attendaient au bas de la passerelle. Ainsi que sa garde ailée. Des hommes en armures noires. Sur les côtés de leurs heaumes, des petites ailes de dragons y étaient sculptées. Ses deux lieutenants chargés de la supervision de l’invasion étaient là pour lui faire un premier rapport sur le déroulement des opérations. Nil Sanyas avec son tricorne qui avait bien du mal à dissimuler une coiffure abondante et frisée et son camarade de toujours, Cocotouch acceuillèrent leur souverain:

« Avez-vous fait bon voyage Seigneur? » demanda Nil. Skeet-le-fou ne lui répondit pas. Son regard était perdu dans le vide. Aucun de ses deux lieutenants n’osait interrompre sa rêverie, ils le connaissaient suffisamment pour savoir qu’il ne fallait jamais le contrarier si on souhaitait garder sa tête sur ses épaules.
«Alors. Où en sommes nous dans la conquête de ce territoire? » demanda-t-il le regard toujours ailleurs. Le lieutenant Nil répondit:
«La ville est à nous dès à présent. Les quelques poches de résistance ont été réduite à néant. La garde de la ville n’était pas très importante. Elle fût rapidement anéantie. Quelques habitants ont pu prendre la fuite vers la forêt des sylves pendant les premiers combats. »
« Et où se trouve le duc de Lys? »
« Il a été tué au combat. Il a refusé de se rendre. Sa tête orne dorénavant une pique devant les portes de la ville. »
« Toutes nos forces ont-elles débarquées? »
« Pas encore seigneur, mais cela ne saurait tarder. Demain soir, cela sera fait. Les capitaines des navires manquant nous ont envoyés des messages disant qu’ils attendraient la fin de la tempête pour s’approcher au plus près du port. »
« Nous n’avons pas de temps à perdre. Faites envoyés un message à chaque navire manquant. Je veux que chaque capitaine du navire qui n’aura pas accoster d’ici demain matin à l’aube soit exécuté. Son commandant en second sera ainsi promu capitaine ».
« Bien seigneur, il en sera ainsi fait ».

« Bon, conduisez-moi à mes quartiers et faites-y amener le mage Galéo. Il est bien arrivé j’espère! »
« Oui seigneur. Il est bien là, avec sa troupe de sculpteurs. Ce sont là des gens bien étranges Seigneur. Avons-nous bien besoin d’eux pour mener cette campagne à bien? Je n’ai pas confiance dans ce mage. Comment être sûr qu’il ne nous trahira pas? » demanda Cocotouch. Skeet-le-fou le toisa de haut, Cocotouch déglutit, se disant qu’il aurait mieux fait de se taire, car il savait pourtant que son maître n’aimait pas qu’on discute ses ordres. Aussi étrange soient-ils!
« Dénigrerais-tu mes choix mon cher Cocotouch? Comme c’est dommage, je t’aimais bien avec ta tête accroché à ton corps. Peut-être qu’elle pourrait figurer à côté de celle du Duc de lys. Ceci serait un message fort de mon autorité qu’en dis-tu? Cocotouch blêmit, et se prosterna devant son maître!
« Je vous prie de pardonner mon insolence ô mon maître. Que puis-je faire pour pardonner cet affront? » Skeet-le-fou fis un signe à l’un des hommes de sa garde ailée. Celui-ci dégaina un poignard attrapa le bras droit de Cocotouch au niveau du poignet, l’immobilisa et posa la main à plat sur le sol et lui trancha net l’auriculaire. Cocotouch serra les dents. Il savait que s’il hurlait de douleur devant son maître, ce dernier l’interpréterait comme un signe de faiblesse chez son lieutenant. Et les faibles, son maître n’en a cure, il les élimine au fil de l’épée!
« Bien. Fais donc soigner cette vilaine coupure avant que la gangrène n’emporte ton bras. Auquel cas, tu ne me servirais vraiment plus à rien!»
« Bien mon maître. Merci pour cette leçon ». Puis Skeet-le-fou partit vers ses quartiers dans la direction indiquée par Nil qui n’avait pas dit un mot pendant tout cet incident. Car lui aussi avait déjà subit une telle punition. Cocotouch se dirigea vers la tente du chirurgien, la main ensanglantée.

Skeet-le-fou avait pris ses quartiers dans la maison du Duc de lys. Piètre endroit pour un homme de son rang, mais il ferait l’affaire pour le moment. Il entendit toquer à la porte. Nil entra dans la pièce et s’inclina humblement. Il tenait à garder ses huit doigts restant intacts.
« Seigneur, le mage Galéo est là comme vous l’exigiez! »
« Bien. Fais le entrer et laisse nous. »
« Tout de suite Seigneur. » Un homme vêtu d’une houppelande grise entra dans la pièce.
« Salut à toi Skeet-le-Conquérant » dit Galéo en effectuant une légère courbette.
« Inutile de chercher à me flatter sorcier. Je connais parfaitement le surnom dont je suis affublé! »
« Allons droit au but sorcier-sculpteur, où en es-tu dans la création de mon armée de monstres? » Galéo semblait mal à l’aise.
« Voyez-vous seigneur, malgré les nombreux sculpteurs que vous m’avez envoyé, le travail avance lentement. Nous manquons de matière première. La seule carrière de la région se situe au nord près de la frontière du Vinland. Pour le moment, nous avons utilisé les pierres importées par vos navires. Elles nous ont permis de créer trois spyds pour le moment. Deux autres sont en cours de fabrication. »
« Que trois!! C’est insuffisant mage! Je vais faire envoyer plus d’hommes pour extraire les pierres qui te seront utiles. Ils partiront par voie de mer pour gagner du temps.
« Je détacherai une partie de mes sculpteurs avec vos navires. Ils pourront ainsi commencer le travail aussitôt les pierres extraites. »
« Oui. Fais donc ça. Dis moi, tes créatures ont-elles déjà été confronté à combat réel? »
« Oui seigneur. Face à une patrouille de frontaliers de Sanctuary il y a de cela plus d’une dizaine de jours. Les spyds n’en ont fait qu’une bouchée. Nul n’aurait pu en réchapper. Ce fût un massacre. Nous les avons équipé de hachoir. Ils n’en sont que plus redoutables. » Un rictus sadique s’affichait sur le visage de Skeet-le-fou en entendant les exploits dont étaient capables ces monstres.
« Et ils obéissent parfaitement aux ordres? »
« Tout à fait seigneur. Ils s’avèrent être de parfaits soldats, ignorant la peur. »
« Bien bien. Tu peux partir sorcier. Je veux une première unité de tes créations prêtes à partir demain pour Konoha avec mes troupes. Il est temps de commencer l’invasion de Sanctuary. »[/spoiler]

Chapitre 4 première partie

[spoiler]4-1°Galeo le mage

Après avoir quitté Skeet-le-fou, Galéo retourna là où il avait installé son atelier. Dans la grande forge de l’ancien forgeron d’Alabasta. L’artisan était parti précipitamment. Sa forge était encore allumée lorsque Galéo avait pris possession des lieux. Son équipe de sculpteurs s’affairait sur un spyd. Celui-ci était encore inanimé. Mais une fois terminé, Galéo lui insufflerait la vie. Sa vengeance était en marche:

Il possédait ce pouvoir depuis son enfance. A cette époque, il se limitait à donner vie à des petites choses, tel que ses jouets. De petites figurines en bois représentant des animaux. Il décida de garder le secret sur ses capacités, car il avait peur que ses parents qui étaient de pauvres paysans très croyant, ne le prenne pour un démon. Galéo ne voulait pas finir sur un bûcher comme il en voyait parfois sur la place de son village. Depuis, le roi Onizuka a interdit ce genre de torture. Mais il arrive encore dans les terres les plus reculées, celles où l’influence du roi était moins forte que les croyances populaires, que des bûchers soient encore érigés.

En grandissant, le pouvoir de Galéo s’était amplifié. Il arrivait à donner vie à des choses inanimées de taille de plus en plus importantes. Pour pouvoir s’entraîner à maîtriser son art, Galéo s’isolait dans la forêt de Hyrule près de son village. Comme il était en âge d’aider son père pour faire vivre sa famille, il décida de devenir bûcheron. Ce travail lui donnait l’opportunité de s’isoler longtemps sans éveiller les soupçons sur ses longues disparitions. En fait, il passait la moitié de son temps à s’exercer sur ses pouvoirs. Il débitait un arbre, en prenait un morceau, puis il le sculptait en chat, ou en chien avec des outils rudimentaires appartenant à son père. Puis il lui donnait vie. Ses créations ressemblaient à de véritables animaux. Elles n’avaient plus l’aspect de bois ou de pierre. Elles étaient de chair et de sang!! Mais au bout de quelques heures, les créatures « mourraient » en reprenant l’aspect du matériau utilisé. Et son second problème, c’était qu’il n’arrivait pas à éveiller des statues de sa taille. Il avait essayé à plusieurs reprises la nuit d’éveiller celle qui se trouve au centre du village. Sans succès. Cet échec commençait à l’agacer!! Comment acquérir la force nécessaire pour améliorer ses capacités?

Une année plus tard, les parents de Galéo et de nombreux habitants du village moururent des suites d’une épidémie de fièvre noire. Galéo en avait réchapper, car il passait beaucoup de temps dans la forêt. Il ne s’était certainement pas suffisamment exposé au mal pour y succomber. Une partie du village dût être brûlée. Les flammes étant l’un des meilleurs moyen d’éradiquer la fièvre noire. La mort de sa famille et la destruction de sa maison l’incita à quitter son village. Il décida de se diriger vers la plus grande ville de la région: Hyrule.

Pour survivre, Galéo se trouva un petit travail d’apprenti chez un menuisier-sculpteur qui se nommait Woodstone. Ce dernier lui permis de dormir dans l’atelier étant donné qu’il n’avait pas de toit.
Ses talents pour la sculpture lui servir à créer des jouets en bois ou bien des ornements pour les meubles que l’artisan fabriquait. Puis avec le temps, il se voyait confier la fabrication de meubles entiers.
Grâce aux talents de Galéo, le menuisier vit son carnet de commandes croître au fur et à mesure que le bouche à oreille faisait son effet. Car la qualité du travail de Galéo surpassait celle de son maître. Celui-ci était émerveillé par chaque création de son apprenti. Galéo effectuait aussi les livraisons une fois la commande terminée. Il se rendit à l’auberge du taureau ailé pour y livrer plusieurs chaises. En entrant dans l’auberge, sa tête percuta celle d’un homme qui sortait prestement de l’établissement, comme s’il était poursuivi. Les deux hommes chutèrent sur le sol suite au choc.
« Ouch! Vous ne pouvez pas regardez où vous allez » se plaignit Galéo en se frottant le front douloureux. »
« Je te prie de m’excuser mon garçon. Je ne t’avais point vu. Je me nomme Den et je suis désolé pour ce malencontreux incident. » Il s’était déjà remis sur ses pieds et il fixait Galéo intensément.
« Ce n’est rien » dit Galéo qui n’avait pas remarquer que Den l’observait attentivement. Ce dernier lui tendit la main pour l’aider à se relever. Galéo ressentit au contact de la main de ce Den une énergie qui s’éveillait en lui. Sa douleur au crâne s’amplifiait et il essaya de se dégager de la poigne de Den. Celui-ci finit par lâcher sa main au bout de quelques instants. « Encore désolé pour cet incident ». Puis il partit à toute vitesse vers la grande place qui fourmillait de monde. Galéo se redirigea vers l’entrée de l’auberge lorsqu’il fût de nouveau percuté mais cette fois-ci, c’était par le patron du taureau ailé.
« Oh excuse moi mon garçon, je ne t’avais pas vu! »
« Ouch… ne vous en faites pas, je commence à avoir l’habitude! »
« As-tu vu dans quelle direction est parti ce maudit voleur? Il n’a pas payé ce qu’il a consommé! » Voilà pourquoi il était pressé de sortir se dit Galéo.
« Il s’est dirigé vers la place. Vous allez avoir du mal à le retrouver! »
« Raaaaaa le vaurien. J’aurai dû me méfier. C’était la première fois que je le voyais. Mais il inspirait de la sympathie et ma méfiance s’est endormie. C’est la première fois que je me fais voler de la sorte!! Il n’a pas intérêt de croiser ma route dans le futur. » Il était vraiment en colère, puis il s’apaisa et dit à Galéo: « Bon, j’imagine que tu es venu me livrer mes chaises?»

De retour à l’atelier, Galéo vit Woodstone exulter de joie!
« Que se passe-t-il? » Demanda Galéo.
« Lorsque tu es allé livrer les chaises à l’aubergiste, j’ai reçu la visite du maire de la ville. Il souhaite nous commander une statue le représentant. J’ai déjà commandé la pierre à la carrière des Monts Vautours. Elle devrait arriver dans quelques jours, puis tu te rendras avec chez le maire et tu t’occuperas de la sculpture! »

Le temps de la création dura deux lunes. Galéo avait mis tout son coeur à l’ouvrage. Il avait l’impression de lui avoir insuffler son âme. Le maire avait pris la pose pour lui pendant tout ce temps.
Il terminait quelques finitions puis il se dit que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas essayé de donner vie à un objet inanimé d’une taille aussi importante. Il se concentra dessus, sans grand espoir. Il posa sa main droite sur la pierre froide. Rien ne se passa. Il allait retirer sa main lorsqu’il sentit une force affluer de tout son corps et se diriger vers la statue. Il n’arrivait pas à en décoller sa main quand tout à coup, le maire rentra dans la pièce.
« Alors ça y est? Avez-vous enfin terminé Maître sculpteur?» dit-il d’un ton enjoué avant de stopper sa marche en voyant son double.
« Mais! Quelle est donc cette sorcellerie? Expliquez-vous! » mais Galéo était épuisé après avoir insuffler la vie à cette chose inerte. Elle lui avait pompé toute son énergie. Galéo s’écroula sur le sol et il s’évanouit.

Il se réveilla dans un endroit sombre et humide. La pièce où il se trouvait ressemblait à une cellule se dit-il.
« Mais, c’est bien une cellule. Je suis en prison!! » s’exclama-t-il!
« Silence là-dedans! » entendit-il de l’autre côté de la porte.
« Je vais prévenir le capitaine que tu es réveillé assassin! »
Assassin? Mais de quoi parle-t-il? C’est certainement un malentendu. Puis il essaya de se remémorer ses derniers moments de lucidité. Il était avec le maire chez lui. Il lui présentait la statue le représentant et… « Mais oui!! La statue! J’ai enfin réussi! » exulta-t-il! Mais sa joie fût de très courte durée lorsque qu’un soldat, haut-gradé au vu de ses galons, entra dans sa cellule.
« Alors mon garçon? Pourquoi as-tu tué le maire? »
« Quoi? Mais je n’ai rien fait! Je… je… je suis innocent! » Bafouilla-t-il!
« Nous t’avons retrouvé inconscient près du maire. Ce dernier gisait sur le sol. Il semble avoir été tué à mains nues. » Galéo ne comprenait rien à ce qu’il lui arrivait. Puis il écarquilla les yeux.
« La statue! »
« Hé bien quoi la statue? Nous l’avons aussi retrouvé près de toi. Elle était brisée sur le sol. Certains morceaux, comme les poings étaient recouvert de sang. Je pense que tu as dû t’en servir pour battre à mort le maire. Mais ce dernier a dû se défendre et il a réussi à t’assommer avant de succomber à ses blessures. Voilà les conclusions de mon enquête!! »
« Mais non, je suis innocent. Je n’ai rien fait! C’est… c’est la statue qui l’a tué!! » C’est là qu’il réalisa vraiment qu’il avait enfin réussi à donner vie à une statue de la taille d’un homme.
« J’ai déjà interrogé une foule de meurtriers et c’est la première fois qu’on me sort une telle absurdité. Tu es coupable mon garçon. Et tu vas être puni pour ton crime. » Il fit signe d’entrer à plusieurs hommes qui attendaient à l’extérieur de sa cellule.
« Le maire était notre patron. Un bon patron. Oeil pour oeil, dent pour dent mon garçon.» Les autres soldats se jetèrent sur lui pour un passage à tabac. Galéo perdit conscience sous la pluie de coups.[/spoiler]

Chapitre 4 seconde partie

[spoiler]4-2 Vengeance

Galéo passa de nombreuses années en prison. Combien? Il avait perdu le compte depuis fort longtemps. Régulièrement rossé et torturé par ses geôliers, il leur vouait une haine féroce. Parfois, l’un des sergents venait assouvir ses pulsions sur lui pendant que d’autres gardes le tenaient. Galéo serrait les dents, des larmes coulaient sur ses joues. Il essayait bien de se débattre mais souffrant de malnutrition, il était bien trop faible pour les empêcher de s’en prendre à lui. Il avait perdu toute dignité. Il n’était plus un homme mais un souffre-douleur à la merci de ses geôliers.
Il avait parfois le droit de sortir dans une cour environ une fois par lune. Difficile à dire. Aucune visite ne lui était autorisée. Lorsqu’il arrivait à penser à autre chose qu’à ses conditions de détention, il se demandait ce qu’était devenu Woodstone. Le vieil artisan a dû être terriblement déçu d’apprendre que Galéo était considéré comme un meurtrier… meurtrier. Au fil des ans, il s’en était convaincu. Je suis un assassin. J’ai tué un homme. Si tout le monde le dit, c’est que ça doit être vrai. Je mérite mon sort.

Un jour, des gardes vinrent le chercher dans sa cellule humide. Ils le traînèrent jusqu’au bureau du capitaine de la prison. Il reconnu l’homme. C’était celui qui l’avait condamné à la prison. Il avait vieilli. Mais de combien d’années?
« Alors? Comment vas-tu Galéo? » dit-il d’un ton ironique! Galéo ne répondit pas. Le sourire du capitaine s’estompa.
« Il se trouve que le maire actuel de Hyrule se rendra à sanctuary-ville pour l’anniversaire du Roi Onizuka 1er dans six lunes. Il souhaite lui faire un présent digne d’un Roi. Une statue le représentant victorieux après la bataille des cultes. Le maire s’est adressé à ton ancien maître, Woodstone. Mais celui-ci a pris sa retraite suite à ton incarcération. Mais il a dit que tu étais le meilleur sculpteur qu’il avait jamais vu. Que toi seul saurait rendre la magnificence du modèle de la statue. » Il fît une pause, s’assurant que Galéo ait bien compris ce qu’on lui disait.
« C’est pourquoi le maire a décidé de te faire une offre. En échange de ton travail, tu auras le droit à une cellule propre, à une promenade et deux repas par jour. Ainsi qu’à de nouveaux vêtements qui remplaceront les haillons que tu portent actuellement. Alors? Qu’en dis-tu? » Galéo ne prit pas le temps de réfléchir pour répondre:
« J’accepte. » Ce furent les seuls mots qu’il prononça.
« Bon. Mes hommes vont te donner de quoi manger et te changer. Tu auras des portraits du roi pour pouvoir travailler. Des outils seront à ta disposition. Tu travailleras dans l’atelier réservé aux travaux des prisonniers. Surveillé par plusieurs gardes bien entendu. Au moindre écart, tu retournes dans ton trou! »

Galéo mis plusieurs semaines à reprendre des forces. Il était nourri, blanchi. Les coups ne pleuvaient plus sur son visage. « Une fois qu’ils n’auront plus besoin de moi, mon calvaire recommencera. Il faut que je mette ce temps à profit pour m’échapper. » se dit Galéo en son for intérieur. Le bloc de granit qui servait à Galéo pour la statue du futur roi était imposante. La commande spécifiait qua la statue devait prendre une posture guerrière, l’épée à la main. Galéo mis plus de quatre lunes à accomplir sa tâche. Au fil du temps, les gardes ne se méfiaient plus trop de lui. Parfois il était seul dans le réfectoire. Les autres prisonniers passaient plus de temps dans la cour car l’atelier était occupé entièrement par Galéo.

Un matin, alors qu’il effectuait quelques retouches, il se dit que c’était le moment ou jamais de tenter le diable. De prendre la fuite. Il demanda au garde de faction d’aller chercher le capitaine pour pouvoir lui présenter l’oeuvre terminée. Celui-ci ne se méfiait plus de lui. Hé oui. Comment pourrait-il fuir? Il y avait plus d’une cinquantaine de gardiens. Lorsque le garde partit, il estima avoir environ dix minutes devant lui le temps de l’aller et retour jusqu’au bureau du capitaine.
Il se tourna alors vers la statue et apposa ses mains dessus. Cela faisait des années qu’il n’avait pas tenter d’utiliser son pouvoir. Depuis cette fameuse nuit qui bouleversa sa vie. Il se concentra de toutes ses forces. Rien ne se passait. « Je ne veux plus moisir ici! Je ne veux plus me faire battre! Je veux sortir d’ici! » cracha-t-il entre ses dents. Plus il pensait à ses années d’enfermement, plus il sentait affluer son pouvoir. Pouvoir qu’il insufflait directement à travers les paumes de ses mains dans la statue. « Vite!. Ils ne vont plus tarder à arriver ». C’est alors qu’à bout de force, il mit un genou à terre. Et relevant la tête, il constata qu’il avait réussi. La statue était vivante. Elle portait une armure et avait une épée à la main. Cette dernière le regardait fixement, comme si elle attendait quelque chose de lui.

Lorsqu’il allait dire un mot au double du Roi, le garde de faction rentra dans l’atelier, accompagné du capitaine. Les deux hommes discutaient et n’avaient pas aussitôt remarqué que Galéo n’était plus seul et que la statue avait disparu. C’est alors que Galéo sentit une rage envahir son esprit et qu’il dit à la statue « Tue ces hommes! Tue les tous, jusqu’au dernier! » Les deux homme entrés quelques secondes auparavant eurent à peine le temps de réaliser qu’un intrus armé se jetait sur eux. Le capitaine n’eut pas le temps de sortir son cimeterre de son fourreau que le Roi lui asséna un coup d’épée de l’épaule jusqu’au bassin. Il avait presque été coupé en deux d’un seul coup. Une énorme gerbe de sang éclaboussa le gardien ainsi que les murs alentours. Il était figé par la peur, incapable d’émettre le moindre son. Il entendit Galéo crier: « Tue le! Massacre les t…! » Il n’entendit pas la fin de la phrase, sa tête roulant sur le sol, les yeux encore ouvert, comme si le cerveau mettait plusieurs secondes à réaliser ce qu’il venait de se passer.

Galéo prit l’arme du capitaine. Il n’était pas un expert du combat mais il comptait sur l’effet de surprise pour abattre ses ennemis. Il se saisit également du trousseau de clés du garde. « Et si je délivrai les autres prisonniers pour faire diversion? » Ce qu’il fit accompagné du Roi. Ce dernier semait les cadavres derrière lui, Galéo restant à distance des combats. L’alerte serait bientôt donné, il fallait agir vite. Il était enfin arrivé dans le quartier des cellules. Les prisonniers, des voleurs, des meurtriers, des violeurs. La pire engeance de cette partie de Sanctuary était enfermée ici. « Et je vais donner la liberté à ces monstres » se dit-il. « Ils l’avaient bien cherché après tout. ». Les prisonniers l’acclamèrent, nombre d’entre eux étant promis à la corde. Ils appelèrent Galéo pour qu’il vienne leur ouvrir au plus vite.

Pendant ce temps, le Roi gardait la porte d’entrée du couloir qui donnait vers les cellules. plusieurs gardiens approchaient en même temps. Ils enjambèrent les corps sans vie de leurs camarades tombés face à cet homme en armure. Puis ils virent le roi reculer dans le couloir. « Il est dans un cul-de-sac, nous allons l’avoir, il ne peut pas s’échapper par les cellules! Formation en avant! » hurla un sergent. Et c’est alors qu’une horde d’hommes dépenaillés, en guenilles, sortirent en trombe du couloir et se dirigeaient vers eux.

Les prisonniers ramassaient au passage les armes des gardes tombés face au roi. Ils étaient certes moins bien armés, mais ils avaient l’avantage du nombre. Les deux factions s’entrechoquèrent, le fracas des épées était assourdissant. Il résonnait dans le couloir. Nombre de détenus tombèrent face aux gardes. C’est alors que Galéo ordonna au roi de s’attaquer aux gardiens. Car il lui fallait trouver une issue pour pouvoir s’échapper. Et cette issue était la grande porte d’entrée de la prison. Et pour l’atteindre, il allait falloir abattre toute la garde!

Après plusieurs minutes de combats acharnés, la garde se replia dans la cour. De nombreuses pertes étaient à déplorer parmi les prisonniers. Galéo enjambaient des corps qui jonchaient le sol du couloir. Des corps sans tête, ou transpercé par les lances des gardiens baignaient dans une mare de sang noir. Puis il finit par atteindre la cour. Un soleil brillant illuminait la bataille qui y régnait. Le Roi s’occupait de ses assaillants. Un premier garde tenta une attaque dans le dos, le Roi l’esquiva d’une roulade sur le côté et se releva aussitôt en infligeant un coup d’estoc dans le dos du garde. Et tout cela malgré le poids de l’armure. Ressentait-il la fatigue? La peur? La douleur? Se demanda Galéo.

Galéo cessa de se poser des questions lorsque le sergent qui abusait de lui régulièrement se dirigea en courant vers lui, l’arme au poing « Je vais te crever » hurlait-il, écumant de rage! Galéo recula de peur, il n’était pas un combattant. Il ne s’était jamais servi d’une épée. En reculant, il trébucha sur un bras qui n’était plus fixer sur son corps d’origine. Galéo se retrouvait allongé sur le dos, le sergent était presque sur lui. Il leva bien haut sa lame et il allait lui asséner un coup avec le tranchant. Galéo ferma les yeux et leva son cimeterre par réflexe puis il sentit son bourreau s’écrouler sur lui. Le sergent s’était empalé sur l’arme de Galéo. Les deux hommes s’observaient en silence. Du sang coulait de la bouche du sergent. Il était toujours en vie. Galéo se saisit d’un poignard qui était à la ceinture du sergent, et il planta frénétiquement la lame à plusieurs reprises dans le dos de son bourreau. Il pouvait voir la vie quitter les yeux de sa victime. Aujourd’hui, les rôles s’étaient inversés. Un léger sourire apparu sur son visage.
Il repoussa le corps, se releva et observa son premier cadavre. Il sut à ce moment là que toute humanité avait quitté son âme.

Un cri venant de la bataille attira son regard, il provenait d’un gardien qui était attaqué par trois prisonniers. Il était déjà blessé au bras. Du sang avait recouvert son uniforme. Il tenait tête aux trois hommes, mais la fatigue se faisait sentir dans tout son corps. Il tenta une attaque direct, sur le prisonnier le plus proche de lui, en tendant le bras, mais beaucoup trop lentement. Celui-ci esquiva l’attaque en effectuant un pas sur le côté, puis planta sa lance dans l’arrière de la cuisse du garde. Ce dernier tomba sur le sol, les deux genoux à terre. Exténué par le combat, il lâcha son arme. L’un de ses assaillants se posta devant lui et ricana. Le garde lui cracha au visage et l’homme vexé le décapita aussitôt avec son épée. La tête roula sur plusieurs mètres dans la terre imbibée de sang.

Puis Galéo chercha le Roi. Celui-ci se battait près de la porte de sortie. Il était encerclé. Les gardiens avaient bien compris que c’était lui le plus dangereux puisqu’ils étaient cinq sur lui. Plusieurs cadavres jonchaient le sol. Certains étaient en plusieurs morceaux. Une véritable boucherie entourait ce petit groupe de combattants.

Chaque garde étaient armés de lances. Ils optèrent pour une attaque simultanée. Le Roi ne réussit à esquiver qu’une seule des lances en la bloquant sous son aisselle. Il tira dessus et asséna, sur la tête du lancier tiré vers l’avant, un coup du plat de l’épée. Sa boîte crânienne s’affaissa sous le choc. Du sang sortit de ses oreilles puis il s’écroula. Mais les autres lanciers avaient réussi leurs coups. Chacune de leurs lances avaient fait mouche. Le Roi était transpercé de toute part, mais il avait encore la vitalité de s’attaquer aux lanciers. Ceux-ci étaient maintenant désarmés et ils n’en crurent pas leurs yeux. Avec quatre lances dans le corps, ce démon ne tombait pas encore. Et il continuait à les attaquer, malgré les flots de sang qu’il perdait à chacun de ses mouvements. D’un coup de moulinet, il égorgea l’un des lanciers. Il porta ses mains à sa blessure, mais la plaie était bien trop importante et il se vida de tout son fluide vital en moins d’une minute.
Le reste des prisonniers s’attaquèrent aux trois lanciers désarmés. Ils n’en firent qu’une bouchée. Puis ils décidèrent de tenter une sortie. L’un d’eux s’adressa à Galéo:
« Hé bien qu’attends-tu? Il est temps de fuir avant que la milice d’Hyrule n’arrive » Galéo ne répondit pas. Il avait le regard rivé sur le massacre. Cela avait duré à peine quinze minutes. En si peu de temps, beaucoup de vie s’étaient éteintes.
« Bon, fais comme tu veux, moi je me tire vite fait d’ici. » lui dit l’homme à nouveau libre.

Galéo semblait être la dernière personne encore en vie dans l’enceinte de la prison. Le Roi l’était encore aussi, mais il avait quatre lances enfoncées dans ses flancs. Son souffle était haletant. Puis il cessa de respirer. Le Roi reprenait au fur et à mesure son aspect d’origine. Une fois redevenu entièrement en granit, Galéo le toucha. La pierre était froide. Puis il se dirigea vers la sortie, sans jeter un seul regard en arrière. Nul ne le revit jamais à Hyrule.

La milice arriva quelques instants après le départ de Galéo. Le capitaine fit le signe du cercle sur sa poitrine lorsqu’il vit tous les corps étendus sur le sol. Et lorsqu’il posa les yeux sur la statue qui avait quatre lances plantées sur elle, il refit à nouveau le signe du cercle. Certains de ses hommes se délestèrent du contenu de leur estomac à la vision d’une telle horreur. Puis le capitaine donna l’ordre de faire brûler la prison, pensant qu’un esprit démoniaque s’était emparé des lieux.[/spoiler]

Comme un post est limité en nombre de caractères (60000 et j’arrivais à 75673 avec le chapitre 5) Je vais diffuser la suite au fur et à mesure dans le post. J’indiquerai ci-dessous la page où se trouve chaque chapitre!!

Chapitre 5 en page 6!!

Chapitre 6 en page 7!!

Chapitre 7 en page 8!!

Chapitre 8 en page 8!!

Chapitre 9 en page 9!!

Chapitre 10 en page 10 !!

Chapitre 11 en page 10 !!

Chapitre 12 en page 11 !!

Chapitre 13 en page 12 !!

Chapitre 14 en page 12 !!

Voilà, c’est la fin du premier chapitre. Merci d’avoir pris le temps de le lire. N’hésitez pas à donner votre avis, étant donné que c’est mon premier écrit, je suis certain qu’il y a pas mal de choses à améliorer!
Car je n’en suis pas trop satisfait, j’arrête pas de changer des détails, des phrases, des expressions! Donc, comme je suis toujours insatisfait de mon travail, j’ai décidé de le mettre maintenant, sinon, je ne le mettrai jamais si j’attendais d’en être content! :confused:
Comme vous l’aurez constaté, je me suis peu attardé sur le côté descriptif des lieux et des personnages. Je ne voulait pas assommer le lecteur de détails, mais juste raconter une histoire.
La suite bientôt, je vous laisse le temps de digérer ce morceau :smiley:
J’éditerai donc mon message lorsque je mettrai les autres chapitres!
@+

Je suis le 1er a poster !

Bien vraiment bien ! !
Une histoire a la période des chevaliers ! ! :smiley: j’adore les « Spyds » créatures mi troll mi ours…
Continu ! j’attends la suite avec impatience ! et l’idée de mettre une carte est bonne car elle permet de mieux comprendre la géographie de l’histoire…pour son design peut etre qu’un membre pourra la refaire mais elle est assez claire ! :wink: :wink:

Génialissime !!!

Moi qui aime le médiéval et la fantasy, je crois que je vais suivre assidûment les aventures du jeune yume. :smiley:

Vite, vite la suite.

PS : tu as du vraiment t’ennuyer pendant qu’une bonne partie du forum était à la japan :laughing:

Edit : juste une petite chose, un texte plus aéré faciliterait la lecture :wink:

Tu te débrouilles plutôt bien sebulon, le style reste facile à lire, même si comme tu le dis, on sent que tu ne tournes pas toujouts tes phrases comme tu le voudrais pour que ça rendre le mieux possible. En tout cas, très bon début !

Et l’idée des spyd, c’est génial, t’aurai pas pu trouver mieux :laughing: Trop fort ! :mrgreen:

Excelllent!! J’adore ce genre de récit!! Vivement la suite! :smiley:

Mon dieu, je vais encore finir en carpette, encore un fantasme de membre :mrgreen:

Merci à tous pour vos encouragements! Je vais tâcher d’améliorer encore tout ça!

[quote=« TecAgnes »]
Et l’idée des spyd, c’est génial, t’aurai pas pu trouver mieux :laughing: Trop fort ! :mrgreen:[/quote]

Je dois dire que je me suis marré tout seul devant mon écran quand j’ai eu l’idée des spyds :laughing:
Et tu vas effectivement finir en carpette. Mais t’as pas à te plaindre, il y a plusieurs spyds. Tu seras donc très présent ^^

[quote=« ALEXA »]
Edit : juste une petite chose, un texte plus aéré faciliterait la lecture :wink:[/quote]

Oui, je sais, je vais travailler sur ce point. Merci à toi pour le « génialissime » :blush:

:open_mouth: punaise vite la suiteeeeeeeeeee
tu te gaves :smiley:

mdr les spyds (le pauvre spyd niarkniark)

de toute façon spyd il a toujours des rôles d’ours exterminateurs! je me souviens d’un ancien écrit de ma part , où l’ours voulait faire une révolte avec sur son dos la marmotte mur! :mrgreen:

A ma premiere lecture du titre : « O_o Quoi ?! Ils l’ont fait, un topic à la gloire de la gentillesse de Yume. » xD

Blague à part,
Sympa ce debut d’histoire. J’avais peur que ca ne me saoule rapidement mais pas du tout. A peine j’avais commencé a lire que je me retrouvais a la fin. J’espere que la suite sera au moins aussi agreable. ^^

Et félicitation pour l’idée des « spyds » : « il s’agit de créatures mi-troll, mi-ours! Ce sont bien des spyds!! » « mort de rire » xD

Faut tuer les Spyds on est bien d’accord là! :mrgreen:

Pas mal du tout, juste un truc pour améliorer la reconnaissance et l’attachement des persos à la lecture : tu peux par exemple leur donner des expressions qu’ils utilisent tout le temps (genre le oyo de Kenshin) ou leur mettre un accent « ridicule » (genre l’accent du Sud pour Damss :stuck_out_tongue: )

au fait pour les hurlement horrible entendu, c’est pas les spyds qui les poussent, c’est juste quand ils regardent les video du karaoké :mrgreen:

Ou miaou quand je chante ou plutot quand j’essaye de chanter, c’est ca ? xD
Envoie les videos !

Mort aux spyds ! (Tien, « spyds » fait une sorte de bel ambigramme… osef)

Trop fort Sebulon!!!
J’adore, t’écris franchement bien. Comme Kleyoo j’ai été bien embalé par la lecture de ce chapitre que la fin en est arrivée trop vite. Trop hâte de lire la suite!

Vraiment très sympathique comme lecture, j’attend de pouvoir lire la suite. ^^

Hier soir, j’ai juste eu le temps de la lire avant de partir du taf et pas de commenter…
Donc, super histoire, j’adore les spyds et « skeet-le-fou » ^^
En revanche essaye de faire gaffe au passé simple : « Lorsque Yume_san fît son entrée, les discussions qui allaient bon train se turent. » Celle-là m’a fait un peu peur ^^

Merci à toi Tzara pour cette petite leçon de grammaire. C’est une chose que je maîtrise pas trop, alors même en me relisant plusieurs fois, il arrive que des erreurs passent au travers de ma correction!

Je suis étonné du succèes des spyds! J’ai hâte de les mettre réellement en scène pour voir ce que ça va donner. :smiley:

Collègue Sebulon voici l’un des atouts secrets des spyds qui vient d’être dévoilé.

[quote=« spyd »]oué avec ma coupe, je peu reussir à noyée toute une palanqué en detachant mes cheveux et en passant en mode meduse.

en général etre mort de rire au fond de l’eau est fatal à mes coequipiers :mrgreen:[/quote]

Si ça peut aider :mrgreen:

Ben meci. j’en prends bonne note!! Ils ont l’air assez vicieux ces spyds :mrgreen:

Très bon début Seb ! :smiley: c’est pas mal .
La suite ! :mrgreen: