Curieux de ton retour.
Pour ma part, j’avais trouvé ça quelconque. Assez creux en vérité.
Pas désagréable, mais je n’ai pas du tout compris l’engouement.
Un peu comme Daytripper, dans un tout autre genre.
APres King et les Freres Ba ils reussissent pas tout le temps mais pour moi quand ils reussissent c est autre chose que des comics pourtant encencés que je trouve quelconque comme du hickmann, Layla Starr ou Nice house…
Oui alors c est quand même dit.
On est pas sur Hickmann qui pose 3 embrouillons d idées et attend que le prochain scenariste ou que le lecteur fasse tout tout seul mais vraiment … genre il pose l immortalité pour les xmen mais ne dise rien… il dit aussi que les mutants doivent changer leur rapport à la religion mais n avance rien…
King il propose… c est pas ouvertement dit (quoi que dans SOB… c est dit plusieurs fois) mais au mloins c est travaillé… c est pas juste unephrase qui enonce la question puis des dialogues « tendances » mais qui ne disent rien sur la question
Y a du propos chez hickman et pour ses premiers recits chez image, y a même que du propos et du formel.
Pour x men, il créait un bac à sable, d où les espaces laissés à d autre.
Hickman a cherché côté superslip à redynamiser les super heros grâce à une grosse injection de sf dans le genre.
Mais à y regarder de plus près, hickman ne cherche pas à utiliser la plasticité du genre super heros pour raconter autre chose que des histoires de super heros. Il ne cherche pas une montée en gamme côté litteraire.
Il est plus sage à ce niveau qu un momo, un Macan, un milligan ou un king en l occurrence
Ce n est pas forcément faux, mais la succesion dont tu parles laisse entendre que tu as peut-être séparé les morts de l histoire.
Or il me semble que ces morts ne sont pas qu un simple gimmick dont on pourrait faire abstraction à la lecture.
Elles font parties de l experience. Leur accumulation même a un effet, le lecteur ne peut se souvenir de toutes, il perd un peu le fils, elles se mélangent, perdent de leurs importances et episode onirique aidant, le lecteur ne sait parfois plus si le perso est vivant ou mort (c etait la bonne cette fois ?), et tout cela à mesure que le personnage accepte lui même sa propre mort.
Il me semble qu il y a là un effet de superposition voulu qui se met en place entre la subjectivité du personnage, et l experience de lecture lorsqu elle opère ainsi qui, au delà de l histoire, fait aussi le sel de cette bd.