SPIDER-MAN #2:
AVENGING SPIDER-MAN: Ce team-up entre Spidey et Rulk ne restera pas dans les annales pour son scénario. L’intrigue assez vague (qui sont ces envahisseurs barbares ?) n’est qu’un prétexte pour laisser s’exprimer le talent de Madureira. Un parfum d’heroic-fantasy donc, qui permet à Mad! quelques beaux *designs *et de la baston, qui met en valeur la pêche visuelle du dessinateur. On regrettera l’absence d’encrage, mais force est de reconnaitre que Madureira n’a pas trop perdu la main et que Spidey est un personnage qui lui convient bien. Zeb Wells livrerait presque un minimum syndical si il ne réussissait pas autant la dynamique Spidey/J.Jonah Jameson. Un gros *blockbuster *d’été en somme, à ranger dans la catégorie « gentiment sympathique ».
AMAZING SPIDER-MAN: Après une mise en route un peu laborieuse dans le numéro précédent, on rentre enfin dans le vif du sujet de Spider-Island. Comme souvent avec Slott, c’est dense, plein de petites touches malines autour de Peter et de son identité secrète. Le perso de Carlie notamment est assez bien exploité, même si son capital sympathie a toujours autant de mal à décoller. Le coté cross-over est bien géré, chaque épisode a au moins une page pour nous résumer ce qui se passe en parallèle dans la série VENOM, certains héros impliqués ont droit à une petite scène pour donner leur état d’esprit (cf. les héros mutants, par exemple). Bref, c’est du bon travail. Et puis, Slott (à l’instar de Snyder sur BATMAN, mais dans une tout autre optique)continue vraiment d’établir New York comme un personnage à part entière de la série. La scène où les civils « arachnéisés » viennent prêter main-forte aux héros est à ce titre très significatives. Et il marrant de constater comment, chez Slott, on se sent plus new-yorkais qu’américains. Comme si c’était deux choses différentes. Ca change du patriotisme un peu bas du front des films de Raimi et surtout, de Webb. Graphiquement, c’est le Humberto Ramos habituel. Pêchu, bien dynamique, mais à la mise en page trop foutraque.