SPIDER-MAN DÉFIE LE DRAGON (Don McDougall)

spider-man-belgique

Aventures
Téléfilm américain
Réalisé par Don McDougall
Scénarisé par Lionel E. Siegel
Avec Nicholas Hammond, Robert F. Simon, Chip Fields, Ellen Bry…
Titre original : Spider-Man and the Dragon’s Challenge
Année de production : 1979

Spider-Man défie le dragon est la compilation des deux derniers épisodes de la série TV The Amazing Spider-Man. Les débuts de la première saison avaient déjà eu droit à ce genre de montage, téléfilms exploités au cinéma dans certains territoires, ce qui était assez courant à l’époque. En France, cela a donné L’Homme Araignée et La Riposte de l’Homme Araignée. Le troisième « film » n’est pas sorti chez nous mais certainement en Belgique vu qu’il existe un titre français (voir affiche ci-dessus).

Malgré de bons scores d’audiences, les saisons de The Amazing Spider-Man sont assez courtes, la chaîne CBS n’ayant pas commandé beaucoup d’épisodes (14 en comptant le pilote). La deuxième fournée a été diffusée sporadiquement, sept épisodes entre septembre 1978 et juillet 1979 avant annulation. Les causes de l’arrêt sont diverses, entre la logistique jugée coûteuse (étonnant vu le résultat) et le fait que la CBS ne voulait plus être perçue comme « la chaîne des super-héros ».

La série s’est donc terminée sur un voyage de l’Homme-Araignée à Hong Kong pour une intrigue laborieuse concernant un diplomate chinois ami de J. Jonah Jameson (une version télévisuelle sympathique un peu bougonne mais loin du moustachu aux légendaires colères). Menacé par un industriel véreux, Min Lo Chan doit prouver qu’il n’est pas un traître à son pays et vient demander l’aide de J.J.J. en Amérique. L’enquête (qui fait notamment intervenir Ted Danson dans un de ses premiers rôles) est mollassonne et cela reste tout de même assez monotone de voir Peter Parker se déplacer le plus souvent à pieds ou en voiture.

Le déplacement du héros à Hong Kong dans le deuxième acte n’arrange pas les choses car le métrage se transforme alors en une carte postale ennuyeuse qui fait traîner terriblement l’anémique scénario avant une suite de scènes d’action poussives. Spider-Man se déplace lentement et se bat encore plus lentement, sa toile n’est qu’une grosse corde pas très pratique à utiliser et la manifestation du sens d’araignée est toujours aussi ridicule.

Bref, un super-héros pataud pour une série soporifique (ce que le temps m’a paru long, très long) !

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L’illustrateur de l’affiche semble avoir apprécié les épisodes de Ross Andru.

Jim