SPIDER-MAN PAR TODD McFARLANE (David Michelinie / Todd McFarlane)

Forcément, face à la puissance du sexe vert, on s’écrase de peur de se faire rouler dessus en s’exclamant : " aï aï aï mes essieux" :mrgreen:

Nemo qui se laisse confusionner par les histoires de bonne conduite.

les épisodes qui sont indiqués être dedans c’est Amazing Spider-Man.
il n’y a pas la série US Spider-Man? ceux où MacFarlane est également le scénariste (et également Larsen au scénar et dessins pour Revenge Of The Sinister Six)?
dans ceux là je me souviens du truc avec X-Force et le Fleau ou des épisodes avec Wendigo et Wolverine

[quote=« l’archer vert »]
Stern non plus n’a pas vraiment secoué le cocotier. [/quote]

Ah si, quand même !
il a cherché à lancer la série dans d’autres directions, notamment en rompant avec le parcours universitaire de Peter (ce qui était aussi un moyen de rompre avec son propre travail sur Spectacular). Il a développé un casting intéressant (notamment Kingsley, mais pas seulement), il a essayé d’utiliser des apports de Denny O’Neil, et il a rebooté le mythe du Goblin sans rien prendre à l’univers d’Osborn.
De Falco, lui, s’est empressé de faire revenir Mary-Jane, c’est quand même un signe fort de « back to basis ». Alors ces épisodes sont très sympas et tout, et il tenait bien la relation entre Peter et Mary Jane, mais il a aussi livré une somme considérables d’épisodes presque hors-sujet, genre l’histoire avec Firelord.
Moi, je déteste pas, y avait un certain souffle et un bon sens du suspense et du coup de théâtre, mais pas de réelle volonté de pousser la série vers de l’inédit, de nouvelles directions.
La période Stern, pour moi, c’est un peu la dernière qui me semble passionnante sur la série. Personnellement, il me faudra attendre l’arrivée de Jean-Marc DeMatteis pour que je bondisse à nouveau (de joie, de surprise…). Le problème avec le run de DeMatteis, c’est qu’il arrive au moment des grands cross-overs. Donc il parvient à mettre de l’émotion, du drame, de la psychologie, mais dans un vaste fatras…

Dans sa première période, surtout.
Parce que la seconde est un peu à jeter en bloc. Par la fenêtre ou à la poubelle, comme vous voulez.

Après, Michelinie, c’est quand même grosso modo un scénariste médiocre, un bon faiseur qui s’est retrouvé sur Iron-Man au moment où la série n’allait nulle part et au moment où il était associé à nouveau à Bob Layton, qui semble une personnalité forte qui a apporté beaucoup. Ils avaient la rage des jeunes, et ils ont proposé plein d’idées intéressantes.
Quand Michelinie est revenu quelques années plus tard, il a livré une vision conservatrice de l’univers de Stark, où par exemple les handicapés n’ont pas leur place. Un truc monolithique qui fait l’éloge d’une vie de richesse et de flambe, sans voix pour faire le contrepoint.
Et plus le temps passe, plus je pense que son premier run sur Iron-Man est un peu une exception dans une carrière où s’alignent les comic books pas déplaisants mais sans génie, sans personnalité, sans âme. Même si j’aime bien ses Aquaman, j’ai quand même l’impression qu’il n’a pas écrit grand-chose de bien.

Jim

C’est pour ça que je disais que DeFalco avait plus fait bouger le *statu quo *qu’un Stern. Ces épisodes ont mené au mariage de Peter, à une « adultisation » de son environnement… Alors qu’ironiquement, son *run *commencait par un énorme retour aux sources, avec un Frenz singeant Ditko, c’est celui qui aura le plus fait grandir Peter.

Bien sur, Stern a fait du très bon boulot, je ne dis pas le contraire. Et il a essayé de changer les choses, mais petit à petit, sans tambours, ni trompettes. Peter qui quitte l’université, c’est les prémisses de ce qui va suivre, le parcours de murissement de Peter… DeFalco va embrayer dans cette voie, mais de façon plus tonitruante.

Ben, l’histoire de Firelord, c’est dans la tradition des combats épiques de Spidey face à des ennemis over the top. Le fameux *arc *de Stern avec le Fléau est dans cette lignée. Là encore, j’ai l’impression que DeFalco a très bien lu son prédecesseur.

Justement si. C’est la période où des mecs comme DeFalco, Owsley, DeMatteis ou David poussent Spidey vers un univers plus sombre et plus adulte, au travers des sagas comme la Guerre des Gangs, la Dernière Chasse de Kraven ou la Mort de Jean DeWolff. Alors oui, on est dans la dynamique qui va amener à la mode du Grim 'n Gritty, mais ces scénaristes sauront amener des choses interessantes. Un mec comme Owsley par exemple n’a eu de cesse d’opposer l’idéaliste Peter à des personnalités plus cyniques comme Daredevil ou Wolverine (dans le génialissime SPIDER-MAN VS WOLVERINE), amenant finalement une évolution du personnage. Face à un monde de plus en plus dur, Peter se rend compte de ce à quoi il tient le plus et vers qui vont ses responsabilités, ce qui aménera à la demande en mariage. Tout en gardant la spécificité de Peter, ils sauront l’amener sur de nouvelles voies.

J’ai largement préféré son run sur **Spectacular **que celui sur Amazing, effectivemment trop dilué dans les cross-overs. Le seul truc que j’en ai retenu, c’est Peter qui s’enferme dans un cocon par dépression.

Pareil. c’est par cette seconde période que j’ai commencé Iron Man donc bon, je ne suis pas forcément objectif, mais je l’ai trouvé sympa. Stark en fauteuil roulant, ca apporté un contre-point à la puissance d’Iron Man. Et sa quête d’un traitement le rendait parfois rageur et antipathique, ce qui apportait un peu de failles au perso. Après, il y avait des trucs foireux comme le procès de Kathy Dare où il affiche un sourire béat quand tous ses amis défilent à la barre pour dire tout le bien qu’il pense de lui, alors qu’il a passé tous les épisodes précédents à se lamenter et à se comporter comme un connard. Mais bon, dans l’ensemble, ca restait agréablement lisible, comme le voyage dans le futur avec Fatalis dans je ne sais plus quel numéro anniversaire. Cela dit, bien d’accord qu’un mec comme Layton avait énormément d’influence. Rien que les *one-shots *sur Taskmaster et le nouveau Spymaster ou celui où il est enfermé dans la station spatiale étaient cent coudées au dessus de ce qui se faisait juste avant.

J’ai dit une connerie, c’est bien De Falco pour l’histoire avec MJ.
Et du coup, je me rends compte que j’adore ce qu’a fait De Falco (y compris les épisodes avec Firelord, je suis d’accord avec l’Archer pour le coup, au niveau du parallèle avec le mythique combat contre le Fléau).

Mais je crois (et là je suis d’accord avec Jim) que Stern, c’était encore plus puissant. Une bonne période pour Spidey, l’un dans l’autre. Sans singer Miller sur « Daredevil », la série trouvait un ton plus adulte très approprié.
Un peu plus tard, le retour de Conway sur le perso associé à Sal Buscema très en forme a donné un run sur « Spectacular… » que j’adore(la deuxième Guerre des Gangs, avec le Punisher, Hammerhea, les frères Lobo, Tombstone, le Caméléon, tout ça).
Faudrait que je relise ça dans mes « Nova » de l’époque.

Je suis assez d’accord pour Michelinie sur « Iron Man », et c’est un peu le même constat que pour son travail sur Spider-Man : gamin, j’adorais, mais à la relecture, ça laisse une sacrée impression de pilotage automatique. A mon avis, la fameuse « Guerre des Armures » est très sur-estimée, par exemple.

[spoiler]L’intrigue avec Stark cloué dans un fauteuil roulant découle à mon avis de l’idée selon laquelle le super-héros Marvel doit être un colosse aux pieds d’argile. Michelinie et Layton n’allaient pas ressortir comme faille les problèmes cardiaques ou l’alcoolisme (schémas narratifs usés jusqu’à la corde avant/après leur premier run), donc ils ont opté pour le handicap moteur.
A cette occasion, ils dressent d’ailleurs un portrait peu reluisant des riches « amis » de Stark, qui le laissent presque tous tomber comme une vieille chaussette…

Certes, je comprends pourquoi l’on pourrait considérer que l’intrigue présente la paraplégie comme un état inacceptable (donc, implicitement, les paraplégiques comme des « sous-hommes »), mais je ne pense pas qu’il faille le prendre comme ça. La paraplégie, comme les shrapnels à proximité du coeur, constituent des situations apparemment impossibles à résoudre. Mais Stark, au lieu de se morfondre et de se résigner à son sort, se dépasse et réussit.[/spoiler]

Enfin, c’est vrai que ce run suinte l’idéologie reaganienne (le contre-pied total du run précédent de Denny O’Neil), avec le culte du corps (le Starkozy bodybuildé qui fait son jogging, alors qu’il était au fond du caniveau quelques mois auparavant…), l’apologie du fric (le projet de station spatiale tombe à l’eau et la nouvelle société de Stark change d’orientation par rapport à ce qu’avait lancé Denny O’Neil), … voire aussi la misogynie (Clytemnestra, Kathy Dare, et même Rae LaCoste dans une intrigue qui n’a pas porté ses fruits) et le racisme (Jim Rhodes réduit à l’état de « noir de service »)

Dans le #250.

Oh que oui. Et je pense que c’est cette intrigue qui marque le début du Tony Stark salopard (qui semble être devenu l’interprétation majoritaire du personnage dans les comics depuis Civil War).

Et même au cinéma, dans une certaine mesure.

Le Tony de Downey Jr doit beaucoup à celui de Michelinie, justement, je trouve.
Sinon, complètement d’accord avec ton décorticage de ce run.

Le Stark des films doit plus à la version ultimate ([size=85]et donc, forcement au 1er run de Michelinie[/size]) et au 616 du début qu’à la version bling-bling avant l’heure de Michelinie, je pense.
[size=85]Dans Amazing, c’était bien bling-bling aussi, avec son MJ top Model célèbre et actrice d’un soap qui bat des record d’audience… Franchement, tout ce qu’il fallait faire pour enterrer la série…[/size]

Pour Tony Stark version Ultimate, c’est bien possible, mais je ne connais pas vraiment cet univers…

Pour le côté « bling-bling » de Peter Parker sous Michelinie, c’est très juste : j’avais oublié les éléments que tu évoques au sujet de Mj, et le cortège de scènes voire de sub-plots un peu nazes qui allaient avec (l’admirateur psychopathe, etc…). Et puis MJ était vraiment le prototype de la Bimbo potiche se faisant du mauvais sang en petit déshabillé, la nuit. Agréable pour les yeux, mais sacré dévitalisation d’un personnage très intéressant sous la plume de Stern ou De Falco.

Rien de plus antinomique avec l’essence de la série, effectivement.

Et Peter était lui aussi une star avec la parution de son bouquin de photos, « Webs » si mes souvenirs sont bons.
Bizarrement, Slott revient un peu à un Peter à qui la vie sourit avec « Big Time », mais là ça me plaît plus, parce qu’il y a presque un côté « mise en boîte » des fondamentaux de la série.
Michelinie a tiré la série par là quant à lui parce qu’il n’était pas intéressé par un Peter « à problèmes », je présume…

C’est surtout qu’il a cédé à cette fausse idée qu’il faut absolument que le personnage grandisse, ce qui a entrainé toutes les mauvaises décisions au cours des années qui ont embourbé la série: l’arrêt de ses études, l’affaire de Peter avec Betty Leeds et la rupture avec MJ, le mariage.
Spider-Man et la Légion des Super-héros ont été la démonstration que faire vieillir les personnages avait une limite au-delà de laquelle la série perdait son identité (et les deux séries ont eu la même idée pour les rajeunir, révéler qu’ils avaient été remplacés par des clones).

Michelinie n’a pas intégré la leçon d’Eisner et de Gerber (et de Wolfman sur Tomb of Dracula) que lorsqu’on a un personnage principal de série qui doit rester dans un certain cadre, il faut peupler celle-ci de personnages secondaires qui ont des histoires intéressantes.

Mais attendez, s’il n’a rien de si intéressant dans ce run : pourquoi l’éditer en omnibus ??
Juste pour Mc Farlane ?

T’as tout pigé, Mc Farlane+ Spiderman = ça vend.

  • le fait qu’on publie un Omnibus, l’acheteur potentiel se dit que ça doit forcément être bien pour en publier autant.

Non pas rien. Il y a MJ en petite tenue à chaque épisode.

Attention : c’est pas parce que les avis vont du (très) mitigé au carrément négatif que ça ne va pas te plaire pour autant…
De ce qui a été dit dans les pages précédentes, on retiendra :

  • le côté un peu « légers » des scénars de Michelinie
  • l’aspect bling-bling bien résumé par Zombie et Tony Smart (à mettre en relation avec son travail sur Iron Man)
  • l’absence de sagas marquantes
  • la faiblesse du run mise en rapport avec les prédécesseurs du scénariste (Stern, De Falco, sans parler de Lee ou de Conway)

Sans compter la vanne de Vik qui tape dans le mille…

Après, il y a le « cas » McFarlane : scénariste à mon avis médiocre, narrateur « boîteux » (la composition des planches), le monsieur a ses fans ; sans en être, je crois comprendre pourquoi.

Mc Farlane a quand même apporté des choses dans le représentation de Spidey et il suffit de jeter un oeil à la couverture de cet Omnibus pour s’en apercevoir : des poses plus « inhumaines » et arachnéènnes, une toile envahissant quasiment tout l’espace de la case (voire en débordant), un Spidey plus balèze aussi (McFarlane dans mes souvenirs s’en justifiait en arguant que les héros « armoires à glace » étaient plus rassurants pour les gamins ; vu ses premiers arcs ultra-violents sur « Spider-Man », la série soeur de « Amazing… », il y a de quoi sourire mais bon).

A toi de voir : moi je passe allègrement mon tour. Si tu n’as pas lu les « Strange » à l’époque, pourquoi pas, mais le prix me paraît un brin rédhibitoire…

Michelinie et McFarlane c’est la paire qui m’a fait lâcher la série. Cela dit, il y a eu pire avant eux, DeFalco a fait du n’importe quoi (Firelord comme l’a signalé Jim), et son run a connu beaucoup de fill-ins et d’épisodes composées en catastrophe, sans parler de l’intrusion de Secret Wars II. Il y avait des désaccords entre lui et son editor, Owsley (comme lorsque Owsley tue Ned Leeds dans l’atroce Spider-Man vs Wolverine pour lui couper l’herbe sous le pied). Owsley a fini par virer DeFalco à la demande de Shooter qui en avait assez des retards récurrents. Peter David n’a pas réussi à de dépatouiller et la guerre des gangs d’Owsley, c’est vraiment très mauvais. Le mariage est décidé sur un coup de tête et imposé par Shooter qui l’écrit lui-même. Ce court-circuitage de tout l’organigramme (l’editor d’ASM remplace son scénariste puis l’editor-in-chief doit faire le scénario lui-même) sera fatal à Shooter qui s’est mis à dos presque tout le monde. Là-dessus, JM Dematteis qui travaillait depuis des mois sur Fearful Symmetry découvre que Peter est marié et doit inclure Mary Jane dans son histoire. Selon lui, ça lui a permis d’en faire une meilleure histoire. Je veux bien. Mais le fait est qu’on a programmé la publication de sa saga dans les trois séries parce que Marvel devait gagner du temps pour reconstituer des équipes créatives. D’où beaucoup de travaux d’encrage confiés à Vince Colletta, spécialiste des travaux à faire à la dernière minute. Donc ça faisait un an que je souffrais en espérant des jours meilleurs. Michelinie et McFarlane c’est meilleur que cette débandade mais le personnage était devenu trop différent. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a toute une génération qui a découvert Spidey avec eux ou pour qui Michelinie était dans la continuité de DeFalco et Stern (pour moi il y a rupture avec Lee-Conway-Wein à partir de Wolfman puis une deuxième rupture au mariage)

Oui, mais par contre le truc, à moins d’être fan de Spider-Man ou riche, vu le prix du truc, il vaut mieux conseiller de passer à coté et d’acheter des trucs vraiment bien.
(Parce qu’il y en a pas mal en ce moment)
Ça sortirait en petits tomes, pourquoi pas, ça se teste.

et puis ce n’est pas à nous qu’il faut poser la question? :wink:

Moi j’ai envie.

Je rejoins l’avis général concernant les qualités respectives du run de stern, vraiment très bon, de Defalco, très sympathique et animé mais moins prenant et celui de Michelinie fort oubliable et que j’ai d’ailleurs oublié pour la plus grande partie.

Par contre je nuancerais le propos de leocomix.

Premièrement : firelord c’etait très bien ! :mrgreen:

deuxièmement : je ne pense pas que le soucis du run de Michelinie soit d’avoir par trop modifié le personnage au sens que sa situation, professionnelle ou maritale, ai été trop changée.

je m’explique ce n’est pas le personnage qui est trop modifié c’est le ton du recit qui est perdu.
Je ne pense pas que la coupure introduite par le mariage à cette époque soit justement cernée dans la notion que dés lors « parker et son monde deviennent trop adulte ». Que Peter grandisse et evolue n’est pas un probléme en soi, la preuve justement avec le run de stern qui s’y employait déjà avec bonheur et sans rien dénaturer de ce qui faisait la singularité du monte en l’air.

Le problème a mon sens n’est pas de l’avoir marié, ou de l’avoir rendu plus adulte, c’est d’avoir fait de ces deux choses des synonymes de gravité. « je suis grand, finit les conneries… »

S’il faut incriminer quelque chose ici, j’irais le chercher dans un certain puritanisme des ricains, puritanisme, assez récent il me semble dans sa forme actuelle, qui ne peut s’empêcher de penser le mariage ou la vie adulte qu’accompagnés des termes : …et ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leur jour point final".
Fatalement le malheur devient des lors le seul évènement possible.

Pourtant, le silver age est riche en histoire de personnages adultes, mariés qui n’en sont pas pour autant grave.

En somme, rien n’empêchait de garder l’énergie d’un parker dans ce nouveau cadre, de le dépeindre lui et mj comme deux jeunes adultes se mariant très tôt avec la vie et ses embuches devant eux et non les emmerdes et la morosité au présent.

edit : je me souviens d’un episode, que l’on trouvera dans le volume, dans lequel peter et mj se retrouvent sans maison au soir de noel.
Je me souviens que la situation est dépeinte comme intolérable, peter étant écrasé par le poids de son echec en tant que mari, et mj lui disant le ton grave que tout ceci ne compte pas, qu’elle l’aime et qu’elle lui pardonne et qu’il serait dommage de se suicider immédiatement et que peut être avec de la chance, en faisant l’aumône, ils pourraient se payer un plat de pâte.

Je brode un peu, la faute à la mémoire défaillante.

L’histoire méritait elle un ton aussi dramatique ? N’aurait elle pu se finir par hamac en toile tout à fait crapuleux, histoire de se tenir chaud ?

La situation maritale n’est pas en question mais bien son traitement grandiloquent et larmoyant.