Absolument, je ne suis pas en train de dire que je propose des solutions viables, je ne le peux pas puisque nous n’avons aucune information pertinente sur le sujet (j’ai répertorié une liste de points qu’ils seraient intéressant de connaitre pour avancer dans la discussions dans un de mes commentaires précédents), je propose des pistes dont il me semble vu d’où je me trouve qu’elles pourraient être le cas échéant pertinentes.
C’est tout.
Non tu ne me réponds pas sur le coût du salon d’Angoulême, tu me proposes une extrapolation en prenant un éditeur qui n’y va pas et un éditeurs qui y va et en comparant le prix de leurs albums.
Je dis simplement que dans l’état actuelle de mes connaissance je ne peux pas dire que cette extrapolation est juste.
Oui voilà.
Non ? Mais alors qui paye la présence de l’éditeur et des artistes sur place ?
tu devrais leur envoyer un mail et leur poser la question.
tu restes persuadé que c’est les lecteurs qui payent le coût de ces festivals mais tu dis que j’extrapole pour ce qui concerne ceux qui n’y sont pas.
toujours est il que même si Delcourt reporte le coût de son festival sur le prix des ses albums, ça ne fait que 0,35€ de plus par rapport à un éditeur qui peut être ne répercute pas son absence (et donc ses économies si tant qu’il en fasse) sur ses prix
Alors si d’un côté on ne peut pas réduire la marge des libraires (par exemple) qui ont déjà du mal à vivre (?), et si de l’autre il faut se rencontrer à la coule dans les pissotières ; effectivement ça me semble difficile d’avancer.
Tu sais j’ai débuté cette discussion comme ça, je l’ai poursuivie par politesse envers les commentateurs qui m’opposaient de multiples obstacles, mais ça s’arrête là.
Surtout compte tenu de la grande majorité des gens qui sur ce forum semblent ne pas trouver la BD chère, ou semble hostiles à une réduction du prix.
Artie, tu disais plus tôt que les prix ne cessent d’augmenter.
Mais est-ce la réalité ?
Je n’en suis pas certain.
Après tout depuis mon arrivée dans les comics (3ans je crois) et l’arrivée d’Urban, il y a :
Des kiosques de 5 épisodes à 5€
L’arrivée de nouvelle collection kiosque qui reprend des TP à 5€.
Côté TP justement : l’apparition des marvel select autour des 16-18€ au lieu des 28 des deluxes, apparition des marvel gold d’une Quinzaine d’euro.
avec Urban, on voit l’arrivée de pavés à 22€ et de quasi omnibus à une petite trentaine d’euros au lieu des 60 de panini.
Et les nouvelles collections semblent confirmer cette tendance : marvel dark (tp hardcover de panini) à 15€, les marvel Icons qui semblent être proche d’une pagination omnibus et vont être autour des 30€ si j’ai bien compris.
Et c’est pareil pour Delcourt, regarde ce volume qui est de la même franchise et à 35€ ! là il sera à 28€ pour un peu près la même pagination !
Donc j’ai l’impression que tu ne cherches pas au bon endroit, le meilleur moyen de faire baisser les prix sont tout simplement une concurrence saine et là tu verras les prix baissés comme maintenant.
Et j’ai l’impression que tu oublies la référence en France qui reste le 50 pages pour 12€, si ça c’est pas super cher… Et pourtant ça se vend à des millions…
Oui je crois que c’est la réalité.(mais en te lisant je change d’avis d’une certaine manière).
5 épisode pour 5 euros ? Lesquels ?
Ce que je préconise depuis le début de la discussion.
J’ai même « proposé » de publier ce recueil de Star Wars en particulier, sous la forme du 112 pages à 5,50.
Je ne dis pas qu’il n’y a pas un effort de fait de la part des éditeurs, mais cet effort est relatif à des produits déjà très chers.
Mais tu as raison quand même.
J’aime beaucoup que tu fasses précéder « trentaine » de « petite » ; et une « petite soixantaine » d’euros ça marche aussi ?
J’attends de voir.
Comme je l’ai déjà dit, si cela te conviens je n’y vois pas d’inconvénients.
Une concurrence saine ?
Parce que se demander quelle part occupe sur le prix d’un livre les dépenses telles que les salon, ou le service de presse c’est chercher au mauvais endroit ?
Ou se demander si la marge du distributeur et du diffuseur ne pourraient pas êtres diminuee, c’est chercher du mauvais côté ?
Ma foi si c’est ton opinion, ça me va aussi.
Comme je l’ai déjà écrit je dois être le seul lecteur de l’Hexagone qui pense que les livres (en général) sont trop chers, ce qui ne m’empêche pas d’en acheter ceci dit.
Mais moins, beaucoup moins ou en soldes, en occasion, à l’étranger, voire en V.O.
Non pas tout mais si le prix est si peu important alors pourquoi, d’après tes propres exemples en début de ton commentaires, les éditeurs selon toi cherchent-ils à les baisser en proposant des collections moins chères ?
Mais comme je l’ai dit j’ai l’impression que les livres et la BD sont de plus en plus chers, mais avec tes exemples il me semble que je me sois trompé. Dont acte.
Néanmoins pour être juste, je dois dire que je ne fais jamais précéder « trentaine d’euros » de « petite ».
Je ne suis plus un perdreau de l’année depuis trop longtemps, et pour moi une trentaine d’euros c’est pas loin de 200 francs ; une belle somme pour une BD.
Vu que tu cherches à faire du 28€ => 15-16,5€, tes marges permettront de gagner pas grand chose.
D’autant plus que ton calcul ne prend pas en compte les retombées que peuvent avoir une campagne promo, une présence sur un stand ou un bon retour presse, car tu peux avoir le cas où :
tu fais pas de promo => tu vends moins => augmentations d’autres oeuvres pour combler le manque.
Je citerai mon vendeur de comics qui va à paris manga show : certes ils paient mais ça lui permet de regénérer sa clientèle avec des nouveaux lecteurs mangas qui souhaitent faire le grand pas et apparemment la balance penche du bon côté. C’est pas forcément négatif un salon.
Je ne lis pas tout le catalogue Panini, mais il y a des revue de 5 épisodes pour 5 euros ?
*Ben *on ne sait pas puisqu’on ne connait pas le prix du « produit sorti d’usine », ni les marges. En outre je propose plusieurs pistes, et toi tu n’en prend qu’une pour me dire que ça ne sert à rien.
Pourquoi pas.
Je ne dis pas que c’est négatif, je dis que c’est sûrement cher et que c’est le consommateur qui paie.
Ton exemple est assez amusant d’ailleurs : des lecteurs veulent faire le grand pas et lire des mangas ; et ils vont dans un salon de BD. Pas dans une librairie non dans un salon de BD.
Je me demande combien de personnes qui n’ont jamais lu de bandes dessinées de leur vie vont à Angoulême au salon de la BD ?
Et se trouvent converties et deviennent des acheteurs réguliers ?
Elles ne vont pas dans une librairie mais dans un salon de BD. Ça parait plus simple en effet.
Je ne sais pas si l’argument a déjà été évoqué (je ne crois pas), mais une différence notable entre kiosques et librairies, c’est la présence de pubs dans les revues kiosques, la vente de ces espaces devant fatalement faire baisser les coûts…non ?
Plus que tu ne crois. Pas mal de lecteurs viennent accompagner par des personnes qui ne lisent pas forcément de BD, mais cherche un bon librairie, une BD pour offrir et tu les tentes et ils prennent aussi un truc pour eux.
Pour revenir sur le service de presse. un petit exemple. Pour france-comics nous avons discuter avec Urban à leur début. Ils nous ont proposé un service de presse ce que nous nous sommes empressé d’accepter après quelques échanges ont nous a donner un lien ou trouver les pdf mis en service de presse nous avons demandé un ex de ce qu’il proposait en dur et ça ne s’est pas fait. Ils ne nous ont proposé que du pdf ce qui ne coute pas un rond à l’éditeur.
Démarche qui bien entendu ne peut pas se faire dans un magasin de BD par exemple.
Mais pourquoi pas, en effet.
La presse écrite par exemple, ne reçoit que des PdF ?
Ensuite faire des critique à partir de PdF me semble mettre entre parenthèse la qualité du papier si souvent vanté (ou pas) ici, la qualité de la reliure, sa solidité. Ce qui justifie pour certain le prix du livre. C’est assez paradoxal.
Ah non, je ne milite pas pour ça. Esthétiquement, ça m’emmerderait pour être franc. Non, je donnais juste ce qui me semble être une explication probable pour les coûts « ramassés » des revues kiosques.
Comme je le disais un peu plus haut, je serais pour un contrôle plus serré des services de presse. Qui parfois partent un peu dans la nature. Mais, d’une, c’est pas cinquante exemplaires qui partent (ou qui ne partent pas) qui vont changer la donne). De deux, l’éditeur a besoin de cette communication, et n’a pas réellement intérêt à faire le radin sur ce poste.
Je me souviens d’un éditeur qui sortait un bouquin sur la musique cubaine, accompagné d’un CD. Et les services de presse qui partaient pour les stations de radio ne contenaient pas le CD, sous le prétexte que son pressage coûtait cher et que tous les exemplaires avec CD devaient partir à la vente. Résultat, pas une seule radio n’a parlé du bouquin. Faire des économies (dont rien ne dit qu’elles soient répercutées sur le prix de vente) c’est bien joli, mais ça conduit parfois à des aberrations.
Plein de choses se signent et se discutent sur un salon (la moitié voire plus des boulots, traductions et autres, que j’ai faits sur 2013 viennent de discussions faites ou entamées sur des salons). Qui plus est, c’est une vitrine énorme, onéreuse mais énorme. Enfin, c’est également un jeu politique, les éditeurs présents accédant à une communication, des prix, tout ça. Un éditeur qui ne vient pas ou qui manifeste un évident boycott sera boycotté à son tour. Un salon, c’est un équilibre des pouvoirs, ne pas jouer ce jeu est casse-gueule (mais faisable, hein…).
Pareil, je n’ai pas d’idées neuves, je me contente de voir comment ça fonctionne et d’essayer d’expliquer le moins maladroitement possible.
Quand la collection est sortie, j’étais encore sur Paris ou dans la zone, et je passais une fois ou deux chez un libraire chez qui je restais des heures à parler du marché, à observer les clients… Et je peux te dire que cette collection, dans son format souple et pas cher, n’était pas très appréciée. Justement parce que les lecteurs trouvaient l’objet « cheap ». Indépendamment du contenu. Alors certes, c’était une librairie franco-belge, qui plus est dans un quartier un peu bobo (rue du Commerce, dans le XVe), mais quand même, on sait très bien que le lectorat franco-belge hardcore est attaché à l’objet, au cartonnage. Au point de privilégier cet aspect. La boutique avait deux petites sœurs, une dans un autre arrondissement et une dans la banlieue, et les trois boutiques faisaient le même constat. Il y avait, dans l’approche de cette collection, une réaction genre « c’est pas mal, je prendrai l’album quand il sortira ». Ce qui ressemble fort à « j’aime bien, je vais attendre le TPB ». Résultat, un an après, tous les fascicules étaient soldés. Moi, j’avais pris quelques séries, et je me retrouvais avec des cycles pas finis dans ce format. Tant pis, tant mieux…
Voilà, c’est tout le problème.
Je suis sans doute cynique ou désespéré, mais si un poste budgétaire est réduit (sans rien mettre en danger), il est fort à parier que ça n’ait aucune incidence sur le prix du bouquin. Ça ne servira qu’à augmenter la marge. On dira que ça permettra d’asseoir la trésorerie de l’éditeur, c’est déjà ça.
Plus que tu ne crois. Pas mal de lecteurs viennent accompagner par des personnes qui ne lisent pas forcément de BD, mais cherche un bon librairie, une BD pour offrir et tu les tentes et ils prennent aussi un truc pour eux.
Démarche qui bien entendu ne peut pas se faire dans un magasin de BD par exemple.
Mais pourquoi pas, en effet.[/quote]
Bon bah je vais un peu précisé ce propos. La Parismanga est principalement un grand hall de marchands de manga et goodies manga. La stratégie de mon vendeur est justement d’y être pour se montrer pour profiter du client à qui il lui reste un peu d’argent et qui se dit « ah tiens du Batman/Spider-man/X-Men/tout ce que tu veux en comics de connu, je pourrai voir si ça peut être sympa », et donc il regarde et voir il prend un ou deux fascicules (sous conseil du vendeur qui au demeurant est très sympa). Et si ça lui plait, hop, t’as un nouveau lecteur potentiel surtout que si il a accroché au vendeur, t’as une forte probabilité qu’il revienne dans sa boutique car il lui glisse avec ses fascicules un flyer de sa boutique.
Ca parait bête comme ça mais c’est efficace, surtout dans cette période où le manga stagne et le comics peut te proposer de nouvelles choses. Et à vrai dire… C’est comme ça que j’ai connu le Diable Blanc (à la base je voulais acheter un gunpla gundam… Je suis parti avec tous les kiosques Deadpool xD)
