STAR WARS : L'ASCENSION DE SKYWALKER (J.J. Abrams)

Rétrospectivement, la première trilogie pourrait passer pour un récit naïf de gauche (une histoire de résistance, de pot de terre contre le pot de fer, porté par un petit gars qui lutte contre les studios), et la prélogie pour un récit désabusé de droite (les institutions sont corrompues et le pouvoir apporte la dégénérescence physique, les vieux et les difformes c’est le mal… presque du Frank Miller dans le texte).
:wink:

Après, une œuvre continue à vivre avec ses lecteurs / spectateurs. Et dans le cas des vastes fictions américaines, il faut compter avec les suites et déclinaisons. Les X-Men, au départ, c’était une vision de la jeunesse, qui a glissé très vite (et dans le désordre) en métaphore du racisme, du totalitarisme, du sida, de la puberté, de la peur technologique…). Les œuvres sont porteuses de leur époque (je regardais hier un documentaire sur les séries télévisées françaises, et c’était frappant).
Mais par la force des choses, les commentaires arrivent après. Donc avec des informations supplémentaires, et un regard différent. Pour peu que ce regard soit aussi le reflet d’une idéologie, et on peut avoir des discours bien éloignés de la production de départ.

Jim