Je dirais que Lex est trop basique justement. Se faire doubler par un petit jeunot n’est pas si crédible que cela compte-tenu du pédigrée du personnage.
Mais ca ne gâche pas la lecture. Clairement.
Je dirais que Lex est trop basique justement. Se faire doubler par un petit jeunot n’est pas si crédible que cela compte-tenu du pédigrée du personnage.
Mais ca ne gâche pas la lecture. Clairement.
Pour l’avoir subi par Mark Russell dans Future State, et l’avoir vu en mode YOLO dans les Justice League de Scott Snyder, ce retour « basique » ne m’est pas désagréable.
Bonjour Ben-Wave, si tu passes par là…je serais intéressé par ton Top 3 ou 5 des séries DC actuelles…argumenté idéalement…A vous(surtout toi) lire, il y a beaucoup de bonnes choses et il va falloir que je fasse des choix en VF.
Je t’en remercie par avance !
Y a du nighwing dedans
Merci de ton intérêt.
C’est difficile, quand même !
Bon, lançons-nous.
Nightwing par Tom Taylor et (essentiellement) Bruno Redondo.
La meilleure série DC actuelle, et la meilleure série actuelle.
Attention, ce n’est pas un titre qui va révolutionner les comics, la manière de les écrire, ou même le personnage de Nightwing. C’est un titre « à la Tom Taylor », à savoir une série qui vise à respecter et aimer le personnage principal, et à donner aux fans qui partagent ce respect et cet amour ce qu’ils aiment retrouver, aussi.
Il n’y a guère besoin de connaître son Nightwing sur le bout des doigts, les grandes lignes suffisent. Tom Taylor évacue élégamment et intelligemment le désastre de la période antérieure, surfe sur les événements du Batverse, mais surtout trouve sa voie en retrouvant la voix de Dick Grayson. Le « meilleur », considéré comme tel par Batman, la Batfamily mais aussi tous les personnages DC ; le plus sympa’, le plus cool, le plus touchant, le plus inspirant.
Tom Taylor livre en outre un retour aux sources agréable à Blüdhaven, et livre des intrigues prenantes et denses. Il bénéficie en plus du graphisme formidable de Bruno Redondo, littéralement en feu.
Immanquable.
Wonder Woman par Becky Cloonan & Michael W. Conrad, et plein de bons dessinateurs dont Travis Moore.
Attention, exploit : il y a une bonne série Wonder Woman, et ça dure ! Le duo de scénaristes récupère la mission impossible, après Dark Nights : Death Metal, d’écrire sur une Diana devenue « super-méga-déesse-dorée » pour vaincre le Batman-Who-Laughs. Avec la mission de traiter sa vie dans l’au-delà. Et cela pouvait, cela sonnait même comme une énième tentative ratée pour relancer l’Amazone.
Et non !
Les deux scénaristes livrent une série passionnante, avec notamment un premier et long story-arc, quasiment une quête légendaire, où Diana va entre plusieurs sphères divines, et file faire coucou à plusieurs Panthéons. L’idée est bonne (Diana à Asgard, c’est sympa’), l’exécution est top. Les deux auteurs réalisent un superbe portrait de l’héroïne, et créent une intrigue dynamique et intense.
Là non plus, on ne révolutionne rien mais l’oeuvre est bien faite. Le graphisme est réussi, joli, et le retour sur Terre donne déjà de bons signes, impliquant que la réussite peut et va durer.
The Joker par James Tynion IV & (un peu) Matthew Rosenberg, et (surtout) Guillem March.
L’exploit impossible : faire une bonne série en partant du prétexte commercial de surfer encore et toujours sur le Joker. James Tynion IV, définitivement formidable chez DC, réussit à livrer un titre passionnant, intense, complètement imprévisible, en prenant le Joker comme un croquemitaine qui rôde autour des personnages, sans jamais être trop présent. Le scénariste récupère un James Gordon à la retraite et usé, pour le mener sur un chemin de croix qui perturbe son mode de vie et son approche du monde.
C’est formidable, glauque, prenant. Dommage que Tynion lâche un peu l’intensité à mesure que son départ approche, mais cela reste de très haut niveau. Et Guillem March est parfait pour ces ambiances oppressantes, sales et dérangeantes.
The Flash par Jeremy Adams et plein de dessinateurs corrects.
Pas une grande série, mais une série qui traite bien son personnage et livre des épisodes corrects sur lui. C’est tellement inattendu que c’est à saluer
On suit ici Wally West, « sali » par Heroes in Crisis mais « lavé » par un premier story-arc en forme de quête rédemptrice dans le Temps et la Speed Force. Jeremy Adams n’est pas un « grand » scénariste, mais il aime Wally, le respecte et le met bien en avant. Sa première saga est bonne, il enchaîne avec des numéros un peu solo avant un formidable exercice de style récent.
Oh, il y a quelques défauts, comme un Wally trop « lol » dans son humour, mais l’ensemble est très agréable à suivre. Déjà, c’est positif, c’est souriant, et ça fait du bien ! Ensuite, les épisodes sont bons, fluides, bien dessinés et bien fichus. Et, enfin, pour quiconque a un micro attachement à Wally, c’est un cadeau inattendu et tellement mérité.
Green Lantern par Geoffrey Thorne et Dexter Soy & Tom Raney & Marco Santucci.
Le titre a du mal à démarrer mais devient très bon au fil de l’exercice. Geoffrey Thorne n’a qu’une vingtaine de pages pour raconter non pas une mais deux histoires. D’une part, un bataillon de Green Lanterns mené par John Stewart dans un secteur inconnu, soudain privés d’anneaux et paumés. De l’autre, la Batterie Centrale d’Oa détruite, des GL privés d’anneaux, et seule la GL de Far Sector (maxi-série à ne pas louper) qui a encore son pouvoir.
Geoffrey Thorne met quelques numéros à trouver comment équilibrer l’ensemble, mais les deux sagas fonctionnent et filent sur des routes différentes et bonnes. Il y a beaucoup de choses déjà-vues, mais le traitement est correct, pro’, et la double narration est un plus.
Le graphisme ne plaît pas forcément toujours, mais chaque segment a son artiste, et tous rendent toujours des copies correctes et réussies. Une belle gestion de l’aspect cosmique.
Enfin, je me dois d’évoquer la maxi-série Blue & Gold qui a l’air super, mais je n’adhère pas à l’humour en comics donc ça me passe à côté.
Je cite aussi Infinite Frontier, le one-shot puis la mini-série qui rythment cette période DC. C’est malheureusement une saga « passe-plat », entre Dark Nights : Death Metal et la Crise de 2022, mais ça se lit bien, c’est bien animé, c’est agréable et positif.
Et je ne sais pas si ce sera publié, mais Mister Miracle : The Source of Freedom est une belle reprise d’éléments que je croyais inamovibles, avec plusieurs maladresses mais une belle fusion inattendue d’un discours sur les droits civiques et du cosmique pur de DC. Et ça bagarre bien.
N’hésite pas si tu as des questions.
J’ai répondu, chef !
Il ne pouvait en être autrement.
Merci beaucoup ! La synthèse, le temps consacré. C’est super sympa.
Je note dans ce classement que j’avais raté que le WW était aussi bon. Je lui laisserai sa chance. Je pense essayer ton Top 4 en fait. Et je note l’absence des grosses locomotives Superman et Batman (pourtant avec des morceaux de Tom Taylor, Grant Morrisson, James Tynion dedans…) ou même la Suicide Squad.
Mais de rien.
Oui, et c’est une très agréable surprise car cela fait bien trop d’années que l’Amazone passe entre des mains d’auteurs qui n’arrivent pas à lui donner de belles et bonnes aventures.
Je dois remonter à Brian Azzarello, au run pourtant clivant, pour me souvenir d’une époque où Wonder Woman avait une « bonne » série.
Les deux titres Superman ont d’abord été gérés par Phillip Kennedy Johnson :
Enfin, Tom Taylor scénarise la présente série Superman : Son of Kal-El, qui est agréable à suivre, mais il manque encore « quelque chose » pour que l’ensemble prenne vraiment. C’est un peu décompressé et, personnellement, je n’aime pas du tout le style de John Timms.
J’ai lâché le Batman de James Tynion IV, même si j’ai aimé Joker War. J’admets que les épisodes de Fear State m’ont laissé froid, car ils rappelaient trop l’environnement encore récent des mini-séries Future State : Batman. J’ai aussi eu un « rejet » du Batverse, mais @Hush2.0 dit du bien de cette deuxième partie du run de Tynion.
Ce « rejet » explique que je ne me lance pas dans le Batman de Joshua Williamson.
Je n’ai pas tenté les Detective Comics de Mariko Tamaki car j’ai été très déçu de ses Future State : Dark Detective.
La série Suicide Squad de Robbie Thompson, mais a trop de numéros irréguliers. Ca fait clairement le yoyo, il y a de supers bons épisodes, et ensuite ça retombe lourdement.
Le fond reste très bon, mais l’ensemble est aléatoire.
Heureusement, la série se différencie assez de Future State : Suicide Squad, pourtant du même auteur.
Je suis curieux de ton avis.
En m’incrustant dans l’échange, et en ne lisant pas tout, je ne vois pas de série qui se démarque du lot. Globalement, la qualité est bonne mais il n’existe pas un titre « majeur » en termes de qualité en termes d’ambition éditoriale (à part les titres de Tom King qui sortent des sentiers battus) ou d’histoire.
A défaut d’ambition, on retrouve du fun et un peu de plaisir dans la lecture des titres après une année 2020 très très médiocre avec Death Métal (vraiment une période à oublier. Si Doc Manhattan peut faire quelque chose).
Sur la période actuelle, je ressortirai les titres suivants:
Le Swamp Thing de Ram V et de Mike Perkins. Un parti pris casse-gueule en intégrant un nouveau porteur du « Green » qui est réussi, même si le run est parasité par le crossover stérile avec la Suicide Squad. Le book aurait mérité à garder son indépendance.
Nightwing par Tom Taylor et Bruno Redondo. La reprise est magnifique dans la veine du run de Devin Grayson et de Léonardi en son temps. Le retour de Barbara dans la vie de Dic est la bonne idée, cela redonne du corps à ce couple légendaire. De plus, Tom Taylor taille un très beau costume plein de simplicité. Le personnage en avait besoin.
Une très belle prise de DC avec son contrat exclusif.
Robin. C’est pour moi, avec Deathstroke Inc, la série qui montre le ton actuel du DCU. Fun, un peu WTF, Joshua Williamson continue de prendre sa place en tant qu’unique Showrunner du DCU. « Amusons-nous malgré dans cette période morose » pourrait être son leitmotiv. Après Flash, son Robin, son premier épisode réussi de Batman tend à prouver que le mec a une bonne vision de la bédé de super-héros.
Infinite Frontier/JLIncarnate : C’est le feuilleton du DCU avec du Multivers, des nouveaux personnages, le recentrage de Darkseid au centre du Multivers. C’est peu foutraque mais le format de minis successives reste une bonne idée. Là aussi, c’est Williamson.
je joindrais Batman/The Joker par Tynion. C’est un demi-succès ou semi-déception mais ça reste bien drivé et surtout très très bien dessiné. Le run pourra être vite oublié, Tynion aurait mérité de rester plus longtemps mais 30 épisodes, c’est bien. Je relirai à coup sûr. L’erreur est peut-être d’avoir menée un Joker War avec Bane.
Les débuts de la série Joker/Gordon sont excellents.
Après, il faut avouer que c’est un peu vide. Je citerais bien Wonder Girl, les maxis Far Sector ou Rorschach ou les séries que je ne lis pas (celles citées par Ben).
Enfin, il faut noter les catas aussi:
Le Bendis World : Justice League et Checkmate… Cata et naufrage du scénariste
Detective Comics de Mariko. Autant Batman peut être un bon média pour des histoires horrifiques mais encore faut-il savoir les écrire. J’ai beaucoup de mal à comprendre le buzz autour de cette auteure. Heureusement que Dan Mora sauve le navire. Là, s’annonce « Shadow of the Bat » où DC a placé Ivan Reis… le pauvre.
IAmBatman/Jace Fox : une Cata éditoriale où est annoncé un auteur révolutionnaire qui ne sait pas écrire une bande dessinée. Une bonne leçon pour tous, la bédé c’est un vrai métier.
Bref, y a de l’espoir (un vent frais nommé Williamson) mais beaucoup de travail!!! Je me dis qu’un trio Taylor/Waid/Williamson ne peut que produire des effets bénéfiques avec un Tom King en mode « dans son coin ».
Ok je pense faire Batou, WW et évidemment le Nightwing.
Je compte sur vous les gars
Je compte faire le Flash perso !
Oui je te le dois. Ce sera un peu décalé vu que je n’acquerai pas les albums dès leur sortie.
On en reparlera tranquillement !
Superman: Son of Kal-El #6
(W) Tom Taylor (A) John Timms
In Shops: Jan 05, 2022
SRP: $3.99Superman has recovered from the devastating attack against him. After the life-changing events of issue #5, Jon Kent and his new ally Jay Nakamura are ready to strike back. They are on a collision course with the type of power that is used to swatting problems out of the way. But Superman is not so easily swatted!
J’ai aimé.
Mais vraiment aimé, en fait. Là où, précédemment, les épisodes étaient agréables mais ne me convainquaient pas totalement. Et ici, oui.
Et ça fait plaisir !
Tom Taylor propose en effet un épisode dense, avec d’abord des enlèvements de jeunes et sans-abris à Blüdhaven (pour préparer, certainement, le futur crossover avec Nightwing). Puis ensuite Batman et Lois qui échangent suite à l’attaque de la ferme Kent, et Jon qui retrouve Jay après leur baiser. Ils discutent, on apprend que Jay est le fils de la Présidente de Gamorra, remplacée et évacuée par Henry Bendix, lors de sa prise de pouvoir démocratique avant sa maîtrise tyrannique de l’île. Tous deux décident d’enquêter dans les locaux de Flatline, liés aux attaques récentes, et Jay rencontre Damian puis Lois, aussi venus pour aider Jon. Le premier invité félicite d’ailleurs Jon pour sa relation avec Jay, alors que Jon retrouve ensuite les enlevés et les sauve. On apprend que la mère de Jay serait encore vivante alors que Bendix prépare « The Rising » de ses surhumains.
Et c’est bien, oui.
Tom Taylor me plaît plus ici avec un numéro plus dynamique, plus dense, plus fourni. J’ai l’impression qu’il maitrise mieux Jon, et son casting secondaire. L’arrivée du personnage invité aide, et est légitime ici, et l’ensemble fonctionne bien. L’intrigue sur Gamorra est bonne, Bendix fait un bon super-vilain manipulateur. Je tique un peu sur la mère de Jay, car ça me gave un peu ces personnages « proches » des hautes sphères, par hasard, mais j’apprécie la lecture.
Je suis content, je trouve que ça s’améliore vraiment. Bon, je continue de ne pas aimer le style de John Timms, mais ça fait le job, ça se lit et c’est dynamique.
J’espère que cela marque le début de très bonnes choses !
Surtout que Tom Taylor est très loin de ses boucheries chevalines habituelles.
Belle série!
Superman has recovered from the devastating attack against him. After the life-changing events of issue #5, Jon Kent and his new ally Jay Nakamura are ready to strike back. They are on a collision course with the type of power that is used to swatting problems out of the way. But Superman is not so easily swatted.
Written by
Tom Taylor
Pencils
Cian Tormey
Inks
Raul Fernandez
Colored by
Hi-Fi
Cover by
John Timms
Genres
Superhero
About Book
Page Count
26 Pages
Print Release Date
January 18 2022
Pas mal, mais décompressé.
Tom Taylor demeure très bon dans les interactions, les caractérisations… mais son intrigue principale prend son temps, et semble un rien trop prévisible.
On commence en effet avec « le résultat » de The Rising, un plan du Président Bendix de Gamorra contre Superman, avec a priori un tsunami sur Metropolis. Retour en arrière, Superman et Jay collaborent, le premier est intégré au bâteau secret (oui-oui) de The Truth, l’entité de presse libre du second. Hélas, un gigantesque Léviathan s’approche de Metropolis. Jon retrouve sur place Jackson, nouvel Aquaman, et tous deux arrivent à rassurer la créature… mais Bendix fait venir, via des téléporteurs de Luthor, son « Gamorra Corps », pour gérer le problème. Sauf que ça se passe mal…
Bon, ça se lit bien, quand même. Les interactions Jon/Jay sont bonnes, la caractérisation de ce Superman débutant mais au grand et bon coeur demeure très agréable à suivre. Même Jay est plutôt bien écrit, avec ce côté « Lois Lane » même si Tom Taylor souligne bien, implicitement, le rapprochement avec sa possible belle-mère.
Mais, malgré tout, ça va lentement. L’intrigue avec Gamorra traîne un peu, le lien avec Lex est assez bon, mais « on sent » quand même ce qui va arriver. Etaler ça sur plusieurs épisodes, après avoir déjà annoncé le résultat, ce n’est pas honteux… mais c’est terrible classique, attendu.
Ca se lit bien, mais sans entrain. Idem pour Cian Tormey, qui livre des planches efficaces, dynamiques, proches d’un John Timms ; et je n’adhère toujours pas à ce style.
Rien de mauvais, plein de bonnes choses, mais régulièrement un petit manque de rythme et de souffle. Hélas.
Henry Bendix’s plans for ultimate control threaten every superhero on Earth. And, in trying to stand against the dictator of Gamorra, Superman makes himself a target of business and world leaders. He is seen by too many as a force that must be stopped. How much can even a Man of Steel stand against before he bends?
Written by
Tom Taylor
Pencils
Cian Tormey
Inks
Raul Fernandez
Colored by
Federico Blee
Cover by
Dan MoraGenres
Superhero
About Book
Page Count
26 Pages
Print Release Date
February 8 2022
Efficace.
Tom Taylor livre un épisode très prévisible mais efficace, avec une bonne gestion de l’aura de Jon désormais Superman.
On a ici la suite et la fin de l’attaque du Léviathan sur Metropolis, téléguidée par Bendix depuis Gamorra, bien qu’il envoie son Gamorra Corps pour le stopper, officiellement. Le Gamorra Corps multiplie les attaques, alors que Jon et Jackson / Aquaman tentent de tout gérer. Cela provoque un gigantesque tsunami, stoppé essentiellement par Jon… mais beaucoup de gens meurent. Le Gamorra Corps accuse publiquement Jon de n’avoir pas fait « ce qu’il fallait », en tuant la créature, et Bendix surfe après dessus en proposant les services de ses surhumains, qui sont en fait des drones pilotés à distance, sans personnalité. Oh, et si Jon est touché, blessé, il rejoint finalement l’organisation Truth de Jay.
C’est bien, oui. Tom Taylor parvient à donner une aura de grandeur et de noblesse à Jon, dans une approche très influencée par son père, mais avec une humilité, une gêne, une timidité qui correspondent à cet héritier qui ne s’assume pas encore pleinement. Bendix est une bonne menace, l’utilisation de Gamorra est efficace et les liens avec les Aquamen sont cool.
Bon, ça ne reste pas non plus révolutionnaire, mais ça fonctionne, notamment via le charisme de Jon et cette aura qui s’améliorent. Je ne suis pas fan des dessins de Cian Tormey, mais ça fait le job, sans me passionner.
Un numéro efficace et une bonne construction de l’aura de Jon.