SWAMP THING (Saison 1)

Après, peut-être qu’il y a un problème administratif, mais ça n’explique pas l’arrêt de la série avant la fin de sa production.
Si proche de la fin, on ne coule pas une prod dont on ne peut estimer le succès ou l’insuccès.
En plus, on parle d’un programme pour une plate-forme de streaming. 80 millions de dollars pour une saison, ce n’est pas si déconnant. Disney prévoit d’en balancer 100 à 200 pour des mini-séries de 6 à 8 épisodes. Les budgets de Netflix ne sont pas piqués des hannetons. Et je ne parle pas des projets d’Amazon ou d’Apple.
Si la Warner veut faire des programmes de pauvres, faut pas venir jouer dans la cour des grands.

Ouais, les problèmes administratifs ont peut être joué, mais quand on arrête une production trois épisodes avant la fin, ça pue clairement les fameux « différends créatifs ».

Ils sont trop doués, à la Warner. Ils transforment l’or en plomb.

Une pièce au dossier.
Poker menteur. :slight_smile:
http://www.unificationfrance.com/article57560.html

Et je confirme.
Épisode 2 bien foutu.
Warner sucks !

Sinon, comment on chope un administrateur sur ce forum, dites ?

Pour ?

Pour régler un souci de correspondance.
Blacky gère, mais merci pour la réponse. :slight_smile:

Et c’était pour les mêmes signalements qu’on nous fait depuis ce matin

Combien d’élus ? :slight_smile:

Bon, c’est pas emballant.
L’ambiance sombre et étouffante des deux premiers épisodes est pas mal, et même si c’est moins bon après, ça reste encore bien, mais il y a plein de petits détails qui ne fonctionnent pas. L’illustration musicale est assez pauvre, par exemple. Les mouvements de lampes-torches qui sont soutenus par des bruits de souffle, c’est un peu nul.
Et puis, j’ai du mal à croire aux personnages. Le tandem Abby / Alec, dans le premier épisode, m’a semblé très mal écrit, plein de platitudes, de comportements aberrants (les spécialistes qui bossent chacun de son côté en regardant les résultats par-dessus l’épaule de l’autre : la rencontre est consternante de clichés à ce niveau) et de tics d’acteurs américains sans inspiration. Les vieux acteurs sont mieux, Madsen est très bien et Patton parvient même à être inquiétant. Mais dans l’ensemble, les acteurs sont assez peu crédibles ni emballants.
Et l’écriture d’Abby en médecin du CDC prête à sourire aussi : pas vraiment chercheuse, un peu infirmière, quittant son costume de protection au moindre caprice, se prenant aussi pour une garde-chasse en goguette, elle souffre du syndrome de ces personnages de professionnels que les scénaristes ne savent plus écrire et décident de ballotter dans toutes les situations.
Les passages fantastiques (branches qui bougent, racines qui grandissent, cadavres qui gigotent) sont pas mal, mais ce n’est pas suffisant.
M’ouais m’ouais m’ouais. Je vais aller jusqu’à la fin, par principe, et ensuite tout oublier au plus vite.

Jim

Pareil que toi.
Un peu déçu sur la durée, alors que j’avais vraiment accroché aux deux premiers épisodes.

C’est un peu vicieux, parce qu’ils ont parfois de bonnes fins d’épisodes qui relancent l’intérêt, y a toujours de bons moments, y a un savoir-faire qui rend l’ensemble à peu près agréable. Les personnages ne blablatent pas trop pour ne rien dire… Mais bof, quoi.
Après, je crois aussi que la multiplicité des intrigues secondaires nuit un peu à l’identité de la série. Même si j’aime bien le personnage, je trouve que tout ce qui tourne autour du Blue Devil aurait pu ne pas être là, par exemple.
Sans compter le colossal cliché du personnage qui revient dans un bled rempli de mauvais souvenirs. Purée, que c’est pénible. C’est tellement lourdingue que les révélations, quand elles arrivent, tombent à plat. Et si, pour une fois, on inversait le cliché, avec un personnage heureux de revenir ?

Jim

Bilan très mitigé.
La série semblait, vers les épisodes 3 ou 4, s’orienter vers une structure débile à la « monstre de la semaine ». Je ne sais pas quand la décision de raccourcir la saison est intervenue, mais cela nous a évité quelques âneries du genre et a dynamisé le récit vers la fin, avec les bisbilles d’Avery et de son épouse, l’humanisation (un peu à la truelle) de Woodrue, et la fameuse « révélation » (la série finissant là où commence la légendaire prestation de Moore, en quelque sorte). Plusieurs pistes sont lancées, et les choses commencent à devenir intéressantes, en allant fouiller des préoccupations un peu plus élevées. L’aspect horrifique « dérangeant » est enfin au rendez-vous.
Ce qui n’empêche pas les derniers épisodes de commettre de nombreuses erreurs, ne serait-ce que la hantise de la Créature par Holland. Quant aux acteurs… Crystal Reed est proprement insupportable, et même sa scène de larmes à la fin de la série, elle la rate.
Bref, entre les ratages, les idées bancales et la gestion pourrie, hop, on oublie. Ça m’apprendra à remplir les clés USB quand je vais voir les potes, tiens…

Jim

A priori ça arrive sur Amazon Prime Video France en Juillet.
Bien envie de découvrir ça…