Ouais, je sais pas comment appeler ça autrement.
Il y a un éditeur commanditaire (Panini, mettons…) et un éditeur prestataire (Hachette…). Appelle ça « ayant-droit » et « licencié » si tu veux. Je suis sûr qu’il y a une terminologie précise, mais j’avoue que ça ne me vient pas, je n’ai rien de mieux. Ah si : Hachette fait office, plus ou moins, de « packageur ».
Le premier éditeur détient les droits d’exploitation, et il délègue un autre éditeur ponctuellement dont la responsabilité se limite à distribuer un produit sur un réseau donné et dans une période donnée. Le contenu est fourni en grande partie par le premier éditeur qui possède les droits et par le « packageur » qui complète, éventuellement, avec les bonus.
Ça peut varier, ensuite, sur qui fait quoi : quand Glénat recycle ses collections d’albums historiques ou d’adaptations d’œuvres littéraires, les albums arborent des couvertures inédites. Je pense que c’est Glénat qui finance ces points précis, mais ça reste à voir.
Bah en même temps, la mise au pilon, elle est chiffrée, il suffit de faire une soustraction.
Non, le plus opaque, c’est que les chiffres arrivent tard, et qu’une partie des ventes se fait par correspondance (abonnement ou commande d’anciens numéros, voire quelques réassorts). C’est déjà nébuleux tant que la collection est en exploitation, ça le devient encore plus quand une partie des invendus est soldée.
Donc faire la soustraction suivante : tirage moins invendus, ça ne donne pas une visibilité claire puisque ça ne tient pas compte de l’évolution du stock via la VPC.
(Et c’est d’ailleurs pour ça que les packageurs à la Hachette versent des droits forfaitaires à l’éditeur : personne n’a envie de s’enquiquiner à calculer les droits effectifs sur des produits aussi éphémères.)
Oui c est ca
Dés que les films ont eu du succes, le switch a été fait.
Serval c est differend… il avait un mag a son nom et donc copyrighté… (comem Titans, Strange) donc Panini aurait pu garder Serval mais le mag aurait été Wolverine… je pense que là c est plus pour etre raccord avec le mag.
Voilà. J’allais le dire. Les anglophones ne ressentent pas comme ça.
Les Espagnols qui traduisent ne pensent pas comme ça.
Cette impression du côté ringard du mot Vengeurs est une vue de l’esprit franchouilllarde.
J’ai eu cette discussion avec un traducteur lors d’une interview et on était clairement pas d’accord, mais j’avais commencé à.le faire réfléchir.
Qui plus est, ma théorie est la suivante : les personnages ne parlent pas l’anglais, ils parlent le lecteur. Plus précisément, ils parlent la langue du lecteur.
C’est pour cette raison que selon moi, traduire « Red Rockets » par « les Red Rockets », et pas par « les Fusées Rouges », c’est idiot : ces personnages sont russes, je les vois mal arborer des noms en anglais (parce que, une fois traduits en français, les dialogues « parlent le lecteur francophone », et les noms anglais ne sont plus que ça : anglais. Là où ils étaient « en lecteur anglophone » dans la version d’origine, et se fondaient ainsi dans la masse.
(Qui plus est, selon moi, les usages de la vie courante devraient faire jurisprudence : on ne dit pas « Red Square », on dit « Place Rouge ». Pourquoi ne pas traduire « en lecteur » les noms des personnages qui ne sont pas anglophones, si ce n’est pour complaire à la paresse des lecteurs français, colonisés culturels et snobs notoires ?)
Sur le sujet Vente de Comics VO, Fred a posté un article anglais de classement des ventes.
Google me traduit automatiquement une partie des titres.
J’ai donc un classement avec des numéros des Vengeurs, de Casse Cou, Bandes Dessinées d’actions, Venin, Aile de la Nuit, Transformateurs mais aussi Montée de pouvoir de X (!!!) et mon préféré : Prédateur contre Carcajou.
Si ces derniers comics étaient édités en France avec ces titres, moi j’aurais beaucoup plus de mal à leur résister…