Scénariste : Jason A. Hurley
Scénariste et dessinateur : Jeremy Haun
La beauté a un prix… et elle peut parfois vous être fatale
C’est un fait : notre société est obsédée par l’apparence physique. À travers les médias ou la publicité, la beauté nous est imposée comme l’idéal suprême à atteindre. Et s’il y avait un moyen de la garantir éternellement ? Et si ce moyen était une maladie sexuellement transmissible ? Dans un monde où la grande majorité de la population a déjà été « contaminée » par la perfection physique, deux agents du FBI vont enquêter sur les origines de ce mystérieux virus et découvrir que la beauté a un prix… et qu’elle peut vous coûter la vie.
Entre thriller et fable politique, Jeremy Haun (Constantine, Batwoman) et Jason A. Hurley mettent le doigt sur l’obsession de nos sociétés modernes pour la beauté extérieure et le culte du corps.
Non…et ça ne m’étonnerait pas que Glénat ne poursuive pas. Je n’ai pas les chiffres mais s’il n’y a pas encore eu de suite après autant de temps, c’est que ça n’a pas du marcher. Ca et le fait que Glénat Comics a réduit les sorties depuis plusieurs mois. Pour le premier trimestre 2020, il n’y a que 4 titres d’annoncés, dont la fin de Dark Crystal et les suites de The Wicked + The Divine et Lazarus.
merci pour ton retour Doc
j’ai bien aimé le premier volume j’aurais apprécié la suite.
encore une fois je me sens arnaquer… vais devoir continuer la série en VO.
Ah c’est ça ! C’est pour ça que des titres disparaissent subitement des plannings, et que même les distributeurs ne semblent pas au courant ? Ils jettent l’éponge, chez Glénat ?
En même temps, si l’album ne s’est pas bien vendu, ce n’est pas étonnant. Thierry Mornet en a parlé dans son interview avec les GG…quand l’album fait un flop, même quand c’est une BD qui lui tient à coeur, l’éditeur arrête les frais…
C’est pour ça que des titres disparaissent subitement des plannings, et que même les distributeurs ne semblent pas au courant ?
Des titres comme Shutter ou The Dying and the Dead font partie des ces séries qui ont eu un tome 2 annoncé mais jamais sorti…
il me semble que des titres comme Preacher ou Sandman par exemple chez le téméraire n’ont pas eu non plus de succès, idem pour Walking dead chez Semic donc… il faut insister…mieux communiquer …leur donner une meilleur visibilité … et surtout persévérer et non arrêter un titre au bout d’un seul numéro ou parce que les ventes ne suivent pas. Invincible a été un défi et il a été mené à bout. mais après tout je ne suis pas éditeur. je peux me tromper.
autre exemple les comics Valiant, un gros bide chez panini et un succès ( mérité) chez Bliss ( le format, l’édition, le travail fourni, le prix…) à mon avis les grands éditeurs ne se creusent plus la tête. ça marche tant mieux. ça ne marche pas tant pis. on se rattrapera sur le prochain titre. On ne promeut plus. il me semble que c’est ce qu’on attend d’eux?
peut-être mais le format et le prix choisis ont fait découvrir pleins de séries ( de bonnes qualités) sans quoi personne ne les aurait lu ni suivi au format actuel.pour ça je dis respect. il y a eu du travail.
les titres que j’ai choisi ont fait des super ventes plus tard comment l’expliques tu?
Ton arguments des 20 ans ne tient pas et tu occultes Bliss en argumentant que les sorties actuelles ne soient pas un succès ( conditionnel). et même si c’etait le cas ils se rattraperont surement quand ils les sortiront en intégrale.
Preacher ,Sandman, planetary, transmetropolitan, walking dead c’est des purs Best-seller ( enfin walking dead à ces débuts pour ses qualités intrinsèques et non pour ses chiffres de ventes). tous ont été arrêtés par manque de vente avant de connaitre le succès que l’on connait. l’éditeur a 'il une part de responsabilité? je le dis, oui, clairement.
Ce n’est pas un argument. Dans n’importe qu’elle étude comparative, il est assez évident qu’une prise en compte du contexte est nécessaire quand on compare deux périodes aussi éloignées dans le temps. Comparer les politiques éditoriales quand on est sur des marchés différents (rien qu’en terme de volume de production) cela a très rapidement ses limites.
on peut prendre en compte le contexte je l’admets mais le travail effectué par l’éditeur pour promouvoir un titre est aussi a prendre en compte. aujourd’hui on achète des licences par 10 pour ne pas les laisser aux concurrents, on lance un nouveau titre et si ça ne marche pas on abandonne. c’est du gâchis. c’est irrespectueux pour l’auteur et les lecteurs qui l’ont soutenu.
Une petite précision dans ce cas précis, Nowhere Men na pas été non plus complétée aux États-Unis. Il manque toujours le douzième (et dernier ?) numéro.
ah merci pour l’info je l’ignorais… peut être encore un espoir alors.
pourtant j’avais vu ceci c’est pourquoi je l’ai cité mais il semble que tu aies raisons. Nowhere Men Volume 2: Stranger Than Science (7-12)
Alors j’aimerais savoir ce que l’on appelle un succès. Car je suis certains qu’un succès pour Panini n’est pas le même que pour Bliss (avec tout l’amour que j’ai pour eux).
Comment promouvoir quand tu as plus de 6000 titres qui sortent par an ?
Connais-tu le prix d’une promotion dans les grands média ?
Comment forcer les libraires/Fnac et autres Cultura a mettre en avant tel ou tel album ?
Sais-tu que la durée de rotation d’un album surtout comics (les étales sont pas super grands, même s’ils ont augmentés) est d’environ 1 mois pour les albums comics (quand on a la place), voir des fois moins en fonctions des périodes.
Je veux bien que les éditeurs soient les grands méchants pas beaux, mais les lecteurs ont aussi une part importantes dans le jeux. Les ventes se font les albums restent plus longtemps, sont recommandés et une suite arrive.
Je ne dis pas le contraire et quitte à comparer il est assez évident que la promotion est largement plus importante qu’il y a 20 ans.
Peut-être. Tu me permettra de trouver la notion de respect assez illusoire dans un contexte d’économie de marché où seul règne l’offre et la demande (et que l’auteur ou les lecteurs lésé devraient aussi se tourner vers ceux qui n’achètent pas avant de se plaindre de l’éditeur)
Maintenant le point que tu soulignes n’a pas grand chose à voir avec ce que tu dénonçais un peu plus haut et il me semble autrement plus important. La surproduction est un réel souci parce qu’indirectement c’est cela qui fait que l’éditeur ne peut se permettre de soutenir un titre sur la longueur (on retrouve le même problème actuellement à la télévision d’ailleurs avec cette fameuse période qu’on nomme la peak tv) et c’est en effet un problème du aux éditeurs en partie (l’autre étant le lecteur qui réclame toujours plus de truc).
Lord je te rejoins sur ta dernière analyse. cependant je pense qu’un éditeur ne peut promouvoir tt les titres et n’en a pas besoin. certains seulement car il croit en leur potentiel. je ne jette pas la faute au gens qui n’achète pas ( le prix n’aide pas)
