Et bien entendu, tu as lu les séries des dits personnages pour être aussi affirmatif ?
Les x-force de moore/pollina sont ma période préférée du titre, le road trip, reignfire, le burning man… Du très lourd.
J’aimais bien gen 13 période arcudy/franck
question : lorsque l’univers marvel se lance, toute évolution des persos s’inscrivait dans un avenir ouvert et comptait : diplome, mort, changement d’équipe etc.
Le temps ne fait pas encore du surplace, et bien que dilaté on suit encore les persos dans leur devenir. Viens alors le moment où mecaniquement des passages de flambeaux auraient du avoir lieux, eurent lieux mais se virent annuler pour un retour au statut antérieur entre shooter et defalco, je dirais.
alors l’équipe editoriale actuelle cherche t elle à faire ce que ses prédécesseurs des années 80 n’ontt pas osé faire en reinscrivant un vrai temps dans le monde marvel ?
Oui.
Celui des Defenders.
Jim
j’ai lu ni l’un ni l’autre, hormis deux trois épisodes de defenders.
J’ai lu que l’idée des defenders periode gerber je crois etait une non équipe. Pour moi la non equipe c’etait le division alpha periode byrne.
Je remonte de deux posts.
Nemo, le temps « vrai » que tu évoques, ce serait valable si ces passages de flambeaux actuels et autres générations spontanées de jeunes persos étaient des phénomènes qui s’inscrivaient dans le temps. Or ce sont des apports qui seront eux aussi annulés (ou presque) par les multiples rétro-pédalages.
Ceux-ci s’expliquent par la foi indéfectible des décideurs américains dans le potentiel commercial du énième retour du perso « historique ». Il faut voir comme Marvel a mis les petits plats dans les grands pour le retour de Steve Rogers sous son célèbre costume, encore récemment.
Je ne crois pas que Marvel aura un jour la volonté de revenir à un temps certes dilaté mais qui passe, comme tu le dis. C’est peu adapté au type d’histoires qu’ils racontent en ce moment.
Et je précise que dans l’absolu, ça ne me dérange pas. La nature cylique et « infinie » des comics, ça fait un moment que j’ai intégré ça, jusque dans ses dernières conséquences ; par exemple, je serais mort avant de pouvoir lire le fin mot des aventures de Batman. 
Il y a une théorie absolument passionnante là-dessus, d’ailleurs. Et je crois bien que c’est Jim qui l’avait évoquée ailleurs : le temps du Marvelverse, c’est celui de Franklin Richards à partir du moment où ses pouvoirs arrivent à maturité. Tant qu’il est gamin, le temps Marvel s’écoule normalement (et c’est presque l’histoire intégrale de Franklin Richards, les premiers temps des FF, de la rencontre de ses parents à la découvertes de ses pouvoirs).
Après, le temps commence à déconner, à bégayer, Franklin grandit brutalement puis rajeuni, avant de stagner définitivement dans l’enfance, sans espoir de grandir (même Hickman a loupé le coche : il aurait pu lui donner plus d’épaisseur « au présent » plutôt que d’utiliser son avatar du futur…). Bizarrement les épisodes de De Falco et Ryan sont presque une illustration directe, voire un commentaire, de ça.
De là à penser que l’univers Marvel est coincé dans une sorte de « Franklinverse » façon « Heroes Reborn », il n’y a qu’un pas. Que certains fans franchissent allègrement d’ailleurs.
C’est ce qui expliquerait la stagnation de Franklin Richards, véritable baromètre de la temporalité chez Marvel.
L’autre période où ça a commencé à se geler dans l’ambre, c’est vers 1967-1968, quand les personnages Marvel ont connu leurs premières adaptations en dessins animés. Ils sont passés du stade de personnages de BD à celui de licences à vendre au grand public.
Alors ça n’a pas tout figé, mais ça a ralenti les choses. Peter a traîné pour obtenir ses diplômes, Reed et Sue n’ont pas eu d’autre enfant et Franklin a vaguement cessé de grandir…
Conway est spécialiste de ce genre d’évolution en trompe-l’œil : il chamboule tout (Reed et Sue divorcent) mais range les jouets en partant (Reed et Sue se rabibochent).
La période Shooter, et en général le passage de la première centaine de numéros, correspond aux grandes périodes de bouleversement des séries. Miller sur Daredevil, Michelinie, Layton et Romita Jr sur Iron Man, Byrne sur Fantastic Four… En général, c’est là qu’il y a une autre période fondatrice, qui laisse de grosses traces sur lesquels marcher ensuite).
(D’ailleurs, souvent, les auteurs - et les lecteurs - se réfèrent soit aux tout débuts, soit à ces périodes de métamorphose. J’aurais tendance à dire que ça correspond soit à approche fondamentaliste à la « moi, je ne jure que par Lee et Kirby » soit à une approche intégriste à la « pour moi, en dehors de Miller, rien n’existe ».)
Je veux bien y croire, mais… je n’y crois pas.
Jim
j’y crois pas forcement. Mais ça sera une autre equipe qui se chargera peut etre du retour en arrière.
alonso a vraiment l’aire de s’extasier devant le changement des tetes représentant marvel. Il avait quel age alonso a la periode shooter ? il a y a peut etre cru lui, au changemnt, lorsqu’il lisait ses fascicules à l’époque.
oui, j’ai intégré cela aussi, mais il faut noter que ce cycle est traité différemment selon les époques : on appui sur le changement, on met en avant les classiques, on se fout de la continuité, on y revient, on en fait le theme des histoires etc
Une bien chouette colorisation en tout cas, dommage que les coloristes, voire les encreurs, n’apparaissent pas ou presque jamais, dans les crédits des avant-premières des éditeurs.
Un peu grisou, le ton, non ?
Sinon, tu as dû remarquer que c’était Delgado.
C’est le ton utiliser lors des flash-back.
Ah, merci, pardon !
Oui j’ai deviné, mais ce n’est pas grâce aux crédits de l’avant-première proposée aujourd’hui.
Bon ce n’est pas comme si cette absence était non plus exceptionnelle, à croire que la couleur et l’encrage n’ont pas d’importance dans la réception de ce type de produit.
Non. Par contre les coloristes comme les encreurs sont crédités sur les couvertures maintenant. Et ils palpent un peu plus depuis l’année dernière à ce que j’ai cru comprendre.
Voici toutes les couvertures alternatives de The Champions #1 :
Mike Allred :
Kris Anka :
Greg Horn :
Tyler Kirkham :
David Mack :
** Billy Martin :**
Mike Mayhew :
Mike McKone :
Neal Adams :
Siya Oum :
Mike Perkins :
Whilce Portacio :
Paul Renaud :
Larry Stroman :
Il y en quelques unes qui sont très jolis. 
Mais beaucoup sont franchement ratées 
Je viens de me refaire le run des Runaways justement et j’ai plutôt aimé l’ensemble.
Oui.
Je vais demander à mon fils de leur en faire une.
Chiche 