THE DESCENT (Neil Marshall)

Revu The Descent récemment…et c’est toujours aussi diablement efficace. The Descent reste également le meilleur film de Neil Marshall…alors que ce n’était que son deuxième (c’est dire qu’il n’a pas vraiment confirmé par la suite…même si j’avais bien aimé Doomsday et Centurion). Je n’avais pas revu le film depuis environ quinze ans et j’avais oublié la traumatisante scène d’ouverture. Une façon très forte de commencer une histoire qui s’intéresse à un groupe d’amies réunies pour faire un peu de spéléo afin de renforcer leurs liens et de tenter d’oublier ce cauchemar. Mais c’est un autre genre de cauchemar qui va commencer…
On passe un peu de temps avec ces femmes pour mieux les connaître (bonne caractérisation) avant de les plonger dans les ténèbres. Le réalisateur sait jouer sur l’aspect claustrophobe de ses décors, avec de bons contrastes entre le côté sombre et les lumières apportées par les héroïnes avant l’arrivée des créatures sanguinaires qui habitent ces grottes. Neil Marshall déroule ensuite un très bon suspense, anxiogène, avec un danger qui peut aussi venir d’une rancoeur accumulée au sein du petit groupe. La montée en puissance est implacable, les effets-chocs sont réussis (et bien gores) et font ressurgir une certaine animalité chez les survivantes (les actrices sont très convaincantes). Ouaip, toujours très efficace !

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